Le mal à dit : décryptage des messages corporels
- NaturoSo
- 10 sept. 2024
- 14 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 nov. 2024
Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime !
L'article étant long, voici des raccourcis avec les mots-clefs, pour les curieux pressés.
Acouphènes / Bras / Cheville-pieds-talon / Cystite / Épaule / Estomac / Fibromyalgie / Foie / Genoux / Hernie / Nuque / ORL / Peau / Seins / Tête / Thyroïde / Vésicule biliaire.

Notre corps nous envoie des messages lorsqu’il sent que quelque chose ne va pas, car il est notre meilleur ami. Quand nos actes ou notre situation ne sont pas en adéquation avec notre moi profond, il nous envoie donc des signes. Et si nous n’écoutons pas, notre corps est tenace, il nous délivre des messages de plus en plus fort jusqu’à ce que l’on comprenne.
En déclenchant des maux, une maladie, notre corps cherche à attirer notre attention sur une émotion. La maladie n’est alors plus une « agression », mais bien une alerte.
À nous de l’écouter et de nous écouter.
Cela doit faire sourire les plus cartésiens d’entre vous, je pense. Pourtant, les médecines orientales s’intéressent à ce phénomène depuis des millénaires. Si l’on comprend les messages de notre corps rapidement, cela est un très bon outil de prévention.
Dans une approche corps-esprit, les blessures du passé, les émotions refoulées, les rancœurs ou les conflits non résolus pourraient alors être à l’origine de nombreux ennuis de santé.
Aujourd’hui il est devenu normal de réagir sur une maladie ou une douleur avec une action répressive. Et si on essayait par un système de « décodage corporel » de trouver la cause d’une maladie ?
Cet article est une sorte de guide. Des pistes pour essayer de comprendre vos émotions qui peuvent être refoulées car vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser. Petit à petit cette émotion se cristallise dans votre corps et cela peut créer des problèmes de santé.
Il convient bien évidemment de se soigner et de consulter le médecin si cela est nécessaire.
Nous utilisons régulièrement des expressions qui peuvent nous aider dans cette compréhension :
« Celui-là, je ne le sens pas »
« Je n’ai vraiment pas digéré ce qu’untel m’a dit »
« En avoir plein le dos »
« Avoir la boule au ventre »
Les émotions en maux

La panique peut provoquer des diarrhées.
La rancune : Une crise de foie.
Quelque chose qu’on ne veut pas entendre ou quand on ne s’écoute pas : des otites, douleurs d’oreilles.
Quelque chose qu’on n’a pas osé dire, qu’on a ravalé : des angines, des maux de gorge.
Un refus de céder, de plier, d’obéir ou de se soumettre : des problématiques de genoux.
Peur de l’avenir, du changement, de manquer d’argent : des douleurs lombaires.
Intransigeance, rigidité : des douleurs cervicales et nuque raide.
Conflit avec l’autorité : des douleurs d’épaules.
Quand on prend trop de charges sur soi : également douleurs d’épaules avec une sensation d’un fardeau.
Affronter une situation ou une personne sans se permettre de s’exprimer : des maux dentaires, aphtes, abcès.
L’incapacité d’avancer : des douleurs dans les pieds, les chevilles.
La colonne vertébrale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos émotions refoulées !
Quel est l’intérêt de se pencher sur la compréhension de la maladie
En médecine traditionnelle chinoise, certaines émotions sont liées à des organes.
La colère est en relation avec le foie, la tristesse avec les poumons. La peur est associée aux reins, les soucis à la rate. La joie est reliée au cœur.
La localisation nous orientera dans un premier temps sur une symbolique générale.
Voici quelques explications tirées des livres « Grand dictionnaire des malaises et des maladies » et " Ton corps dit aimes toi".
Origine émotionnelle possible des ACOUPHÈNES
Ce n'est pas une hallucination. Ce malaise est directement relié au centre d'équilibre, c’est-à-dire à l’oreille interne.
Trop plein de bruit mental.
Peur de perdre l'équilibre, le contrôle de soi-même.
Donner l'impression d'être équilibré et faire tout pour cacher ses peurs.
Difficulté à entendre des critiques à son sujet sans se dévaloriser.
N'arrive pas à écouter le silence. Le silence peut représenter une personne fermée, froide, alors que l’âme a besoin de périodes de silence.
Origines émotionnelles possibles des problématiques de BRAS
Ils sont le prolongement du cœur et sont liés à l’action de faire et de recevoir, ainsi que l’autorité, le pouvoir.
Se croire inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.
Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.
Avoir l'impression de ne pas être à la hauteur lorsqu’on est le « bras droit » de quelqu’un.
Problème à prendre les autres dans ses bras, à leur montrer de l’affection.
S’empêcher de faire des activités pour soi-même, parce qu’on se souvient des jugements négatifs et des interdictions durant l’enfance, ce qui était blessant.
Ne pas se permettre de prendre ou je regrette d’avoir pris quelque chose, ou de penser avoir obtenu quelque chose sans le ne mériter.
Se rapporter au fait d’avoir été jugé par ses parents.
Vouloir emprisonner quelqu’un pour l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple).
Éprouver une situation d’échec, devoir baisser les bras.
Origine affective possible des problématiques de CHEVILLES / PIEDS / TALONS

Des ennuis aux chevilles peuvent traduire le fait que nous devons prendre une orientation qui ne nous convient pas, et que nous refusons de s'y conformer, ou que nous culpabilisons de l'avoir suivie.
Entorses
Obligation d'aller dans une direction contraire à ce qu'on voudrait vraiment.
Se laisser diriger pour ne pas avoir à dire non aux autres.
Peur de faire une entorse au règlement.
« Excuse » nécessaire pour prendre un temps d'arrêt.
Pieds
Ils représentent la capacité de s'adapter au monde, à la réalité, et symbolisent notre rôle social, officiel. Des douleurs aux pieds peuvent traduire une sensation de tourner en rond, ne pas avancer, piétiner.
Pieds plats : manquer d'appui et d'aide, manque de confiance en soi. Besoin d'être sécurisé, rassuré. Frontières personnelles mal délimitées. Parfois trop attaché à sa mère, collé à elle.
Pieds creux : personne recroquevillée sur elle-même par besoin de sécurité et de protection. Souvent des personnes hyperactives, pressées, impatientes, peur constante. Colonne vertébrale très chargée, porte des fardeaux, se tient à l'écart, silencieux, embarras pour aller vers les autres, communiquer. Fuis la mère pour être autonome ou différent d'elle.
Marcher les pieds tournés vers l'intérieur : rejet de grandir, nature introvertie.
Orteils en marteau : se retenir d'avancer, attitude de peur ou de contrôle dans la vie, ou incarnation incomplète, personne qui n'accepte pas la vie.
Gros orteil tourné vers l'extérieur : peut traduire une personne qui peine à prendre sa place et qui se croit obligée de répondre aux attentes des autres
Talons
Timidité masquée par une forte affirmation de soi (surjouée), attaché aux valeurs du passé ou parentales.
Avoir le besoin de consentement, d’approbation ou de permission avant de faire quelque chose.
Être coincé dans son travail, parfois talonné par un supérieur, avec le sentiment de ne rien pouvoir faire d'autre.
Dépendance financière ou pour les besoins de base.
Épine calcanéenne : se croire inférieur à des collègues ou des frères et sœurs, qui ont mieux réussi. Ressentiment d'avoir fait des efforts pour rien. Avoir l'impression d'être dévalorisé, de ne pas être reconnu.
Origine affective possible des CYSTITES
Les cystites à répétition sont des signes d’un souci à prendre position, d’une menace vis-à-vis de son territoire.
Se sentir envahie ou non respectée dans son intimité.
Peur de perdre un être aimé ou sa propre vie.
Origines émotionnelles possibles des problématiques d’ÉPAULES
La fonction première des épaules est de porter. Elles portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas.
On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.
Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d’agir, ou que l’on nous impose des décisions.
Lorsqu’on vit une situation dont on ne veut plus, on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.
Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin pour l’en libérer.
Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.
Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.
On vit de l’insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).
Rigides et bloquées, c'est un signe d’un blocage de la circulation de l’énergie du cœur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).
On porte des masques, on bloque ses émotions, on entretient des rancunes (élancements dans les trapèzes, surtout à gauche), parfois même envers soi-même.
On les paralyse pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre.
Difficulté ou impossibilité de le lever : conflit profond avec sa famille, avoir du mal à voler de ses propres ailes.
Insécurité affective (douleur épaule gauche) ou insécurité matérielle (douleur épaule droite).
Origine émotionnelle possible des maux d’ESTOMAC

Les symptômes affectant le système digestif évoqueront des problèmes à digérer des situations ou des paroles.
Intolérance et peur face à ce qui n'est pas à son goût.
Résistances aux idées nouvelles, surtout celles qui ne viennent pas de soi.
Difficulté d’ajustement à quelqu'un ou quelque chose qui vient contredire les plans, les habitudes ou la façon d'être.
S’accuser de manquer d'estomac, c'est-à-dire de manquer d'audace.
Origine affective possible de la FIBROMYALGIE
Les personnes qui souffrent de fibromyalgie se sentent souvent "de trop", ou se rendent malades pour attirer l'attention, pour qu'on s'occupe enfin d'elles, qu'on remarque leur existence (ceci inconsciemment, bien sûr.)
Ces personnes vivent souvent une vie qui n'est pas la leur, qu'ils n'ont pas vraiment choisie, mais ils la vivent pour suivre des principes, ou faire ce qu'on attend d'elles, mais qui ne correspond pas à leurs vrais désirs.
C'est souvent de la violence retournée contre soi, de la trop grande sévérité envers soi-même. Ou avoir l'impression d'être pris en étau entre ses parents, ou vivre de la haine refoulée depuis longtemps.
Il semblerait que les sources de la fibromyalgie remontent très souvent à l'enfance, à la suite d'un événement ou d'un contexte qui a généré de la culpabilité.
La fibromyalgie semble atteindre surtout chez les personnes qui culpabilisent, qui ne se donnent pas le droit d'exister et même parfois, qui regrettent d'être nées car elles pensent que leur naissance ne rend pas leurs parents heureux, ou qu'ils seraient bien mieux sans elles.
Origine émotionnelle possible des messages du FOIE
Il représente les choix, la colère, les changements et l’adaptation. On peut en souffrir quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.
Sensation de manque continuel ou peur de manquer.
Les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.
Cirrhose
Souvent une maladie liée à l'alcoolisme, mais l'alcoolisme est aussi maladie en lien avec ces émotions. Forme d'autodestruction, rejet de soi-même et de sa vie, culpabilité de vivre. Trouver que la vie est injuste, être au bout de ses limites.
Hépatite
Se faire du mauvais sang, situation personnelle difficile, relations tendues, d'échec, d'injustice.
Origine émotionnelle possible des problématiques de GENOUX

Douloureux, qui flanchent, qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation.
N'arrive pas à accepter les remarques ou les critiques des autres.
Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, d’ego, d’orgueil.
Devoir s’incliner pour avoir la paix.
Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,
Entêtement, humiliation.
Culpabilité d’avoir raison.
Exaspération d’être trop influençable.
Les ennuis au genou droit mettent souvent en cause un conflit avec un homme (ne pas vouloir céder ou de se soumettre ou inflexibilité envers un homme) tandis qu'au genou gauche, ça peut être un problème avec une femme (refus de plier devant une femme).
Origines émotionnelles possibles des HERNIES
De la détresse implose à l’intérieur et demande à être libérée.
Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.
Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu’on voudrait.
Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.
Inguinale (dans l’aine) :
S'empêcher d'extérioriser sa créativité, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation.
Ombilicale :
Nostalgie du ventre de la maman où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Rejet de la vie.
Discale :
Conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien. Besoin d’être appuyé, soutenu, mais obstacle pour demander de l'aide ou impossibilité d'en demander.
Hiatale :
Avoir l'impression d'être bloqué dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti.
Refouler ses émotions. Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie mais la contrôler.
Origine affective possible des problématiques de NUQUE
Les soucis de nuque peuvent traduire une inflexibilité chez certaines personnes, de la rigidité et de l'entêtement, des principes qu'elles ne veulent pas remettre en cause, un contrôle absolu des choses et des situations qui doivent se passer comme elles le désirent.
Quand il est difficile ou impossible de tourner le crâne vers l'arrière, ça peut être la peur de voir ou d'entendre ce qui se passe derrière son dos, ou de quelque chose du passé...ça peut aussi vouloir dire "ne pas oser dire non", car le mouvement pour dire non est impossible ou douloureux.
Au contraire, si c'est le mouvement de hocher de haut en bas qui est douloureux, c'est le tiraillement à dire oui, à accepter ce qui est, ou avoir envie de dire oui à quelqu'un ou quelque chose, mais ne pas se l'autoriser.
La raideur de la nuque peut aussi indiquer un manque de soutien, ou une situation d'injustice, la sensation de ne pas avoir toutes les qualités nécessaires à la réalisation d'un projet.
Origine émotionnelle possible des pathologies ORL
Les problèmes respiratoires liés au nez peuvent évoquer une difficulté à sentir quelqu’un ou un événement.
Les douleurs de gorge exprimeront peut-être une difficulté à dire une émotion, une pensée ou à évoquer nos ressentis profonds.
Difficulté à avaler quelqu'un ou quelque chose
Ceux qui touchent les oreilles révéleront peut-être un déni d’entendre certaines choses ou une blessure à la suite de certains propos.
Les yeux, miroirs de l’âme, lorsqu’ils sont impactés montreront une difficulté à voir les choses.
Origines affectives possibles des problèmes de la PEAU

Les soucis d’épiderme sont très souvent liés un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la maman, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.
Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres peuvent penser de nous. La peau est un organe protecteur qui met un espace entre nous et les autres.
Eczéma
Anxiété, peur de l’avenir, s'empêcher de s’exprimer.
Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété.
Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.
Chez les enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficulté de la maman à accepter que son bébé ne soit plus « en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi. Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.
Acné
Manière indirecte de repousser les autres, par crainte d’être découvert, de montrer ce qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas.
Rejet de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence.
Honte des transformations corporelles.
Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.
Psoriasis
Personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sens pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.
Besoin de se sentir parfait pour être aimé.
Urticaire
Des démangeaisons peuvent indiquer une exaspération vis-à-vis d'un événement ou à quelqu’un.
Transpiration
La transpiration excessive en fonction de l’odeur aura différentes indications. Si l’odeur est forte et acide elle traduira souvent haine et rancœur. Si elle n’a pas d’odeur, elle pourra révéler un sentiment d’insécurité.
Origine émotionnelle possible des maladies des SEINS
Les seins ont un lien direct avec notre façon de "materner", soit nos enfants, notre famille, notre conjoint ou le monde en général.
La personne qui a un problème au sein peut être du genre à se forcer pour avoir l'air maternelle, et pour être une bonne mère.
Ou elle s'en fait trop pour ceux qu'elle aime, au détriment de ses propres besoins, ne laisse pas ses enfants devenir autonomes et prendre leur envol. Elle veut les protéger, les empêcher de vivre et veut prendre les décisions à leur place.
Ou alors qu'elle s'en demande trop, à elle-même, par manque de confiance ou d'estime de soi.
Elle peut souffrir d'une trahison conjugale ou affective, culpabilité envers un enfant ou avec sa maman, chagrin affectif, relationnel ou conjugal, avec un sentiment d’abandon.
Elle peut éventuellement aussi éprouver la peur d'échouer en tant que maman, ou de la culpabilité de voir souffrir sa mère.
Le sein gauche est plutôt lié avec son enfant (ou son enfant intérieur), pour une gauchère, c'est l'inverse.
Origine émotionnelle possible des maladies de la TÊTE

La tête est le centre de communication et est reliée à l'individualité.
Elle est souvent appelée le centre de contrôle. C'est par elle que passent toutes les émotions.
Il y a plusieurs causes de maux de crâne. Par exemple : le stress et la tension.
Un mal de crâne au niveau du front aura plus attrait à une situation dans le travail ou liée à son rôle social tandis que s'il se situe sur le côté du crâne (près des tempes), c'est plutôt le côté émotionnel (famille, couple) qui est impliqué.
Quelle qu’en soit la cause, ce mal est directement lié à l'individualité.
Migraine
Les migraines sont souvent associées à des troubles de la vision et de la digestion. Je ne veux plus voir et je ne veux plus digérer ce qui se passe dans ma vie.
La migraine expose la résistance reliée à notre incapacité d'accomplir ce qui est demandé. Le cerveau surchauffe et fait mal juste à l'idée du but à atteindre qui semble inaccessible.
Origine émotionnelle possible des maladies de la glande THYROÏDE
Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.
Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.
Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse. Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.
Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Problème d'affirmation.
Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge.
Hyperthyroïdie :
Désir de vengeance, besoin de prouver ses capacités.
Trop en faire pour être aimé.
Croire que tout est urgent, il faut tout "faire vite".
Ressentiment et tristesse de ne pas avoir dit ce qu'on aurait aimé ou voulu dire à une personne, ou dans une situation. Dans ce cas, on peut essayer de faire la thérapie de la lettre à brûler
Avoir l'impression d'être dépassé par les événements.
Non-dits accumulés.
Hypothyroïdie :
Profond découragement, à quoi bon ?
Aimerait en faire plus mais ne se demande pas quels sont ses vrais besoins.
Personne ne nous comprend.
Rancune tenace et nourrie pendant des années.
Résignation, abandon de la vie.
Désir de fuir les réalités, se mettre en retrait.
Rancune ancienne non réglée.
Origine affective possible des maladies de la VÉSICULE BILIAIRE

La vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage. Se battre. Esprit de conquête.
Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.
Sentiment d’injustice, rancune.
Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.
Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.
Se retenir de passer à l’action. Indécision, angoisse de se tromper.
Calculs ou lithiase biliaire :
Ces calculs peuvent résulter de pensées ou de jugements trop durs envers soi-même, envers son entourage ou envers la vie, ou craindre les jugements des autres.
Amertume intérieure, mécontentement envers soi-même ou quelqu'un de l'entourage.
Désir de revanche, détester quelqu'un.
Envie ou jalousie non avouée. Désir de montrer au monde entier de quoi on est capable.
Être décidé à aller de l'avant, en étant conscient de ses capacités, mais se sentir arrêté ou limité par quelque chose ou par des peurs.
Peur de perdre, ou de perdre la partie, de quitter quelqu'un ou une situation, sensation de devoir se justifier.
Désir de clarifier une situation ou résistance à y voir clair.
Difficultés à accepter ses sentiments et émotions, surtout s'ils sont négatifs.
Pour conclure
Sans pour autant faire de généralités (telle douleur = telle émotion), une approche corps-esprit nous permet d’adopter une attitude différente face à la maladie, à la douleur, aux tensions et de nous attarder sur ce que nous ressentons, sur notre rapport au monde et aux événements vécus au lieu de simplement mettre un « pansement » sur ce qui ne va pas.
Si le sujet vous intéresse, c’est un puit sans fond et je n’ai fait qu’ébaucher le sujet… Vous pouvez vous procurer le « Grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel aux éditions Quintessence. Ou « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » de Michel Odoul aux éditions Albin Michel. Ou encore « La maladie a-t-elle un sens » de Thierry Jansen chez Pocket ? Et pour finir ' Ton corps dit aime-toi' de Lise Bourbeau.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à :
Ou consulter mon site :
Je me ferais un plaisir de vous répondre
Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
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