Le diabète en quelques chiffres :
C’est une maladie chronique liée le plus souvent au mode de vie. L’épidémie est de plus en plus galopante.
Comprendre le diabète
Le pancréas
Qui dit diabète dit problème du pancréas. Il se situe derrière l’estomac, à proximité du duodénum.
C'est une glande exocrine et endocrine, excrété des cellules appelées îlots de Langerhans. Ces îlots secrètent des hormones : le glucagon et l’insuline, entre autres, qui rentrent dans le processus de régulation de la glycémie.
L’insuline
C’est l’hormone qui permet au glucose de pénétrer dans les cellules pour leur fournir de l’énergie. Lorsque le pancréas est sursollicité par les apports de sucre, l’efficacité de l’insuline diminue. C’est ce qu’on appelle l’insulinorésistance.
La glycémie
C’est la concentration du sucre dans le sang. La glycémie indique à quelle vitesse le glucose d’un aliment se retrouve dans le sang. Une glycémie normale à  jeun se situe entre 0,70g/l et 1,10 g/l (chiffres FFD). Dans le corps la glycémie est régulée par différentes hormones, insuline, glucagon, adrénaline, cortisol ou hormone de croissance.
Le foie
Son rôle est un peu moins connu dans le diabète. Parmi ces fonctions, on trouve la fonction d’épuration du sang, la fonction de stockage de nombreuses substances (fer, cuivre, vitamine B12) et celle de métabolisme des glucides. Si le foie fabrique trop de glucose ou si sa gestion du glucose est mauvaise, ce glucose se retrouve dans le sang puis dans les reins.
Les différents types de diabète
Le diabète de type I
C’est une maladie auto-immune qui touche le plus souvent les moins de 20 ans.
Les personnes atteintes par ce diabète ne produisent donc presque pas ou plus d’insuline. On parle de diabète insulinodépendant (DID). Les malades doivent en recevoir au quotidien par injection.
Les symptômes sont :
Une grande fatigue,
Des urines fréquentes et abondantes, avec une odeur anormale, accompagnées d’une sensation de soif importante,
Une perte de poids malgré un appétit qui augmente ;
Un parfum fruité de l'haleine ;
Des troubles de la vision…
Non pris en charge, il peut entraîner une acidose métabolique voire un coma.
Le diabète de type II
Le diabète de type II, représente en moyenne 90 % des cas de diabète. Il concerne souvent les plus de 40 ans et plus particulièrement les hommes. On parlera de diabète sucré ou de la maturité.
Les symptômes sont :
Une augmentation du besoin d’uriner ;
Une augmentation de la soif ;
Une diminution du poids de manière inexpliquée alors que l’appétit augmente ;
Une fatigue ;
Des démangeaisons génitales ;
Une cicatrisation très lente d’une plaie ;
Une vision trouble ;
Des infections plus fréquentes.
La maladie (mal a dit)
La maladie a souvent une signification et n'est pas nécessairement là par coïncidence.
Le diabète qui a un lien avec le sucré. On peut être donc être en face, symboliquement, à une problématique en rapport avec l’affection, la douceur, le besoin de protection.
Tristesse intérieure à répétition
Être dans une dépendance affective
Manquer de sécurité, de protection
Attendre beaucoup de choses des autres et se sentir frustré
Refouler ses émotions
Penser ne pas être digne d’être heureux
Se sentir obligé de lutter dans sa vie
Manquer d’amour, d’affection ou en avoir l’impression
Causes et facteurs
Les facteurs génétiques : 30 % des diabétiques de type 2 ont au moins un parent diabétique dans leur famille
L’obésité. En effet, près de 90 % des diabétiques de type 2 sont, ou ont été, en surcharge pondérale,
Le surpoids de naissance : les enfants faisant plus de 4 kg à la naissance présentent un risque accru de développer un diabète de type 2,
Le stress Lorsqu’il est chronique, il entraîne la libération d’une grande quantité de cortisol, hormone hyperglycémiante.
Le tabac. Ce dernier provoque une augmentation de la glycémie.
Les maladies classiques du pancréas, médicaments,
Les produits chimiques : pesticides, herbicides, fongicides, édulcorants, additifs, conservateurs, émulsifiants…,
Certaines pathologies virales (méningite), oreillons, rubéole, hépatite infectieuse, poliomyélite,
Certaines pathologies auto-immunes : thyroïdite de Hashimoto, maladie de Basedow, maladie d’Addison,
Certains troubles endocriniens : certaines hormones sont inhibitrices de la sécrétion d’insuline : glucagon, adrénaline, noradrénaline, dopamine, glucocorticoïdes, cortisol, hypothyroïdie, sédentarité, radicaux libres,
Les antécédents d’hyperglycémie ponctuelle. Par exemple, les mamans ayant développé un diabète gestationnel font porter un risque plus important à leur progéniture.
Focus sur le stress
Voici un lien sur des recherches faites qui prouvent que le stress est un facteur aggravant, voir déclencheur, du diabète.
Quelles sont les conséquences du diabète ?
La maladie entraîne des conséquences plus ou moins dramatiques avec l’apparition de pathologies dites secondaires :
Infarctus du myocarde
Accidents vasculaires cérébraux
AVC
Plaies aux pieds et amputations des membres inférieurs
Caries, gingivites et parodontitesÂ
L’acidocétose
Greffes rénales
La néphropathie diabétiqueÂ
Dialyses
Troubles touchant au système génital et à la libido
Cécité
Explications des complications
Pied du diabétique :
Les complications sont essentiellement liées à l’atteinte de la paroi des vaisseaux et des capillaires en raison de l’excès de glucose. Cela va perturber les échanges d’oxygène et de nutriments au niveau de cellules. Les tissus des extrémités sont ainsi mal irrigués, ce qui peut entraîner des plaies qui ne se guérissent pas et cela peut amener à une amputation.
Les polys neuropathies :
La mauvaise irrigation entraîne une fragilisation des nerfs et cause des fourmillements, des démangeaisons, une perte de sensibilité et l’apparition de douleur aux mains ou aux pieds.
Baisse de la vision et problèmes rénaux.
La rétine peut aussi être endommagée ce qui peut conduire à une baisse de la vision voir la cécité. Tout comme les cellules rénales qui peuvent causer des insuffisances.
Maladies cardiovasculaires ;
C’est l’une des complications les plus importantes. Le diabète augmente les risques d’athérosclérose. Les personnes souffrant de diabète ont un risque multiplié par trois d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde.
L’approche naturopathique
Nous avons bien compris que c’est le taux de glucose dans l’organisme qui pose problème. Pour mieux comprendre les dangers du sucre, en général, je vous propose cette vidéo :
L’alimentation
Travailler son alimentation est capital.
Je vous conseille de commencer par limiter les aliments trop riches en sucre rapide mais aussi les céréales raffinées ou encore les plats industriels pour éviter de trop solliciter votre pancréas et pour limiter la prise de poids et l’inflammation.
Eau
L’excès de sucre peut entraîner un encrassement des reins. Il est donc préconisé de boire une eau de qualité peu minéralisée.
En outre, il faudrait aussi réduire sa consommation de sel et surveiller sa pression artérielle.
Chrono nutrition
Le matin, les cellules ne réceptionnent pas le glucose. Le soir c’est le pancréas qui ne fonctionne pas !
Alors quand pouvez-vous manger une douceur sucrée ? L’après-midi, maximum jusqu’à 18H, mais tout dépend de votre heure de coucher.
En règle générale, on conseillera 3 repas + 2 collations à 10h00 et16h00. Il est vraiment déconseillé de sauter un repas.
Quels aliments choisir ?
L’idéal c’est d’équilibrer l’alimentation en priorisant les aliments à IG bas ou modéré et en supprimant les aliments à IG élevés. D’augmenter l’apport en fibres et d’oméga 3.
Les presque interdit :
Les pâtisseries
Les plats préparés industriels
La charcuterie
Les sodas
Les fromages « gras »
Les jus de fruits, mêmes frais !
L’alcool d’une façon générale et spécialement les liqueurs et les alcools forts.
L’aspartame est neurotoxique et stimule le circuit de la récompense (entretien de l’addiction au sucre).
Liste des aliments antidiabétiques (liste non exhaustive)
Ail, oignons, échalotes
Les légumes verts, les tomates (crues et cuites)
Les céréales complètes
Les patates douces
Sardines, maquereau, harengs, thon, choux, pastèques, avocats, huile d’olive
Les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots blancs/rouges/noirs, fèves
L’aubergine
Thé vert, thé noir
Gingembre, curcuma, cannelle
Graines de potiron et de courges
Fruits à coques : noix, amandes, pistaches, noisettes, cacahuètes
Les fruits rouges
Les pommes (crues ou cuites), la poire
Le vinaigre de cidre (bio)
Les graines de chia
Tous les légumes sont OK. L’idéal c’est d’avoir une assiette aux couleurs de l’arc-en-ciel !
Les fruits maximums 2 par jour. Privilégier le déjeuner et, éventuellement, ajouter 1 fruit à 16h00 ( chouette ! C’est le bon moment pour le sucré !).
Si vous devez absolument sucrer
Voici une liste alternative de sucrer vos préparations :
Sucre de canne complet
Sucre de coco
Sucre de canne blanc pour la pâtisserie
Sirop de malt d’orge ou de riz (riche en minéraux et oligo-éléments)
Le miel : il est possible d’en manger mais toujours en très petite quantité
L’activité physique
Elle se doit, autant que possible, être régulière et en adéquation avec votre capacité physique.
L’exercice physique :
Facilite le métabolisme des lipides,
Améliore le transport et la pénétration du glucose,
Entraîne une perte de poids,
Améliore la tension artérielle.
La marche permet de créer de nouveaux récepteurs à l’insuline. Il est conseillé de marcher au moins 3 fois 30 minutes par semaine.
Attention toutefois à surveiller votre glycémie pendant les efforts, mêmes s’ils sont minimes. Une hypoglycémie peut apparaître pendant l’activité et même plusieurs heures après.
Les plantes
La cannelle (Cinnamomunverum)
Réduis la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée. Elle augmenterait le niveau de l’insuline.
Le gingembre (Zingiber officinale)
Il a été largement reconnu pour ses effets antioxydants et des études ont également démontré sa capacité à diminuer le taux de sucre dans le sang à jeun.
L’ail (Allium Sativum)
Connu depuis longtemps pour ses bénéfices pour la santé. L’ail pris pendant 24 semaines améliorait significativement la glycémie à jeun.
L’aloe vera
À consommer comme boisson. Elle permettrait de réduire le taux de sucre dans le sang. Méfiez-vous des boissons du commerce à l’aloe vera souvent riche en sucre ajouté.
Le fenouil
Il réduirait le taux de sucre dans le sang. À consommer de préférence cru.
La centaurée chausse-trape
Les fleurs aident à une activité hypoglycémiante. Cette plante est aussi appelée « insuline végétale ».
Le curcuma
Le curcuma permet d’améliorer le niveau de sucre dans le sang et réduit la résistance à l’insuline en même temps que l’état inflammatoire qui accompagne ces maladies, notamment en étant hépatoprotecteur.
Phytothérapie
Gymemna Sylvestris
Issu de la médecine ayurvédique, le gymnéma ou shardunika est aussi appelé en Inde gurmar, littéralement « qui détruit le sucre ». 1 à 2 gélules 3 fois par jour à prendre 1/4 d'heure avant les repas, avec un verre d'eau.
L’olivier
Il est également efficace pour traiter l'hypotension et peut être utilisé pour les patients atteints de diabète de type 2.
La Feuille de myrtille
 Sous forme de tisane, 1c. à café par tasse d'eau. 3 tasses par jour.
Le Fenugrec : Sous forme de graines, 2c. à café pour 3 tasses d'eau. Après 3 semaines de consommation quotidienne, arrêter pour une semaine.
Micronutrition
La lutte contre l’inflammation qui est très importante chez les personnes atteintes de diabète, il est donc nécessaire de combler les carences micronutritionnelles.
Les vitamines B sont nécessaires, en particulier la thiamine ou vitamine B1, mais aussi les vitamines B2, B3 et B5.
La vitamine D a été montrée quant à elle capable de réduire la résistance à l’insuline. D’après les chercheurs, la vitamine D serait impliquée dans la sensibilité à l’insuline à la fois au niveau de la signalisation de l’insuline, c’est-à -dire sa reconnaissance, mais aussi en réduisant le stress oxydatif.
Le magnésium quant à lui à un rôle primordial à la fois comme anti-inflammatoire mais aussi en rendant le récepteur à l’insuline beaucoup plus actif. De plus, il possède un rôle très important sur le cortisol.
Le chrome est aussi bien connu pour ses actions sur les envies sucrées. Il joue aussi un rôle au niveau de la sensibilité à l’insuline car il est nécessaire à son récepteur. Il est présent notamment dans :
La levure de bière
Le foie de veau,
Le brocoli,
Les haricots verts,
Les pommes de terre,
Les asperges,
Les céréales à grains entiers,
Le germe de blé,
Les prunes
Les champignons.
Une supplémentation, notamment chez les personnes plus âgées et en surpoids ou obèses, en vitamines C, vitamine E et autres antioxydants, favorise le contrôle de la glycémie.
La supplémentation en vitamines D et K favorise l’élasticité des artères.
Les autres thérapies
Il ne faut pas oublier :
L’énergétique Chinoise,
L’acupuncture
L’ostéopathie
La réflexologie plantaire
Pour finir cet article j’aimerais vous livrer quelques conseils issus du livre « Faites votre glucose révolution » de Jessie Inchauspé
Conseil numéro 1 : Mangez vos aliments dans le bon ordre. C’est-à -dire en commençant par les fibres (les légumes), puis les graisses et les protéines et en dernier les féculents et les sucres.
Conseil numéro 2 : Ajoutez des légumes en entrée de chaque repas. C’est-à -dire concrètement que si votre repas n’avait pas prévu de légumes, vous allez en ajouter en entrée. Mangez par exemple un petit bol de carottes râpées avant une soirée pizza chez des amis.
Conseil numéro 3 : Optez pour un petit-déjeuner salé, riche en protéines et en matières grasses pour lisser la courbe de votre matinée !
Conseil numéro 4 : Buvez du vinaigre avant de manger. En consommant une cuillère à soupe de vinaigre de cidre mélangée à de l'eau 20 minutes avant ou jusqu'à 20 minutes après avoir pris du sucre, vous pourrez réguler votre glycémie.
Conseil numéro 5 : Si vous devez grignoter, optez pour le salé. Je pense que j’ai pas besoin d’expliquer ce conseil plus en détail, n’est-ce pas ?
Et n’oubliez pas
Je vous conseillerai aussi en fonction de vos goûts, de votre tempérament et de vos possibilités… Pour adopter une nouvelle hygiène de vie, il faut aussi y trouver du plaisir.
Concernant le diabète, je suis convaincu qu’un accompagnement adapté peut stopper sa progression, voire le faire régresser.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à  :
Ou consulter mon site :
Je me ferais un plaisir de vous répondre
Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.