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- Dis-moi ce que tu ressens, je te dirai ce que tu manges : peur et amer
Les émotions, telles que la peur , ont un impact profond sur notre comportement alimentaire. Si l’on pense souvent à l’alimentation comme une simple nécessité biologique , elle est aussi fortement influencée par des facteurs émotionnels. La peur et l’angoisse coupent souvent l’envie de manger, ou au contraire, donnent envie d’aliments très amers (café, chocolat noir intense). L’amertume stimule le foie , organe clé de la gestion émotionnelle. Mais à trop en consommer, on risque de bloquer notre énergie au lieu de la libérer. L’ alimentation amère , par exemple, joue un rôle crucial dans la manière dont nous régulons nos émotions et comment nous réagissons à des situations stressantes. La peur et ses répercussions sur l'alimentation La peur est une émotion complexe qui peut se manifester de différentes manières, notamment par des réactions physiques et comportementales. Lorsqu’une personne est confrontée à un stress intense ou à une situation anxiogène, son circuit de la récompense cérébral se trouve activé, ce qui peut entraîner une recherche de réconfort alimentaire. Cette recherche de confort se traduit souvent par la consommation d’aliments réconfortants, des plats que l’on associe à un sentiment de sécurité. Mais quel est le rôle des saveurs amères dans cette dynamique émotionnelle ? Les préférences gustatives amères et leur impact sur les émotions Les préférences pour les saveurs amères sont souvent associées à des aliments qui peuvent être perçus comme déplaisants, mais qui jouent un rôle essentiel dans la régulation des émotions. La psychologie de l’alimentation révèle que ces préférences peuvent être influencées par des facteurs psychoémotionnels , comme des souvenirs d'enfance ou des contextes culturels. Par exemple, les aliments amers sont souvent intégrés dans des régimes alimentaires comme le régime méditerranéen, reconnu pour ses effets bénéfiques sur le bien-être physique et émotionnel. Les mécanismes de défense de l’organisme, lorsqu’ils sont activés par la peur, peuvent également influencer nos préférences alimentaires. Certaines personnes, par exemple, peuvent être attirées par des aliments amers lorsqu'elles sont stressées, car ces saveurs stimulent des neurotransmetteurs spécifiques liés à la gestion du stress et à la réduction du stress. L’alimentation émotionnelle : une réaction aux émotions et au stress L'alimentation émotionnelle est un phénomène complexe qui se déclenche souvent face à des émotions négatives , telles que la peur. Cette réaction émotionnelle peut amener une personne à manger non pas par faim, mais pour gérer un état affectif. Les troubles du comportement alimentaire , tels que la compulsion alimentaire ou les excès, peuvent être exacerbés par le stress et les émotions non régulées. Ainsi, un individu peut chercher à se réconforter en mangeant des aliments amers ou au contraire, rechercher des aliments sucrés pour compenser des émotions négatives. Les stratégies de régulation émotionnelle incluent parfois l’utilisation des saveurs amères comme moyen de trouver un équilibre interne. L’étude des dynamiques familiales alimentaires montre que les habitudes alimentaires, influencées par l'environnement familial et culturel, jouent un rôle important dans la gestion des émotions et des préférences alimentaires. L’alimentation amère et les neurosciences : une stimulation de l’appétit et des réactions affectives Les réactions affectives face aux aliments amers sont également liées aux ruisseaux neuronaux du plaisir et à l’activation de mécanismes cérébraux associés au plaisir et à la récompense. Ce phénomène peut être perçu comme une forme de masochisme bénin, où l’individu recherche volontairement une expérience désagréable, mais qui a un effet bénéfique à long terme en termes de régulation émotionnelle. La génétique et le goût amer peuvent également influencer ces préférences, certaines personnes ayant une tolérance plus faible à l'amertume en raison de leur composition génétique. Une approche intégrée : réduire l’impact de la peur et améliorer le bien-être alimentaire L’une des solutions à cette relation complexe entre peur et alimentation amère est d’adopter une approche plus consciente de son alimentation. Le régime méditerranéen, par exemple, offre une variété de saveurs, dont l’amertume, tout en étant bénéfique pour la gestion des émotions et la prévention des troubles alimentaires. La relation intestin-cerveau nous montre également que notre système digestif joue un rôle clé dans l'équilibre émotionnel, en régulant les neurotransmetteurs qui influencent nos états d'âme. Les préférences alimentaires, influencées par des facteurs socioculturels et émotionnels, peuvent être modulées par des pratiques de régulation des émotions comme la méditation ou la pratique du yoga, permettant de réduire l'impact négatif de la peur et des émotions négatives sur notre alimentation. Conclusion Comprendre la relation entre peur, alimentation amère, et émotions nous permet de mieux gérer nos préférences alimentaires et de prendre des décisions plus saines. En intégrant une alimentation diversifiée et consciente, et en travaillant sur la régulation de nos émotions, nous pouvons transformer notre manière de consommer, et ainsi améliorer notre bien-être à long terme. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Dis-moi ce que tu ressens, je te dirai ce que tu manges : joie et umami
Quand on est heureux , on cherche l’équilibre des saveurs ! L’ umami (présent dans les tomates mûres, les champignons, le parmesan…) est souvent lié aux plats réconfortants et gourmands. C’est le goût de la satisfaction, celui qui fait dire ‘Mmmmh’ sans même y penser. En revanche, l’umami, ce goût savoureux et profond, est souvent associé à la joie et à un état d’équilibre. Lorsqu’on se sent bien, nos envies culinaires se tournent vers des plats réconfortants qui apportent une sensation de plénitude . Cela nous montre comment les émotions, tout comme l’acidité, trouvent aussi une expression dans ce que nous mettons dans notre assiette. L’umami incarne le goût de la satisfaction, celui qui nous enveloppe de confort et de bien-être. L’umami : une saveur unique et essentielle L’umami est décrit comme une saveur riche, savoureuse, et satisfaisante, qui se trouve dans des aliments tels que le dashi, le kombu, ou encore le glutamate de sodium. Cette saveur, longtemps ignorée dans le monde occidental, fait partie intégrante de la culture japonaise de l’alimentation, où elle est considérée comme un élément central de l'art de vivre. En effet, l'umami joue un rôle fondamental dans la création d’une harmonie des saveurs, et de nombreux chefs, y compris ceux des cuisines nippone et méditerranéenne, l’utilisent pour sublimer leurs recettes. L'impact émotionnel de l'alimentation : joie et bien-être L’alimentation n’est pas qu’une simple nécessité biologique , elle est également un facteur de plaisir gustatif et d’épanouissement émotionnel. Les aliments riches en umami, comme la soupe miso ou le kombu, sont souvent associés à des moments de partage gastronomique et à des expériences culinaires satisfaisantes. Les recherches ont montré que la dégustation de cette saveur procure une sensation de bonheur immédiate , favorisant ainsi une alimentation consciente qui nourrit aussi bien le corps que l’esprit. L’umami dans la philosophie culinaire japonaise Dans la philosophie japonaise, la recherche du goût parfait et de l’équilibre des saveurs est au cœur de chaque préparation. L’umami incarne cette quête d’aisance culinaire et d’éloge de la simplicité. Par exemple, l’utilisation du dashi, un bouillon traditionnel à base de kombu et de bonite séchée, démontre à quel point une préparation simple peut offrir une expérience gastronomique enrichissante. En savourant un plat umami, l’esprit et le cœur sont invités à une expérience sensorielle complète, où chaque bouchée est un véritable plaisir partagé. Joie et partage : L’umami comme source de bonheur collectif En cuisine méditerranéenne ou nippone , l’umami se trouve dans des aliments qui favorisent la sensation de bonheur et de partage . Lors d’un repas convivial, où les recettes umami sont préparées et dégustées en famille ou entre amis, cette saveur crée une ambiance propice à la joie collective. Le simple fait de partager un plat umami est un acte d'amour et de convivialité qui nourrit les relations humaines tout autant que l’appétit. L’umami et les inspirations artistiques : une source de créativité L’umami inspire également les artistes de la gastronomie, qui l’utilisent comme base pour créer des plats innovants, tout en restant fidèles aux traditions culinaires. Cette saveur unique se prête à une inspiration artistique qui pousse les chefs à exprimer leur créativité tout en respectant les ingrédients de base. Les recettes umami sont donc à la fois une invitation à explorer le plaisir gustatif et une expérience sensorielle où la texture en bouche et l’intensité des saveurs s’allient pour offrir une véritable sensation de bien-être. Une alimentation consciente : profiter du plaisir de l’umami L’alimentation consciente repose sur la pleine appréciation des saveurs, y compris de cette cinquième saveur qu'est l’umami. Intégrer des aliments riches en umami dans son alimentation quotidienne permet non seulement de profiter de plats savoureux, mais aussi d’instaurer un équilibre émotionnel et une gestion consciente des émotions. Que ce soit dans un plat simple ou une préparation plus complexe, l’umami offre une réponse directe à notre besoin de plaisir gustatif, tout en apportant une satisfaction profonde et durable. Conclusion L’umami n’est pas simplement une saveur délicieuse, mais aussi une porte d’entrée vers une expérience gastronomique qui nourrit le corps et l’esprit . En adoptant une approche consciente de notre alimentation et en explorant la richesse de cette saveur, nous pouvons redécouvrir le plaisir de manger et du partage. Ainsi, l’umami devient un véritable vecteur de joie, d’harmonie des saveurs et de bien-être durable. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Dis-moi ce que tu ressens, je te dirai ce que tu manges : tristesse et sucré
Quand la tristesse s'installe, il n'est pas rare de voir notre main se diriger instinctivement vers une tablette de chocolat, un pot de glace ou une pâtisserie réconfortante. Mais pourquoi cette attirance pour le sucré lorsqu’on traverse un moment difficile ? La réponse se trouve dans notre cerveau, notre physiologie et notre environnement alimentaire. Le sucre et la chimie du cerveau : un shoot de bien-être éphémère Le sucre joue un rôle direct sur notre cerveau en stimulant la production de sérotonine , surnommée "l'hormone du bonheur" . Cette molécule essentielle aide à réguler l'humeur et à maintenir un sentiment général de bien-être . Lorsque la tristesse survient, notre corps cherche à compenser une baisse de sérotonine, et le sucre semble offrir une solution rapide et efficace pour cela. De plus, la consommation de sucre active le système de récompense du cerveau, semblable à l'effet de certaines drogues . Cette stimulation entraîne la libération de dopamine , souvent appelée "l'hormone du plaisir", créant un effet immédiat de soulagement émotionnel. Cependant, ce processus peut aussi générer une accoutumance au sucre et favoriser des compulsions sucrées, augmentant ainsi le risque de perte de contrôle alimentaire. Un conditionnement émotionnel dès l’enfance Dès notre plus jeune âge , le sucre est souvent associé à des récompenses et à des moments heureux : anniversaires, fêtes ou goûters réconfortants. Ce lien inconscient entre douceur et bien-être devient profondément ancré en nous. Ainsi, face à un épisode de tristesse, notre cerveau nous pousse naturellement à rechercher ces mêmes sensations agréables à travers des aliments sucrés. Des recherches suggèrent que les nourrissons réagissent positivement au goût sucré dès la naissance, ce qui pourrait expliquer pourquoi, en période de stress émotionnel , nous cherchons instinctivement des saveurs sucrées. Ce comportement alimentaire conditionné par notre environnement pourrait être à l'origine de l’addiction au sucre, qui affecte tant de personnes aujourd'hui. L’effet boomerang du sucre : soulagement immédiat, tristesse prolongée Bien que le sucre procure un apaisement temporaire , il entraîne également une chute brutale de la glycémie après sa consommation. Ce phénomène, connu sous le nom d’ hypoglycémie réactionnelle, engendre fatigue, irritabilité et peut même renforcer la tristesse. C'est un véritable cycle de consommation : plus nous consommons de sucre, plus notre humeur peut chuter une fois les effets de l’euphorie dissipés. En outre, une consommation excessive de sucre favorise l’inflammation systémique , notamment au niveau du cerveau. Cela entraîne ce que l’on appelle la neuroinflammation, un phénomène qui peut aggraver les troubles de l'humeur et même contribuer à la dépression saisonnière . L’impact du sucre sur le cerveau va bien au-delà de l'addiction : il modifie également notre psychologie alimentaire, perturbant ainsi notre équilibre émotionnel. Comment retrouver du réconfort autrement ? Heureusement, il existe de nombreuses alternatives naturelles pour soulager nos émotions et réguler l’humeur, sans dépendre du sucre : Aliments riches en tryptophane : des produits comme la banane, les amandes, les œufs ou encore les graines de tournesol favorisent la production de sérotonine , l'hormone de l’humeur. Infusions apaisantes : des plantes comme la réglisse et la cannelle offrent une douceur naturelle qui peut satisfaire les envies sucrées sans effets indésirables. Aliments riches en magnésium : le cacao brut, les noix et les légumes verts aident à réduire le stress, favorisant ainsi la détente. Activité physique douce : des pratiques comme le yoga, la marche ou la danse libèrent des endorphines , contribuant à améliorer l’humeur de façon durable et naturelle. Pratiques de relaxation : des techniques comme la méditation , la respiration profonde et la cohérence cardiaque permettent de calmer les émotions sans avoir besoin de recourir à des aliments sucrés. Routine de sommeil optimisée : un sommeil de qualité est crucial pour maintenir un équilibre émotionnel stable et réguler les systèmes de neurotransmetteurs qui influencent notre santé mentale. Privilégier les aliments non transformés : les aliments transformés, riches en sucres cachés et additifs, peuvent perturber notre environnement alimentaire et entraîner une intoxication alimentaire. Accompagnement personnalisé : un mentorat nutritionnel peut offrir des stratégies personnalisées pour gérer l’accoutumance au sucre et retrouver un mode de vie plus équilibré. Conclusion : écouter ses émotions plutôt que de les compenser Plutôt que de lutter contre les envies de sucre, il peut être bénéfique de s’interroger sur les causes profondes de nos émotions. La tristesse est souvent un signal qui nous invite à prendre soin de nous d’une manière plus douce et plus durable. Apprendre à comprendre et accueillir nos émotions nous permet de briser le cycle de la compensation alimentaire et d’atteindre un bien-être plus profond. Comprendre les liens entre émotions et alimentation est un premier pas essentiel pour faire des choix alimentaires plus conscients et bienveillants envers soi-même, contribuant ainsi à une santé mentale durable et équilibrée. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Dis-moi ce que tu ressens, je te dirai ce que tu manges : colère et acidité
Quand on est en colère, on a souvent envie de saveurs vives, piquantes, acides. Comme si on voulait une explosion en bouche pour libérer la tension ! Mais attention, trop d’acidité peut aussi irriter l’organisme et entretenir l’agitation intérieure. L’acidité, qu’elle soit physique ou émotionnelle, est un élément clé à comprendre lorsqu’on parle de bien-être et de gestion des émotions . La colère , par exemple, est une émotion qui a tendance à faire monter l’acidité , non seulement dans notre esprit mais aussi dans notre corps . Lorsque cette émotion s'exprime, nos envies alimentaires se dirigent souvent vers des goûts acides ou piquants, comme pour "soulager" cette tension intérieure. Pourtant, cette recherche de sensations fortes en bouche peut aussi avoir des effets négatifs sur notre organisme si elle est trop fréquente. C’est là que le lien entre nos émotions et notre alimentation devient essentiel. En naturopathie, il est important de comprendre comment nos choix alimentaires influencent notre état émotionnel, et vice-versa. La colère et ses effets sur le système digestif Lorsque nous ressentons de la colère, notre corps entre en état de stress , ce qui active la réponse fight or flight (combat ou fuite). Ce stress déclenche une série de réactions physiologiques, comme la production accrue d'acide gastrique. L'acidité gastrique élevée peut perturber la digestion, entraîner des brûlures d'estomac, des reflux gastriques et des maux d'estomac. Ce phénomène est aggravé par un stress chronique qui influe sur l'ensemble de notre système digestif. L'impact du stress et des émotions sur l'acidité gastrique Le stress chronique et la colère peuvent entraîner une surcharge d'acidité dans l'estomac, ce qui perturbe l' équilibre acido-basique du corps. Cette acidité excessive peut non seulement causer des symptômes digestifs immédiats, mais aussi endommager la muqueuse gastrique à long terme, créant des problèmes récurrents de digestion et des risques de complications liées à l'acidité. En outre, l'énergie du foie , selon l'énergétique Chinoise, est souvent perturbée par des émotions fortes comme la colère. Cette perturbation énergétique peut affecter la digestion, notamment en ralentissant les fonctions de détoxification du foie, ce qui peut aggraver les symptômes digestifs et l'inflammation gastrique. Comment apaiser l’acidité gastrique avec une approche psychoémotionnelle ? Il est essentiel de prendre en compte l’aspect émotionnel pour traiter les problèmes liés à l’acidité gastrique. Une approche émotionnelle dans le traitement de la colère et du stress est donc primordiale pour rétablir l'équilibre. Voici quelques solutions naturelles pour gérer la colère tout en réduisant l'acidité : Alimentation alcalinisante : Privilégier des aliments qui équilibrent l’acidité du corps, comme les légumes verts, les fruits frais et les noix, peut contribuer à diminuer l’inflammation gastrique et l’excès d’acide. Phytothérapie : Des plantes médicinales comme la gentiane, la mélisse et la camomille peuvent apaiser le système digestif et réduire l’acidité. Yoga et relaxation : La pratique régulière du yoga et de la respiration profonde aide à réguler les émotions et à diminuer la tension nerveuse qui contribue à l’acidité gastrique. Homéopathie et cohérence cardiaque : Les remèdes homéopathiques peuvent être une option pour calmer les symptômes, tandis que la cohérence cardiaque et les techniques de relaxation favorisent un rééquilibrage émotionnel, réduisant ainsi l'impact de la colère sur la digestion. Prendre soin de son corps et de son esprit pour prévenir les reflux gastriques Un rééquilibrage acido-basique grâce à des habitudes de vie saines est essentiel pour prévenir les reflux gastriques et autres troubles digestifs liés à la colère. En adoptant une alimentation anti-inflammatoire, en pratiquant des techniques de gestion du stress, et en intégrant des plantes médicinales, vous pouvez améliorer votre bien-être digestif et émotionnel. Conclusion En résumé, la colère a des effets directs sur la digestion, l'acidité gastrique et l'équilibre acido-basique du corps. Une gestion émotionnelle adéquate et l’adoption de solutions naturelles pour apaiser les symptômes digestifs peuvent améliorer considérablement la santé physique et émotionnelle. Apprendre à réguler ses émotions et à se nourrir correctement permet de prévenir les complications liées à l'acidité et de maintenir une digestion optimale. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Qu'est-ce que le métabolisme et pourquoi est-il important ?
Durant une sieste ou un marathon par exemple, notre organisme a besoin de carburant pour être fonctionnel. C’est à travers l’alimentation qu’il puise l’énergie dont il a besoin, et ce, par le biais du processus de métabolisme. Qu'est-ce que le métabolisme ? Comment fonctionne-t-il ? Peut-on vraiment le contrôler ? Métabolisme de base : quel calcul ? Métabolisme rapide ou lent : comment savoir ? Qu'est-ce que le métabolisme ? En général, le terme « métabolisme » est utilisé pour désigner les dépenses énergétiques de notre organisme. Notre corps utilise cette énergie pour manger, respirer, bouger, parler… Notre métabolisme peut être plus ou moins lent ou rapide et nos besoins en énergie plus ou moins importants. Responsable de notre humeur , de la vitesse du vieillissement , de notre forme physique, de notre régulation thermique, le métabolisme reste toutefois méconnu. Comment fonctionne-t-il ? Le taux métabolique de base ou basal (au repos) Le taux métabolique au repos (BMR) détermine la quantité d’énergie que les organes utilisent pour rester fonctionnels lorsque nous sommes juste assis. Il constitue la plus grande part des dépenses d’énergie au cours d’une journée de travail normale avec un minimum d’activité. Le métabolisme actif Représente environ 10 à 15 % des calories brûlées chaque jour. Il régule l’énergie utilisée en faisant de l’exercice. La thermogenèse Enfin, il y a la thermogenèse induite par l’alimentation, soit l’énergie que le corps utilise pour consommer et digérer les aliments. Les aliments épicés et le thé vert contribue à le stimuler légèrement. Peut-on vraiment le contrôler ? Il peut se modifier en fonction de facteurs que nous ne contrôlons pas: Du sexe (les hommes ont un métabolisme plus rapide que les femmes) De l’âge (les deux sexes ralentissent après l'âge de 40 ans) Des changements hormonaux De la génétique Et il y a les facteurs que nous pouvons contrôler : Notre alimentation Notre activité physique Notre qualité de sommeil Notre gestion du stress et de nos émotions Métabolisme de base : quel calcul ? Le métabolisme de base Est aussi appelé métabolisme basal (BM) ou dépense énergétique au repos (BMR). Il existe plusieurs méthodes de calcul du métabolisme de base en fonction de son poids, de sa taille et de son âge. Ces valeurs obtenues restent relativement théoriques, puisqu’elles ne prennent pas en compte plusieurs facteurs tels que la masse musculaire ou l’activité thyroïdienne entre autres. Formule de black and al Cette formule date de 1996 et prend en compte l’âge, le sexe, la taille et le poids. Elle est assez fiable et est particulièrement indiquée pour les sujets en surpoids et des personnes âgées de plus de 60 ans. Pour évaluer ses dépenses caloriques quotidiennes à partir du métabolisme de base (BMR), il faut tout d’abord estimer son niveau d’activité physique (NAP). 1,375 : Une personne sédentaire, avec un travail de bureau et une faible activité physique. 1,56 : Une personne peu active, qui pratique une activité physique légère (marche, jardinage, ménage, gym douce…) 1 à 3 fois par semaine. 1,64 : Une personne active, qui pratique une activité physique légère ou modérée (marche rapide, Pilates, fitness, tennis…) 4 à 6 fois par semaine. 1,82 : Une personne dont le métier est physique et qui pratique une activité sportive importante, ou sportif en compétition. Il suffit ensuite de multiplier ce NAP à notre BMR pour obtenir nos dépenses énergétiques totales. C’est compliqué, on est d’accord… Alors voici une calculatrice qui vous fait très rapidement tous les calculs nécessaires. https://www.aly-abbara.com/utilitaires/calcul%20imc/calculatrice_depenses_energetiques.html Métabolisme rapide ou lent : comment savoir ? On oppose généralement le métabolisme rapide ou métabolisme lent : Le métabolisme rapide a besoin d’apports énergétiques importants et plus réguliers. Il se caractérise par : Une consommation plus élevée en calories et en protéines. Un mode de vie actif. Une digestion rapide. Une faim fréquente. Une faculté à maigrir et à sécher. Des difficultés pour prendre de la masse. Concrètement, leur énergie est soit intégralement utilisée, soit "jetée" : le corps utilise ce dont il a besoin et ne stocke rien qui est en excès. Le métabolisme lent demande beaucoup d’attention. Il se caractérise par : Une consommation faible en énergie. Une fatigue plus élevée et chronique. Des difficultés à digérer (digestion lente) et constipation. Fringales sucrées Prise de poids plus rapide. Une sensibilité au froid Migraines fréquentes Cheveux secs, ongles cassants, peau sèche Le corps utilise moins d'énergie pour assurer ses fonctions vitales. Il prend l'habitude d'économiser l'énergie dont il ne se sert pas, et de la conserver sous forme de graisses. Comment reconnaître mon métabolisme ? Pour reconnaître facilement son métabolisme, il peut être intéressant de reconnaître son morphotype pour mieux se situer. La quantité de graisse dans le corps fait notamment partie des biomarqueurs métaboliques. Le type ectomorphe Les ectomorphes ont un physique sec, mince, défini et dessiné. Leur métabolisme de base est plutôt rapide. Le type mésomorphe Les personnes mésomorphes ont un physique plutôt musclé et peu graisseux. Leur métabolisme est plutôt moyen. Le type endomorphe Les personnes endomorphes ont un métabolisme basal lent. Elles ont un physique assez massif, avec une tendance à prendre de la masse graisseuse facilement. Les personnes endomorphes sont plus sujettes au syndrome métabolique, c’est-à-dire un ensemble de signes qui augmente les risques d’obésité, de maladies du système cardiaque, de diabète etc. En conclusion Un métabolisme rapide n’a pas les mêmes conséquences sur notre santé qu’un métabolisme lent. Dans mon prochain article, je vous donne mes conseils pour augmenter votre métabolisme si celui-ci est lent. Comment maintenir ou atteindre votre poids de forme, rééquilibrer votre alimentation, baisser l'inflammation, réduire la cellulite, ... Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre et de vous accompagner dans une approche durable de votre bien-être. Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Les bienfaits de l'orgasme sur la santé
La sexualité est très peu évoquée en naturopathie… Et pourtant ! Avoir une sexualité épanouie est essentiel à un bien-être général et fait partie intégrante de notre vie. Le sexe n’est pas uniquement pratiqué dans le but de se reproduire. L’orgasme est un cocktail de plaisir hormonal (testostérone, endorphines, œstrogènes, dopamine et ocytocine) qui va dispenser un peu partout dans nos muscles et à notre cerveau des informations agréables et favoriser un intense bien-être . Si ces hormones favorisent la libido , le premier organe du désir est le cerveau. Les sensations de plaisir, quelles qu’elles soient, sont générées par les « hot spots » du cerveau, activés par le plaisir sexuel bien sûr, mais aussi éprouver par le plaisir qu’offre un bon repas, une musique que nous aimons ou un massage. Le cycle de l’orgasme et ses 4 phases C’est dans les années 60 que Master et Johnson , obstétricien et psychologue américains, ont théorisé la sexologie moderne. Ils ont alors commencé leur étude en observant des rapports sexuels. Ils ont ainsi pu décrire l’orgasme en 4 phases : L’excitation par une sollicitation physique ou mentale, notamment au niveau des zones érogènes. C’est le plus souvent le désir qui entraîne l’excitation. La durée de la phase d’excitation va de quelques secondes à quelques minutes en fonction de l’intensité et de l’efficacité des caresses. La phase de plateau pendant laquelle l’excitation se développe petit à petit. C’est la phase la plus longue du cycle. L’orgasme , l’extase à son summum, qui déclenche des contractions rapprochées et rythmées (des muscles pelviens chez la femme, du pénis chez l’homme), et une accélération du rythme cardiaque. Et enfin, la phase de résolution où l’apaisement physiologique revient. Chez les hommes, cette phase est aussi nommée phase réfractaire. L’ensemble de ces étapes constitue le cycle orgasmique . Ces quatre phases sont similaires chez la femme et l’homme. Cependant, chaque individu les vit différemment car de nombreux critères physiologiques et psychologiques interviennent. Ses bienfaits sur le plan physique Augmente l’espérance de vie Plusieurs recherches ont démontré que la fréquence des relations sexuelles fait baisser le taux de mortalité. Diminue les douleurs Les endorphines secrétées pendant l'activité sexuelle sont identiques à la morphine . Grâce à leurs libérations la perception de la douleur diminue et le seuil de résistance augmente. Parfait pour aider en cas de migraine… Renforce le système immunitaire Faire l’amour une ou deux fois par semaine va améliorer le système immunitaire grâce à l’augmentation du taux d ’immunoglobuline A . Diminue les risques de cancer de la prostate Grâce à une éjaculation fréquente . Diminue les risques de cancer du sein Grâce à la production d’ocytocine due à la stimulation des mamelons qui aiderait à l’élimination des éléments carcinogènes des glandes mammaires. Améliore le sommeil et facilite l’endormissement Grâce à la production d’ocytocine et de mélatonine , le sommeil est de meilleure qualité. L’apaisement ressenti après l’orgasme est dû à la libération de prolactine, hormone qui procure une profonde détente propice à l’endormissement. Améliore la mémoire Grâce à la stimulation de la production de neurones . Selon les psychologues , les personnes de plus de 50 ans qui ont des relations sexuelles au moins 1 fois/semaine sont dotées de capacités cérébrales plus développées que les autres. Protège le cœur des maladies cardiaques Grâce à l’oxyde nitrique libéré, la circulation sanguine est stimulée. Préviens les problèmes d’incontinences Atteindre l’orgasme permet à la musculature du plancher pelvien de se contracter et de se renforcer. Dissipe les règles douloureuses Toujours grâce à la libération d’endorphine et à son effet vasodilatateur . Accélère et facilite l’accouchement Les femmes seraient censées enfanter dans la douleur. L’orgasme pourrait, presque au même titre que la péridurale, changer la donne. L’orgasme augmente la libération d’ocytocine qui est naturellement fabriquée par le corps, mais qui peut également être administrée dans le cadre de déclenchements programmés d’accouchements. Mieux vaut éviter les sex-toys pénétrants et vibrants, qui peuvent mener à une ouverture un peu trop rapide du col. Une masturbation clitoridienne sera plutôt recommandée. Ses bienfaits sur le plan psychique Améliore la confiance en soi Outre un sentiment de plénitude et de plaisir, l’ocytocine apporte alors un boost confiance en soi . Une dose de réassurance qui participe grandement à l’estime de soi. Renforce le couple Grâce à l’ocytocine libérée, la sexualité renforce et augmente l’attachement , ce qui consolide le couple. L’orgasme nous rassure du taux de désir que vous exercez sur l’autre. Réduis le stress et apaise les tensions Grâce à la sécrétion de sérotonine qui remplace les énergies négatives en énergies positives. En effet la sérotonine fait baisser le taux de cortisol (l’hormone du stress). Vivre le moment présent L’orgasme permet de se recentrer sur ce que l'on ressent. Quel parfum ? Quelles sensations au toucher ? Que vois-je, entends-je ? On oublie le travail,le temps, notre vie compliquée. Quelques pistes pour monter au 7ème ciel : Échanger avec votre partenaire sur vos fantasmes, vos désirs, les caresses qui vous plaisent. Faire du bruit : manifester son plaisir, excite le partenaire mais permet en plus d’avoir des orgasmes plus longs et plus forts selon une étude parue dans les « Archives of Sexual Behaviour ». Musclez votre périnée, un périnée musclé offre de meilleures sensations. Limiter les sources de stress qui inhibent la production d’ocytocine. Lâcher prise : pas simple quand on est pris dans un quotidien chargé, des enfants qui vous fatiguent… Mais c’est pourtant la clé pour laisser le plaisir vous envahir. Quelques exercices de respiration, un bain chaud pour se détendre, une méditation… Il est bon de déconnecter avant l’amour. S’offrir une retraite de quelques jours entre femmes pour apprendre à vous connaître sur le plan intime, pratiquer la Kundalini et toutes sortes d’activités qui vous permettent de vous connecter à vous-même et à votre plaisir. Conclusion Au-delà de la relation sexuelle, cet échange d’énergie nourrit tout notre être tant sur le plan physique qu’émotionnel et énergétique. Les bienfaits de la sexualité quelle que soit votre orientation sexuelle et votre psychisme constituent une des activités humaines les plus importantes. Si vous rencontrez des difficultés à vivre une sexualité épanouie, il serait judicieux d'avoir un accompagnement par un professionnel de santé (médecin, psychologue, psychiatre, sexologue, sexothérapeute, naturopathe…). Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- La ménopause vue à travers le monde et l’histoire
Actuellement, une femme occidentale vie plus d’ un tiers de sa vie en étant ménopausées. Pour rappel la ménopause est un phénomène biologique naturel marquant la fin de la vie reproductive d'une femme. Elle survient généralement entre 45 et 55 ans et se caractérise par l'arrêt des menstruations. Alors que les femmes traversent le processus naturel de la ménopause, les sociétés et les différentes cultures du monde ont développé des traditions uniques pour faire face à ce changement de vie important. Nombre d’entre elles reconnaissent la ménopause comme un passage naturel de la vie d'une femme et célèbrent la sagesse et l'expérience qui l'accompagnent. L’impact psychologique de ses différences de culture Chaque expérience de la ménopause est unique . Cette expérience peut être influencée par l’âge, les antécédents familiaux, l’hygiène de vie et les antécédents médicaux. Elle est également influencée par la perception sociale plus large de cette période de la vie. Les croyances culturelles et les valeurs de la société peuvent contribuer à la qualité ou à la pérennité de cette étape dans la vie de la femme. Si les symptômes de la ménopause sont les mêmes d’un pays à l’autre, ils ne sont pas vécus de la même façon à travers le monde. Chaque pays à ses tabous autour de la ménopause ce qui influence grandement leurs croyances. Selon des recherches , ce sont les Nord-Américaines et les Européennes qui sembleraient avoir le plus de symptômes , qui vivraient le plus péniblement cette transition et qui auraient le plus de difficultés à percevoir la ménopause comme un phénomène naturel, au même titre que le début de la puberté. Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes touchent 75% des femmes occidentale s, contre seulement 10% pour les femmes japonaises. À noter, le terme « bouffée de chaleur » n'existe même pas au Japon. Les maladies chroniques associées à la ménopause comme l'ostéoporose sont bien moins fréquentes chez les femmes japonaises. « Anciennes » croyances limitantes et préjugés Selon Françoise Héritier : « La femme ménopausée est celle sur qui risque le plus de peser l’accusation de sorcellerie (comme sur la femme stérile, d’ailleurs), surtout si elle est soupçonnée de continuer à avoir fréquemment des rapports sexuels lui permettant d’accumuler une chaleur explosive. » « [...] D’autres sociétés, africaines notamment, font de la femme ménopausée une femme dangereuse, qui accumule de la chaleur, et sur qui risque de peser l’accusation de sorcellerie, surtout si elle est pauvre et veuve, et donc sans "force" pour y répondre et se défendre. » La ménopause dans les pays occidentaux Dans nos pays occidentaux, la ménopause est bien souvent appréhendée et plus ou moins mal vécue. En effet dans notre culture perdre sa fertilité équivaut à perdre sa valeur de femme. Beaucoup de femmes vivent cette étape comme un deuil . L’attractivité d’une femme occidentale repose sur sa capacité à séduire les hommes, puis à enfanter, une femme ménopausée n’a plus aucun intérêt. Elle devient une « vieille peau » et subi une certaine invisibilité sociale. La ménopause représente la fin d’une étape de vie et le début de ladite « vieillesse », un terme à connotation plutôt péjorative. Tout comme la puberté marquerait le commencement de la vie de femme, la ménopause serait le moment où on cesse de l’être ! Au Japon En Asie, la ménopause n’a pas la même représentation qu’en Occident. Les femmes y accordent beaucoup moins d’importance. D’ailleurs, dans la majorité des langues asiatiques, il n’existe pas de mot pour décrire la ménopause . On parle plutôt de changement de vie, dit « kônenki ». « Kon » signifie « renouvellement » ou « régénération », « nen » signifie « année » ou « années », et « ki » « saison » ou « énergie ». Ce qui pourrait se traduire comme « les années de la saison du renouvellement » ou « les années de l’énergie de régénération ». Au Japon, les femmes célèbrent la ménopause selon la tradition du « kanreki », qui marque la fin d'un cycle de vie de 60 ans. Le kanreki est considéré comme une période de renaissance et de renouveau , et les femmes reçoivent souvent des cadeaux et participent à des cérémonies spéciales pour commémorer cette étape importante. Dans les pays musulmans Dans les sociétés musulmanes traditionnelles la ménopause constitue un facteur de transformation car, les femmes ménopausées ne sont plus obligées de se voiler. Les femmes ayant dépassé l’âge de la séduction acquièrent leur liberté grâce à leur âge et au pouvoir acquis par l’expérience. Mais aussi grâce au désintéressement des hommes vis-à-vis de leurs corps à la flamme éteinte. Dans les pays africains Les cultures africaines possèdent un riche patrimoine de traditions liées à la ménopause, témoignant d'un profond respect et d'une profonde vénération pour l'expérience et la sagesse des femmes ménopausées. En Ouganda et en Éthiopie, la femme ménopausée évolue socialement en devenant l’égale de l’homme. Ils reconnaissent l’autorité des femmes âgées. En Afrique du Sud, la ménopause est fortement valorisée et confère également un statut social important aux femmes ménopausées. Chez les Massaïs du Kenya et de Tanzanie, les femmes qui atteignent la ménopause sont célébrées lors d'une cérémonie appelée « Emorata ». La cérémonie d'Emorata célèbre non seulement le passage de la femme à une nouvelle étape de sa vie, mais sert également à transmettre des connaissances et une sagesse culturelle aux jeunes générations. Chez les Beti au Cameroun, société patriarcale (à domination masculine), la cessation des règles met également en jeu les questions du pouvoir et de la liberté des femmes. Les femmes ménopausées peuvent ne plus se soumettre à leurs maris aussi bien sur le plan sexuel que social. Elles peuvent vivre leurs vies comme elles l’entendent. Ce changement s’inscrit dans le langage, qui nomme les femmes qui n’ont plus de règles de façon valorisante et les désigne sous le terme nya mininga : "femme importante". Bouddhisme et ménopause Dans les pays bouddhistes, la vie est un chemin dont la ménopause fait partie. Celle-ci n’est pas traitée à part mais simplement comme une étape de la vie comme une autre . Dans ces religions, on accorde plutôt une importance particulière au karma , c’est-à-dire à l'ensemble des actions que l’on a faites au cours de son passage dans le monde. En inde Chez les Sikhs, un peuple indien du nord du sous-continent indien, la ménopause est une phase valorisante pour les femmes et marque un tournant positif dans leur vie et dans le bien-être féminin. Les menstruations sont symboles d’impureté et l’arrêt des règles signifie la cessation de cette situation d’impureté. Cela va les libérer d’un certain nombre de tâches ménagères, leur donner autorité sur les femmes plus jeunes et leur permettre de participer aux activités réservées habituellement aux hommes. Chez les Mayas Dans la culture maya (Amérique latine), il n’existe pas non plus de terme spécifique pour évoquer la ménopause. Dans leurs coutumes, une femme doit avoir traversé la frontière invisible de la ménopause pour avoir accès à ses dons de guérisseuse et de guide spirituel. Le sang menstruel a le pouvoir de créer la vie au sein de l’utérus. Si la femme atteint donc l’âge de retenir son sang créateur de vie, de le garder en elle, elle traverse ce seuil invisible et atteint le statut de « femme sage » ayant accès à sa magie intérieure . Prêtresse ou guérisseuse, elle devient un guide spirituel pour sa communauté. Dans les cultures indigènes Au sein des cultures indigènes, aux quatre coins de la planète, des Maoris de Nouvelle-Zélande jusqu’aux Indiens iroquois, les femmes ménopausées changent de statut. Elles deviennent des guides de la communauté, des « Anciennes » . Elles sont honorées pour leur sagesse et considérées comme des leaders et des enseignantes au sein de leurs communautés. Les traditions et rituels des cultures autochtones procurent un fort sentiment d'appartenance et un soutien aux femmes qui traversent le parcours de la ménopause. En conclusion La ménopause est une expérience universelle qui transcende les frontières culturelles. En explorant les traditions liées à la ménopause dans différentes cultures, nous avons vu la diversité des expériences pendant cette étape de vie. Dans les pays occidentaux nous avons pu constater une symbolique contemporaine : le corps des femmes, ne doit pas vieillir. Ainsi on poussera à l’administration de traitements hormonaux de substitution pour que les femmes restent jeunes, actives, désirables, appuyé en cela par les compagnies pharmaceutiques qui en profitent largement au détriment, parfois, de la santé des femmes. Tandis que dans une grande partie du reste du monde, la ménopause est célébrée comme la puissance retrouvée des femmes et la sagesse acquises dans son rôle de « L’Ancienne ». Parce que pour beaucoup de femmes occidentales, l’idée de ne plus concevoir signe la fin de la féminité, faisant en sorte de participer à l’évolution des mentalités pour que la ménopause devienne plutôt ce « 2ème Printemps » , comme disent les Chinois ? Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Ménopause : tous les bons côtés dont on ne parle pas assez
Non, la ménopause ne se résume pas un cap difficile à passer ! Avec plus de 34 années restantes à vivre après la ménopause, autant voir le verre à moitié plein ! La ménopause peut être source de nombreux bienfaits pour les femmes, pour leur santé, leur libido… Qu'est-ce que la ménopause ? La ménopause marque la fin de la période de fécondité chez la femme. Se produisant généralement vers l’âge de 50 ans (la plupart des femmes atteignant la ménopause entre 45 et 55 ans), la ménopause est confirmée par l ’arrêt des règles pendant une année . Voici donc les avantages de la ménopause Fin des règles L’avantage le plus évident est celui de la fin du cycle menstruel. Plus de petit jeu à deviner quand les règles vont tomber, de façon abondante ou pas et pour combien de temps. On peut aussi bénéficier d'un soulagement durable sur : L’endométriose Le syndrome prémenstruel (SPM) Les crampes abdominales Les symptômes de la ménopause Des seins douloureux ou sensibles Un utérus fibromateux Les migraines cataméniales Grâce à une stabilité hormonale. Économie de produits menstruels Rayez les serviettes hygiéniques et les tampons de votre liste de courses et sortez la serviette hygiénique de secours de votre sac à main. Les règles, c’est fini ! Les dépenses récurrentes de ces produits disparaissent, ce qui peut représenter une économie significative sur le long terme. Plus de risque de grossesse Cela tombe sous le sens... plus de règle dit absence de risque de grossesse. Certaines femmes déclarent même éprouver davantage de plaisir sexuel, car elles n'ont plus à se soucier d'une grossesse. Cela peut engendrer une réduction du stress pour beaucoup de femme. Plus de problèmes de contraception Et pour rester dans une logique… Plus de risque de grossesse = plus de contraception à prendre. Plus besoin de s’inquiéter de son stérilet à changer, de la pilule à prendre ou de la capote à retrouver au fond d’un tiroir ou dans son sac à main. Sans oublier les risques de santé associés à la prise d’hormones contraceptives sur notre corps. Plus de bien-être sexuel À la ménopause, on arrive à un âge où l’on ose plus dire ce que l’on aime. On acquiert avec le temps une meilleure connaissance de son corps, une envie de liberté sexuelle et une plus grande confiance en soi . L'absence de fluctuations hormonales permet également de se concentrer davantage sur le plaisir et la connexion émotionnelle. L’augmentation de la testostérone augmente la libido et les pulsions sexuelles. Petit bémol, la testostérone diminue la lubrification. Une bonne raison pour rallonger les préliminaires... Moins de poils Avec l’augmentation des hormones androgènes, le système pileux diminue la poussée des poils sur les jambes, sur les bras et aux aisselles. Pour rester dans le positif, je ferais volontairement abstraction des poils qui apparaissent au niveau des mamelons ou du menton… Plus d’estime de soi L’arrêt des fluctuations hormonales mensuelles permet souvent une stabilité émotionnelle et physique , favorisant une meilleure acceptation de soi et une estime de soi renforcée. Cette étape peut être aussi l’occasion de faire le point sur ses accomplissements, ses désirs, et ses aspirations. Cette confiance renforcée peut nous pousser à prendre des décisions audacieuses, à se réinventer professionnellement ou personnellement, et à affirmer notre place dans notre société avec assurance. Opportunités créatives La ménopause ouvre la porte à une spontanéité dans les activités quotidiennes, les loisirs, et les voyages, sans craindre les désagréments ou les surprises. Souvent la femme fait passer le bien-être de sa famille en priorité. La ménopause est une nouvelle phase de la vie . Les enfants sont plus âgés et peuvent se débrouiller, s’ils n’ont pas déjà quitté le nid familial. Alors on se retrouve avec plus de temps pour faire ce que l’on aime et pourquoi pas renouer avec d’anciens passe-temps ou se découvrir d’autres passions. « C’est maintenant ou jamais » L’envie de se retrouver Les questions de santé, de bien-être, et d’équilibre vie professionnelle/vie personnelle prennent souvent une place plus centrale. L’essentiel ce n’est plus la même chose qu’avant, la maturité féminine apporte des nouvelles priorités. Pour la femme, c’est le moment de passer de la maternité à la féminité. En conclusion L’arrivée de la ménopause c’est loin d’être une fin, mais cela marque plutôt le début d’une période de renouveau, de libération émotionnelle et de réévaluation de la vie personnelle. C’est une invitation aux changements, à célébrer la liberté et la confiance acquises, et à s’ouvrir à de nouvelles possibilités. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Aborder la ménopause sereinement grâce à la naturopathie
La ménopause marque la fin de la période de fécondité chez la femme. Les ovaires se mettent au repos après une vie bien remplie. Ils expulsent en effet environ 300 à 400 ovules de la puberté à la ménopause. Se produisant vers l’âge de 50 ans , la ménopause est confirmée par l’arrêt des règles pendant une année. En énergétique traditionnelle Chinoise, la ménopause est baptisée « le second printemps » . Chez Hildegarde de Bingen (abbesse du Moyen-Âge considérée comme la première naturopathe européenne), la ménopause est un nouveau départ . C’est une étape qui peut très bien se passer en douceur. Mais chez beaucoup de femmes, elle amène des changements désagréables à vivre au quotidien. Tout est lié à la chute des hormones féminines qui peut se manifester de multiples manières en fonction des femmes. Périménopause et ménopause La périménopause (aussi appelée préménopause) est marquée par une diminution de la fréquence des ovulations et des fluctuations des hormones sexuelles. Cette période de transition peut se manifester par différents signes : Dérèglement du cycle menstruel : cycles raccourcis, saut d’un cycle, flux menstruel plus abondant ou plus faible… Syndrome prémenstruel : sensation d’être gonflée, pesanteurs abdominales, lourdeurs des jambes, tensions des seins, maux de tête, tensions nerveuses… Perturbation du sommeil, de l’humeur ou des intestins. La cellulite a tendance à se développer et les graisses s’accumulent notamment au niveau du ventre. Avec le temps et l’approche de la ménopause d’autres signes de déséquilibre qui peuvent apparaître : Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes : C’est le symptôme le plus fréquent. Il est caractérisé par une chaleur intense et soudaine qui survient au niveau du buste et du visage. Sécheresse des muqueuses : La chute des œstrogènes conduit à une sécheresse de la peau et en particulier des muqueuses vaginales (sécheresse vaginale). Baisse de la libido : La lubrification vaginale diminue entraînant possiblement des rapports sexuels douloureux, un désir diminué et une vie sexuelle impactée. Relâchement des tissus : seins, muscles (périnée notamment), peau Mobilité articulaire plus difficile : Les œstrogènes jouent un rôle majeur dans la fabrication de l’os. Prise de poids, glycémie et stockage de graisse : La ménopause entraîne une perte de sensibilité à l’insuline. Le stockage a lieu essentiellement au niveau abdominal. La ménopause nous signale que les ovaires ne sécrètent plus d’œstrogènes ni de progestérone . La sphère urinaire, cardio-vasculaire, les os et les facultés cognitives peuvent être impactés par le manque d’œstrogènes. En quoi la naturopathie peut être une aide précieuse ? Ces deux phases peuvent être accompagnées par la naturopathie. Elle peut être d’une aide précieuse pour répondre aux symptômes que créent la périménopause et la ménopause : troubles du sommeil, stress, douleurs menstruelles, sécheresse intime… Néanmoins, il convient de prendre conseil auprès de son médecin et de respecter les précautions de chaque plante ou nutriment décrit dans cet article. Vos alliées les plus précieuses pour franchir cette étape avec sérénité et optimisme et éviter un traitement hormonal substitutif seront les suivantes : Alimentation équilibrée Micronutrition Phytothérapie Gemmothérapie Aromathérapie Hydrothérapie Gestion des émotions / soutien émotionnel Activité physique Hygiène de vie Alimentation Au quotidien, faites la part belle aux légumes et fruits frais pour leur apport en vitamines , minéraux , oligo-éléments, antioxydants et fibres. Ajoutez des oméga 3 (puissants anti-inflammatoires) à chaque repas : huile de lin, colza ou cameline, petits poissons gras types sardines, maquereaux Favorisez une alimentation alcalinisante : évitez les aliments les plus acidifiant type produits transformés, produits industriels, sucre, café, soda, alcool, charcuterie, produits laitiers au lait de vache… Optez plutôt pour un apport en protéines au petit déjeuner pour favoriser la synthèse de dopamine : œuf, oléagineux… Apportez des céréales complètes et des légumineuses. Limitez vos apports en sucres raffinés ! Apprenez à cuisiner autrement en utilisant des épices pour déshabituer votre cerveau au goût sucré. Focus sur les produits laitiers : Il sera préférable de limiter sa consommation de produits laitiers (favorisant les risques d’ostéoporose), principalement issue de la vache car ceux-ci restent très acidifiants et pro-inflammatoire. N’ayez pas peur de manquer de calcium. Le calcium végétal est mieux assimilé que le calcium d’origine animal et qu’un certain nombre d’aliments en sont particulièrement riches. Par exemple les crucifères, les amandes, les sardines avec l’arrêtes, les légumineuses… Régulation des hormones La vitamine B6 aide à réguler les hormones, tout comme la vitamine B5 qui favorise la synthèse de la progestérone. Le zinc est un minéral important pour le fonctionnement des ovaires, c’est pour cette raison qu’il stimule la fertilité. Croquez 2 ou 3 noix du Brésil par jour, elles sont riches en sélénium . C’est un super antioxydant ainsi qu’un très bon régulateur hormonal. Le gattilier aide à maintenir le confort du cycle menstruel, y compris lors de syndrome prémenstruel. L’ alchémille est une plante appréciée pour son effet sur le confort du cycle. Bouffées de chaleur La sauge officinale soulage les bouffées de chaleur, les transpirations, les aménorrhées et dysménorrhées (absence et perturbation des règles). L’ hydrolat de menthe poivrée (pas l’huile essentielle) en cas d’urgence de bouffées de chaleur pour vous rafraîchir et enrayer la bouffée. En spray, 2 pschitts sur le thorax, le cou et le visage. Les bourgeons de pommier et framboisier augmentent la production de progestérone et diminuent les bouffées de chaleur. Le macérat d’airelle protège les tissus et les cellules de l’oxydation et régularise l’acidose par action rénale. Elle protège la flore intestinale, limite les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. Circulation sanguine et santé cardio-vasculaire L'extrait de pépins de raisin, l’hamamélis, la vigne rouge ont des bienfaits circulatoires. Transit intestinal Pour favoriser le transit vous pouvez utiliser la rhubarbe, l’aloe vera ou le psyllium. Pour limiter les ballonnements penser à l’anis, le fenouil, la cannelle. Pour calmer les spasmes penser à la mélisse, la menthe, la camomille. Capital osseux Vitamine D, magnésium, vitamine K, protéines… Sont des nutriments essentiels pour préserver votre capital osseux. L’ortie, la prêle aux vertus reminéralisante seront d’un grand soutien. Le macérat de bouleau est un draineur naturel qui favorise le bon fonctionnement des voies urinaires. Il aide à renforcer les défenses immunitaires et contribue à une meilleure mobilisation articulaire, notamment en association avec le cassis. Le macérat de cassis contribue à la bonne santé des muscles et des articulation s. Il améliore la résistance de l’organisme, redonne de l’énergie aux glandes surrénales. Régulation du poids Le damiana contribuera au contrôle du poids, en réduisant l’appétit. Avec la ménopause, les besoins énergétiques diminuent physiologiquement . Une activité physique régulière permet de maintenir ou d’augmenter les dépenses énergétiques. L’exercice physique permet la libération de dopamine, d’endorphine et de sérotonine, alliés de notre système nerveux. Libido Le shatavari est une plante ayurvédique qui agit aussi bien les bouffées de chaleur que l’humeur, la sécheresse ou la libido. Les baies d’argousier contiennent des oméga 7 (avocat, noix de macadamia) qui irriguent la peau, les muqueuses digestives et vaginales. Les huiles végétales de bourrache et d’onagre apporteront du confort aux muqueuses vaginales. Gestion des émotions Afin de mieux optimiser votre rapport au stress oxydatif , un apport en magnésium et oméga 3, en plantes adaptogènes (rhodiole, ashwagandha…), en dopamine ou encore sérotonine selon les cas, seront les bienvenus. Pour favoriser le sommeil vous pouvez compter sur la valériane, le houblon, la camomille Pour réguler les sauts d’humeur penser au safran, l’ashwagandha, la rhodiola rosea, le millepertuis. Le houblon est utile pour l’ équilibre nerveux , le sommeil et la digestion. Il ne faut pas en utiliser en cas de cancer hormono-dépendants. Pensez aussi aux méthodes naturelles comme les exercices de respiration (cohérence cardiaque par exemple), méditation, bain chaud, balade dans la nature… Anti-inflammatoire La curcumine est très réputée pour ses vertus anti-inflammatoires. La sauge officinale protège le foie et réduit l’inflammation liée à la ménopause. Régulation de l’insuline Le chrome potentialisera l’action de l’insuline en cas de perte de sensibilité. Instaurer un jeûne intermittent En tant que naturopathe, je vous conseille d’instaurer un jeûne intermittent (2 à 3 fois par semaine). Vous pouvez l’effectuer régulièrement si cela vous convient et s’intègre bien dans votre organisation. Il faut privilégier le jeûne du soir quand c’est possible. En effet, nos mitochondries utilisent davantage d’énergie la nuit afin de restaurer les tissus et de créer d’autres cellules. S’il y a jeûne le soir, votre organisme va puiser dans les cellules adipeuses pour trouver de l’énergie et cela permettra de maintenir un poids optimal. Cela permet également de mieux éliminer les « vieilles cellules » et notamment les cellules hormonales. En quelque sorte, vous faites peau neuve. Je vous conseille aussi de réaliser deux détox par an : une au printemps et une à l’automne. Elles durent généralement 21 jours et sont à organiser en fonction de votre constitution et de votre tempérament. Cependant, ne commencez pas une détox longue lorsque vous êtes fatiguée. Attention, le jeûne intermittent ne convient pas à toutes les femmes ! Si vous avez une hypothyroïdie, si vous avez ou avez eu des troubles du comportement alimentaire, même lointains, je vous déconseille cette pratique. Précautions Il est important de noter que certaines plantes ne peuvent pas correspondre à tout le monde, quelle que soit la formulation (huile essentielle, gemmo ou phyto). Notez : Phyto- estrogènes : Certaines plantes, comme le trèfle rouge, la sauge, le soja et le lin, contiennent des composés appelés phytoœstrogènes, qui sont similaires dans leur structure aux œstrogènes naturels. Ils sont donc interdits chez les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, les cancers hormono-dépendants. Millepertuis : Le millepertuis est utilisé pour la dépression légère à modérée, mais il peut interagir avec certains médicaments, y compris des médicaments anticancéreux et la pilule. Réglisse : La réglisse peut affecter la pression artérielle et d’autres aspects de la santé. Une consommation excessive de réglisse peut avoir des effets négatifs. Pour conclure Vous l’aurez compris bien vivre sa ménopause n’est pas toujours une affaire simple. J’espère que cet approche holistique et mes conseils vous seront utiles. Il est parfois difficile de faire face seule à ce bouleversement et un accompagnement personnalisé est souvent nécessaire pour un passage en douceur, grâce aux solutions naturelles, vers cette seconde vie. Comment vous voyez cette jolie ménopause maintenant que vous avez toutes les cartes en main pour la préparer ou la vivre mieux ? Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Prostate et naturopathie
Qu'est-ce que la prostate ? C’est une petite glande hormono-dépendante de la taille d’une châtaigne, présente uniquement chez l’homme. Elle se situe à la sortie de la vessie juste devant le rectum et enserre l’urètre. Elle joue un rôle dans la reproduction . Elle produit du liquide prostatique qui entre dans la composition du sperme . Elle se contracte durant l’éjaculation et la miction . Dans la sexualité , elle influe sur la puissance érectile, l’orgasme, la libido… C’est au sein des testicules et des surrénales qu’a lieu la synthèse de la testostérone, principale hormone mâle. La testostérone a des répercussions sur le fonctionnement de la prostate. Autant dire que cette glande, malgré sa petite taille a une place de choix dans la vie d’un homme. Les premiers signes d’un dysfonctionnement Augmentation des fréquences des mictions Diminution de la force du jet, faible, saccadé Impression de ne pas vider en partie sa vessie Envie fréquente d'uriner (jour et nuit) Douleurs lombaires Baisse de la libido Troubles anxieux et du sommeil Les dysfonctionnements possibles de la prostate Il existe trois principaux dysfonctionnements prostatiques : L’adénome ou hypertrophie bénigne de la prostate est non cancéreux. Cela arrive essentiellement après l’âge de 50 ans. Il s’agit d’un problème bénin , mais souvent invalidant, qui entraîne une compression de l’urètre. Cette compression due à une prolifération des cellules situées dans la zone de la prostate conduit le plus souvent à des difficultés urinaires. Cette pathologie se caractérise par des besoins fréquents d’uriner, miction douloureuse, incontinence, impression de ne pas avoir vidé sa vessie ou complications érectiles. La prostatite, ou inflammation de la prostate , aiguë ou chronique. Les causes les plus fréquentes sont des infections d’origine sexuelle, intestinale ou intervenir à la suite d’examens médicaux, des malformations urogénitales, une pratique intensive du vélo ou de l’équitation ou encore des positions assises prolongées. Il s’agit là d’ une urgence médicale absolue , qui doit être traitée par antibiotiques. Cette infection touche principalement les hommes jeunes. On distingue 2 types de prostatites : La prostatite non bactérienne (ou non infectieuse) La prostatite bactérienne (ou infectieuse) Le cancer de la prostate , cancer le plus répandu chez l’homme d’après l’institut national du cancer. Le diagnostic se fait en dosant les PSA, un toucher rectal pour apprécier le volume de la prostate (augmentation de sa taille ou hbp), une échographie et une biopsie. Les aides naturelles L’alimentation Limiter les aliments inflammatoires Les cancers sont friands de sucres et d’acides gras. Il convient donc de limiter tous les denrées industrielles et transformés qui contiennent sucres raffinés et gras cachés en quantité. Les viandes rouges et charcuteries, bourrées en acides gras sont aussi à limiter ainsi que les cuissons au barbecue, qui contiennent des benzopyrènes, hautement cancérigènes. Les produits laitiers (de vache en particulier), pro-inflammatoires sont à déconseiller. On sait aujourd’hui qu’une absorption élevée de produits laitiers a été associée à un risque accru de développer un cancer de la prostate. Concernant l’apport en calcium sachez qu’on le trouve facilement dans les végétaux verts par exemple et qu’il est important aussi de vous exposer raisonnablement au soleil pour synthétiser la vitamine D, indispensable à la fixation du calcium. L’alcool , fortement cancérigène est à réduire. En revanche 1 à 2 verres quotidiens de bon vin rouge serait associé à une diminution du risque de l’adénome de la prostate. L'utilisation de sel est à freiner. En effet, les cellules cancéreuses se développent en milieu aqueux et le sel retient l’eau. Enfin, évitez les mets épicés, la caféine et les substances qui irritent les voies urinaires. Privilégier une alimentation anti-inflammatoire La consommation de légumes frais de saison dont les crucifères, est à renforcer. Ils sont abondants en antioxydants et s’opposent ainsi aux radicaux libres. Les fruits , notamment les baies et les fruits rouges sont également bien pourvus en antioxydants. Les oméga 3 , riches en anti-inflammatoires sont d’une aide précieuse. Une alimentation riche en fibres est essentielle car les fibres piègent les toxines. Céréales complètes et légumineuses remplaceront efficacement les produits raffinés. Les herbes aromatiques sont à privilégier pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Les condiments type ail et oignon, puissant antioxydant sont à consommer sans modération. Les aliments soufrés comme le radis noir, les brocolis, les échalotes, les poireaux sont protecteurs du cancer. Ne pas hésiter à les consommer régulièrement. Misez sur les antioxydants Faites le plein de lycopène . C’est un pigment naturel que l’on trouve dans la tomate à qui il donne sa couleur rouge. C’est un caroténoïde. Il permet de réduire la formation des radicaux libres et inhibe la croissance des carcinomes. Il est recommandé pour le bien-être de la prostate. Micronutrition Citrate de Zinc : permet de réduire la taille de la prostate. Avec l’âge une carence est plus fréquente. La carence en zinc a également été associée au cancer de la prostate. Des études ont montré que le zinc pourrait limiter la multiplication des cellules tumorales et diminuer votre risque de cancer de la prostate. Magnésium (Chlorure) : Il améliore rapidement l’hypertrophie de la prostate. Attention : contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale sévère, de maladie du côlon, de prise de certains remèdes cardiaques, aux enfants de moins de 12 ans. Selon la forme du sel, plus ou moins bien supportée au niveau intestinal, il peut déclencher des diarrhées. Le sulforaphane : En cas d’hypertrophie bénigne de la prostate, cette molécule issue du brocoli protégera d’une évolution cancéreuse, renforcera le système immunitaire, régulera le taux de sucre sanguin et participera à la détox générale. D’autres antioxydants peuvent aussi se révéler utiles, comme le coenzyme Q10, la vitamine E, la vitamine B6, etc. Phytothérapie Les graines de courge Riches en zinc et en oméga 3, elles soulagent les troubles liés à l’adénome de la prostate. Consommées quotidiennement, elles peuvent apporter une aide intéressante à condition de bien les mâcher. L ’huile de pépin de courge peut également être utilisée, à condition de la conserver au frais pour éviter l’oxydation. L’ortie racine L’ortie racine aura une action antiproliférative dans l’hypertrophie bénigne de la prostate. Mais aussi une action anti-inflammatoire , immuno-modulatrice et vasorelaxante. On l’utilisera sous forme de tisane ou d’extrait de plante fraîche. La grenade L'un des fruits les plus antioxydants . Ses polyphénols augmentent le taux de glutathion qui protège l'organisme de plusieurs polluants et poisons (en particulier les métaux lourds) et peut inhiber la prolifération des tumeurs de la prostate. Attention : À éviter en cas de traitement hypertenseur. Les canneberges Très riche en antioxydants , en particulier les proanthocyanines, qui empêchent les bactéries d’adhérer à la muqueuse vésicale tout en étant évacuées dans les urines. Le ginseng Appelé aussi Panax ginseng de « panaxos » qui signifie « guérit tout » c'est l'une des meilleures plantes toniques. Attention : à éviter en cas d'hypertension artérielle, de tachycardie. Le tribulus Il a un effet androgénique et favorise la synthèse et le nombre des spermatozoïdes ainsi que l’augmentation de la testostérone libre et de la DHEA. Le palmier nain Diurétique , il favorise l’écoulement urinaire. Il peut soulager les symptômes liés à l’adénome ou à la prostatite. Il diminue le nombre de mictions nocturnes. Le marronnier d’Inde Consommé également sous forme de tisane ou d’extrait de plante, il a une action décongestionnante sur la prostate. L’épilobe À des propriétés anti-inflammatoires qui agissent sur le tonus de la prostate. Aromathérapie Les huiles végétales Huile d’onagre : L’onagre est anticoagulant, anti-inflammatoire. Elle soulage la miction en cas d'inflammation de la prostate. Huile de bourrache : Possède les 3 acides gras essentiels poly-insaturé permettant une protection contre les radicaux libres. Les huiles essentielles HE de cyprès - Cupressus sempervirens : sans doute la plus connue pour les problèmes liés à la prostate. Elle est tonifiante veineuse, stimulante lymphatique et décongestionnante prostatique. HE de lentisque pistachier : décongestionnante veineuse et prostatique. Elle permettra une diminution de la taille de la prostate, bénéfique contre l’adénome. HE de niaouli : participe à la diminution de l’inflammation et de la congestion de la prostate ; Elle est également décongestionnante veineuse et lymphatique. HE de pin sylvestre : anti-inflammatoire et agit contre la congestion de la prostate. Gemmothérapie Elle constitue un excellent traitement de fond. Sequoia gigantea "le séquoia géant", est LA de référence de l’homme qui prend de l’âge avec un effet décongestionnant sur la prostate. À associer avec le bourgeon de bouleau pubescent , Betula pubescens, pour ses effets dépuratifs, en particulier sur le système urinaire mais aussi hépatobiliaire. À ne pas prendre en cas d’allergie, d’antécédent de cancer hormono-dépendant. Apithérapie Le pollen frais de saule Il contribue au bon fonctionnement de la prostate, il est riche en vitamines du groupe B, C et E, il contient de nombreux minéraux et antioxydants. La gestion du stress et les médecines douces Selon une étude menée par l’école Albert Einstein de New York, le stress serait le facteur principal à l’origine du cancer de la prostate. Apprendre à gérer son stress grâce à différents outils comme la méditation, la cohérence cardiaque, le yoga, l’EFT ou encore la sophrologie peut s’avérer efficace. L’aide d'une naturopathe ou d'une autre thérapeute est souvent un bon soutien. Retrouvez mon article sur comment gérer son stress grâce à la naturopathie ici . L’activité physique L’activité physique renforce les défenses immunitaires et favorise l’élimination des toxines . Une activité sportive régulière est préconisée. Évitez les sports type vélo ou équitation, qui sollicitent trop le plancher pelvien. Les bains dérivatifs Les bains dérivatifs sont un autre traitement naturel qui peut corriger les problèmes de miction urinaire, décongestionner et tonifier le petit bassin. Je sais, cela prête à sourire mais cette méthode a de nombreux bénéfices pour la santé. Retrouver mon article sur les bienfaits des bains dérivatifs et comment procéder. Et puis… Il est fortement conseillé d’arrêter la consommation de tabac , grand facteur de risque du cancer. Prévenir la constipation , les matières retenues au sein du rectum peuvent comprimer la prostate. Une activité sexuelle régulière est un bon outil de prévention, car elle permet à la fois l’élimination et la décongestion. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Foie : fonctions, signes de surcharge, détox et soins
Avec l’hiver, la sédentarité plus accrue, les infections hivernales, les excès alimentaires, notre corps est souvent fatigué . Chaque saison répond à un besoin de notre organisme et le printemps, avec la nature qui sort de son sommeil et reprend vie, est un moment propice pour prendre soin de notre foie. Un organe étonnant Prendre soin de son foie est indispensable . C’est l’organe le plus volumineux de notre organisme et il répond à de nombreuses fonctions vitales. Notre foie est relié aux intestins par la veine porte. C’est par ce biais qu’arrivent les nutriments et malheureusement aussi les toxines et toxiques. Notre foie a besoin d’une chaleur avoisinant les 39 à 41° pour bien fonctionner. Ses nombreuses activités sont d’ailleurs productrices de chaleur. Une des particularités du foie est qu’il est l’un des rares organes capables de se régénérer naturellement. Le foie est un des émonctoires le plus important. À quoi sert notre foie ? Le foie rentre en action dans de nombreuses fonctions, plus de 500 ! En voici quelques-unes : Il métabolise les nutriments : la plupart des protéines sont produites par le foie, qui est aussi à l’origine de la synthèse du cholestérol appelé « bon cholestérol » qui assure de nombreuses fonctions à l’organisme. Il participe à la production des protéines : en cas d’excès, le rein les transformera en urée. Une baisse d’albumine peut indiquer un problème hépatique. Et enfin des protéines pro inflammatoires dont le rôle est de protéger le corps face aux intrus. Il régule le métabolisme des glucides : Le foie transforme le glucose en glycogène. Ainsi la glycémie est toujours maintenue, et par conséquent notre niveau d’énergie. Il stocke différentes molécules : fer, cuivre, certaines vitamines (A, D, E et K), lipides, protéines et glucides. Il active la vitamine D. Il joue un rôle important dans la digestion : La présence d’une constipation malgré une alimentation riche en légumes peut être un signe de faiblesse hépatique. Lorsque vous ne digérez pas les repas gras c’est un signe de production de sels biliaires trop faible. Il synthétise la bile : La bile intervient essentiellement dans la phase digestive des graisses, elle a aussi un rôle de détoxication. Il joue un rôle de drainage pour les molécules toxiques produites par notre propre organisme (hormones, radicaux libres…) ou provenant de l’extérieur (tabac, alcool, pesticides, métaux lourds, médicaments, additifs…). Ces molécules hydrosolubles seront évacuées par la bile, la sueur, l’urine ou encore les selles selon leur nature. Il est un filtre très important : Le foie filtre environ 2400 litres de sang par jour ! Il détruit et transforme les vieux globules rouges par exemple. Un fort syndrome prémenstruel chez la femme peut être un signe d’un foie surchargé, qui n’arrive plus à filtrer les œstrogènes et les accumule. Il joue un rôle important dans le système immunitaire : Le foie fait partie de nos trois filtres antimicrobiens internes avec la rate et les ganglions lymphatiques. Il nous protège des toxines en les filtrant au mieux. Quels sont les signes d’un foie surchargé ? En naturopathie, il existe plusieurs signes que le foie a besoin d’être chouchouté, en voici quelques-uns : Allergies saisonnières, asthme, bronchite Immunité affaiblie Démangeaisons de la peau, peau terne, cheveux ternes, acné, psoriasis, rosacée... Baisse de la concentration Migraines et maux de tête Anxiété, déprime, brouillard mental, sautes d’humeur Crampes Mauvaise circulation sanguine (hématomes, jambes qui gonflent, hémorroïdes…) Des troubles digestifs comme : lourdeurs/lenteurs digestives, des remontées acides, ballonnements, gaz, constipation, alternance, maux de ventre Fatigue et manque de tonus Troubles du sommeil ou réveils nocturnes entre 1 et 3 heures du matin (c’est l’heure du foie). Sueurs nocturnes Langue et haleine chargée Constipation ou diarrhées chroniques (En cas de constipation, des toxines contenues dans les selles, peuvent être réabsorbées par l’organisme et venir surcharger le foie). Teint ou blanc des yeux jaunâtre Hypersensibilité aux odeurs, essence, parfums, solvants chimiques, sensibilité accrue à la caféine, à l’alcool Pour les femmes, syndrome prémenstruel : tensions dans les seins, douleurs, règles accompagnées de diarrhées et acné hormonale Urines foncées ou selles claires À votre avis, pourquoi aujourd’hui le foie est particulièrement malmené ? Pollution environnementale, Pesticides et additifs dans nos légumes, fruits, viandes, métaux lourds dans les poissons et crustacés, Pollution de l’eau, Perturbateurs endocriniens , Pauvreté des aliments due à la surexploitation des sols, à l’industrialisation des procédés de traitement (raffinage, conservateurs, stérilisation, cuisson à ultra-haute température…), Le stress chronique qui bloque le processus naturel de détoxication ! Sans parler des toxines générées par des microbiotes déséquilibrés en faveur des bactéries inflammatoires. Si une dysbiose est présente, il faut se faire aider pour rééquilibrer le microbiote sinon tous vos efforts seront vains. Le foie a tellement de travail qu’il peut vite être débordé en cas de surcharge. Imaginez ce qui se passe en cas de grèves des ordures ménagères. C’est exactement la même chose lorsque notre foie est surchargé. Les poubelles ne sont pas sorties et les toxines s’accumulent au sein de notre organisme. Le terrain s’encrasse et à terme la maladie s’installe. Que gagne-t-on à désengorger son foie ? Augmentation de la vitalité Plus d’énergie Meilleure humeur Meilleure concentration et performance intellectuelle Avoir un beau teint et une belle peau Perte de quelques kilos superflus Un confort digestif Une immunité plus forte Diminution des allergies, voire plus du tout selon le cas Un meilleur sommeil ce qui accentue tous les bienfaits listés Pouvez-vous faire une cure détox en préventif même si vous n'aviez pas de symptômes ? Oui, offrir à votre foie une pause détox de quelques jours 2 à 3 fois par an est une excellente habitude . Vous pouvez suivre un programme de jus frais de légumes verts, faire des monos-diètes ou encore des cures de plantes dépuratives. Comment nettoyer votre foie au printemps ? L’alimentation : Attention, on ne doit pas se lancer seul et sans précaution dans une « détox » . Il faut le faire en douceur, et en fonction de ses symptômes. Il ne faut jamais drainer votre foie si vous êtes en sous-vitalité . Mon rôle sera de déterminer si cette détox vous sera utile et bénéfique. Privilégier les aliments d’origine biologique pour limiter l’apport de pesticides Adopter une alimentation anti-inflammatoire pour éviter les allergies et éviter les produits laitiers, les protéines animales et le gluten. Consommer des aliments amers pour limiter l’inflammation du foie : artichaut, quinoa, asperge, roquette, radis, céleri, pamplemousse, pissenlit, chicorée… Remplacer les huiles industrielles et excès de graisses saturées (présentes dans les viandes rouges, de porc, l’huile de palme, donc biscuits industriels, les produits laitiers type beurre et fromage…) par des huiles bio de première pression à froid : noix, colza, sésame, olive, chanvre, lin, cameline… Remplacer les sucres industriels par des sucres complets : muscovado, rapadura, de coco… Remplacer les plats transformés et ultratransformés par des produits bruts, préparés maison Limiter la consommation de charcuteries, de viandes rouges, d’abats Diminuer voire supprimer la consommation d’aliments dévitalisant : le café par exemple Consommez des denrées bénéfiques comme : Chocolat à plus de 80% de cacao Ail Artichaut Romarin Radis noir Curcuma Brocolis Poireaux Mâche Betteraves Avocat Graines germées Petits poissons gras et noix La phytothérapie : La tisane de romarin permet de stimuler le pancréas, de faciliter la transformation des déchets et aider à l'élimination des toxines accumulées en décongestionnant le foie et la vésicule biliaire. La tisane de chardon Marie est indiquée pour régénérer les tissus abîmés du foie en renouvelant les cellules du foie. La tisane de fumeterre permet de stimuler la sécrétion et l’évacuation de la bile et de drainer le foie et la vésicule biliaire. Il est également possible de consommer ses plantes sous d’autres formes : en gélules ou en teinture-mère La chicorée est une plante qui participe à la décongestion du foie. Ses racines sont parfois consommées grillées en substitut du café L’ortie stimule les sécrétions de la bile grâce à ses nombreuses qualités nutritionnelles : oligoéléments, minéraux, vitamines… L’astragale est une plante originaire de Chine qui protège également le foie contre les substances nocives (alcool, tabac, produits industriels), participe à la régénération des tissus endommagés et améliore les fonctions hépatiques. NB : toujours vérifier le dosage des plantes ainsi que leurs contre-indications avant usage L’aromathérapie : HE de citron et de menthe poivrée qui luttent contre les problèmes intestinaux (digestion, constipation, brûlures d’estomac…) Les autres techniques Il est possible d’utiliser une bouillotte sur le foie. Le foie, organe le plus chaud du corps humain, fonctionne à une température moyenne de 41°C. La chaleur de la bouillotte va lui permettre d’optimiser son travail. Le pollen frais, riche en vitamine B et en acides aminés soufrés. Je vous recommande de consommer une eau peu minéralisée La réflexologie pratiquée sur la zone réflexe du foie au niveau du pied peut apporter également un mieux-être. Le jeûne pour mettre votre système digestif au repos . Cela facilite le nettoyage naturel de votre organisme. Consultez un naturopathe avant de vous lancer. Le foie et les émotions Il sera intéressant de se pencher sur le sens d’une maladie du foie. Qu’est-ce que votre corps veut vous dire, de quel message doit-on tenir compte ? Le foie est en médecine traditionnelle chinoise, l’organe associé à la colère et à la frustration . Que la colère soit exprimée avec excès ou au contraire refoulée, elle sera source de déséquilibre de votre Qi. Je vous conseillerai les techniques pour vous aider à mieux gérer vos émotions. Si cette énergie est faible, elle peut générer de l’impatience et des peurs, mais si elle est excessive, elle va provoquer de l’agressivité. En conclusion Prendre soin de notre foie aura des répercussions sur l’ensemble de notre santé. Soyons gentils avec cet organe qui travaille tout le temps sans relâche pour nous. Observons comme notre corps est bien fait, respectons ce que la nature a fait pour nous et collaborons avec notre organisme pour notre plus grand bien. Avant d’entreprendre une détox il faut s’assurer d’avoir assez de vitalité car le processus de détox est énergivore. L’idéal est de se faire accompagner. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Pourquoi il faut arrêter d'obliger les enfants à faire des bisous ou des câlins aux adultes.
« Alleeeezzzz vient faire un bisou à tataaaaaa » « Je vais être triste si tu ne me fais pas un câlin » « Comme tu n’es pas gentil avec moi et que je n’ai pas mon bisou, je ne vais pas te donner ton cadeau ! » Qui n’a jamais entendu ou prononcé ce type de parole lors de réunion de famille ? Faire un bisou à papy ou à une copine de maman, est-ce une obligation ? Les tout-petits émettent parfois un refus catégorique . Si les bonnes manières sont impératives, pourquoi imposer, contre leur gré , des contacts physique aux bambins dès le plus jeune âge ? Aujourd’hui, certains parents commencent à dire stop à la politesse forcée et laissent les enfants libres d’embrasser qui ils veulent. Pourquoi ça gêne les enfants ? Les adultes, pour les petits, ont des odeurs fortes : parfum, haleine, des physiques impressionnants ou bien une barbe qui pique. Un bisou oblige l’enfant à avoir un contact physique super-impliquant . Nous, les adultes, pouvons aussi ressentir cette gêne , mais nous l’avons intégré dans nos contraintes sociales. Personnellement, j’ai plusieurs mauvais souvenirs d’une arrière-grand-mère qui avait du poil dru au menton ou de cette grand-tante qui adorait me pincer les joues après que j’ai dû lui faire un bisou. L’enfant a peut-être aussi entendu ses parents critiquer ou dire quelque chose de pas gentil, sur tonton ou mamy par exemple, et il ne comprend pas pourquoi il devrait faire un câlin ou un bisou à cette personne. Les enfants ressentent le manque de sincérité . Il vaut mieux éviter trop d’hypocrisie sociale car les enfants ne parviennent pas à faire semblant. La politesse en guise de justification Dans notre culture et notre éducation, un câlin de la part d'un enfant est un signe de politesse tellement ancré qu'on ne l'a jamais remis en question. On choisit plutôt de risquer d'avoir un enfant qui pleure que de subir les reproches des autres adultes. S’entendre dire que notre enfant est mal élevé/poli nous fait penser aussitôt que nous avons échoué dans notre mission et que nous sommes des humains incompétents. « L'enfant est un miroir social. Plus il paraît poli, affectueux envers les autres, plus c'est gratifiant pour les parents. » DE HELOÏSE JUNIER, PSYCHOLOGUE SPÉCIALISTE DU JEUNE ENFANT Si l’enfant n'est pas d'humeur à baisoter sa grand-mère, il n'a pas à le faire. Même si elle lui a offert un cadeau. Un "merci" suffira. Les câlins et les bisous ne sont pas des marques de politesse ! La notion de consentement Obliger un enfant à faire un câlin ou un bisou n'est, certes, pas un viol, mais serait un non-respect de son consentement . Habituellement, on aborde le sujet du consentement qu’exclusivement pour les rapports sexuels. Cependant, ce concept n'est pas réservé uniquement à la sexualité. Forcer un tel comportement, c'est enfreindre le consentement de l’enfant, enfreindre ses limites. Si un enfant ne veut pas faire un bisou ou un câlin, ce n’est pas pour être impoli ou pour refuser votre tendresse. Il a sûrement une vraie raison. Le forcer ne lui donnera pas davantage envie d’embrasser vos proches. S'il persiste à refuser, on n'insiste pas et on attend de lui demander en privé de verbaliser la raison. En 2016, une journaliste américaine a fait un sujet sur CNN postant l’image d’une petite fille dont le message a fait le buzz " J'ai cinq ans. Mon corps, c'est mon corps. Ne m'obligez pas à faire des bisous ou des câlins. J'apprends la notion de consentement, et votre soutien me permettra de rester en sécurité pour le reste de ma vie " . Son corps, son droit de refuser L'enfance est une période cruciale de développement intellectuel : les schémas qui y sont intégrés auront un impact indéniable sur les comportements de l' adulte en construction . Un enfant, sous prétexte qu'il est enfant et qu'il doit obéir à l'autorité des adultes n'a pas le droit de dire "non". Obliger un enfant à faire un câlin peut avoir des conséquences psychologiques pour lui. Ce comportement de la part d'un adulte peut créer une confusion . Il peut se mettre à penser qu’il est normal qu’un adulte le touche sans lui demander la permission ou sans prendre en compte son refus. Lui dire et lui montrer qu'il peut refuser l'aide à développer son sens de l’autonomie et lui apprend la notion de respect de son corps . Apprendre pour ses relations futures L’enjeu est majeur : refuser de se forcer à embrasser, c’est apprendre dès le plus jeune âge à écouter ses ressentis , à tenir compte de ses besoins , à dire non , sans rendre des comptes. Sur le long terme, si l’enfant se force, il pourra avoir des difficultés à dire non une fois adulte. En accordant plus d’importance aux “bonjour”, “merci” et autres petits mots « magiques » l’enfant ne deviendra pas irrespectueux ou impoli. En respectant sa réponse vous envoyez les bons signaux, son “non” est écouté et respecté, il le reproduira donc plus tard dans sa relation aux autres. Proposer des alternatives Il existe beaucoup de façon de saluer quelqu’un sans un contact physique qui peut s’avérer intrusif. Un « check » poing contre poing, un hochement de tête, un baiser soufflé, un sourire ou un signe de la main. En conclusion Les câlineries, c’est quand même bon pour les enfants, non ? Oui avec les parents ou les personnes que l’enfant désigne ! Et surtout, ces rapprochements traduisent un élan du cœur. Il est à l'aise avec vous et se sent en sécurité. Il est prouvé que les câlineries (consentis) dopent la confiance en soi, aident à lutter contre le stress, bref à bien grandir ! Voici une petite vidéo pour mieux comprendre le refus de bisous : "J'aime Pas Les Bisous" https://www.youtube.com/watch?v=7Pm02Q3QLi4&t=2s Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.