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- Naturopathie : comprendre l'urine pour améliorer sa santé
Connaissez-vous l'uroscopie ? Il s'agit de l'examen visuel de l'urine pratiqué par les médecins. Dès l'Antiquité, il a été l'un des premiers outils de diagnostic. Hippocrate, premier grand naturopathe, a été un des premiers à associer un type d'urine à un type de maladies. L'urine c'est quoi ? L’urine est produite par les reins pour éliminer les déchets que l’organisme ne peut pas assimiler. Une fois formée, elle passe dans les uretères (deux conduits situés entre chaque rein et la vessie), avant de parvenir jusque dans la vessie , où elle est stockée jusqu’à évacuation . Elle est essentiellement composée d’eau (à hauteur de 95 %), ainsi que de divers composés organiques : • Sels minéraux : sodium, potassium, phosphore, magnésium, calcium et chlore. • Déchets azotés : urée, créatinine et acide urique • Acides : acide citrique, lactique, pyruvique et oxalique • Hormones, vitamines, enzymes en très faible quantité. La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. L’odeur normale est généralement plutôt neutre si vous buvez suffisamment (entre 1,5 et 2 litres par jour) et que vous videz votre vessie régulièrement. Pourquoi faire attention à vos pipis ? L'humorisme est l'une des sciences de la naturopathie qui considère que notre santé dépend avant tout de la qualité de nos humeurs (tous les liquides qui composent notre organisme). La couleur et l'odeur de vos urines me renseignent sur votre état de santé générale et sur la charge qui repose sur vos émonctoires reins et foie. En effet notre corps cherche à faire sortir au maximum au-dehors les déchets qui viennent l'encombrer à l'intérieur grâce aux mictions. Une modification de votre pipi n’est pas toujours grave. Observez votre urine pendant plusieurs jours, la plupart du temps, votre corps se guérit naturellement. Parfois, elle peut avoir une odeur forte et/ou une couleur. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Les couleurs L’hydratation Si votre urine est très claire le matin et dans la journée, cela signifie que votre consommation d'eau est trop forte. Le café, par exemple, est diurétique. Une trop forte consommation d'eau fatigue vos reins et augmente le volume de liquide évacué. Cela peut entraîner de la fatigue, des crampes ou de l’hypertension. Si vous buvez beaucoup d'eau car vous avez toujours la sensation de soif, vous pouvez être atteint de diabète sucré. Une couleur jaune fluo Cette couleur est souvent due à la consommation de compléments alimentaires à haute dose comme la vitamine C. Une couleur rose ou rouge Cela peut être dû à : Sang dû à un choc, une infection urinaire ou rénale ou d’un caillou Pigments alimentaires naturels (betterave par exemple) Colorants alimentaires artificiels présents dans votre dernier repas Une couleur marron Cette couleur peut indiquer la présence : De sang dû à un saignement du rein, uretère ou de la vessie De myoglobine excrétée après un grave traumatisme musculaire Une maladie hépatique avec rétention biliaire Une couleur noire L’urine peut apparaître noire en raison des pigments produits par un mélanome . Une couleur verdâtre ou bleutée Cela peut être dû à des bactéries comme pseudomonas aeruginosa dans le système urinaire ou certains médicaments (comme le bleu de méthylène). L’odeur L’alimentation L’odeur de nos pipis est fortement liée à notre alimentation. Certains légumes (principalement les asperges), la caféine et l’ail, par exemple, lui donnent une odeur plus distinctive. Certains médicaments peuvent aussi modifier son odeur, comme la prise de pénicilline. L’odeur disparaît quand la nourriture ou le médicament en question quitte le corps. La déshydratation Les pathologies qui peuvent entraîner un déséquilibre hydrique élevé incluent la fièvre, une maladie rénale, la diarrhée ou les vomissements. Si vous ne buvez pas assez d’eau, votre urine sera fortement concentrée et aura une odeur forte. Cela peut être un signe de déshydratation . Cela peut créer une inflammation des muqueuses de la vessie, ce qui entraîne un besoin fréquent de se rendre aux toilettes. Il faut faire attention de ne pas confondre les symptômes d’une déshydratation et celle d’une infection urinaire . La présence de bactéries asymptomatiques Un grand nombre de bactéries prolifèrent dans les voies urinaires, mais ne cause que dans de rares cas des problèmes. Elles sont connues sous le nom de bactériurie asymptomatique ou bactéries « amies » . Cela cause une forte odeur sans douleurs. Aucuns traitements antibiotiques sont nécessaires. Si vous avez des douleurs fréquentes à la miction, cela peut être une infection urinaire ou cystite . Café, cigarettes, alcool… Cela peut entraîner une odeur désagréable, surtout si vous avez fait des excès la veille. Odeur sucrée + miction très fréquente C'est un signe de diabète . Odeur de soufre Cela peut être dû à la digestion de certains aliments (oignon, ail, asperge, poisson...), ou encore à la prise de certains médicaments. Mais cela peut être aussi le signe : D’une déshydratation D’une infection urinaire D’un problème de foie D’un diabète (en raison de la formation de cétones) De fistules gastro-intestinales... Leurs aspects Elle mousse !!! Cela peut-être le fait soit d'un excès de protéines dans le sang ou d'un dysfonctionnement des reins. D'apparence laiteuse Cela indique l'on peut retrouver du chyle dans votre urine. Cela peut indiquer qu'une fistule entre les canaux lymphatiques et les voies excrétrices des reins. Les cystites Vous pouvez retrouver mon article consacré à ce problème sur mon blog. Voici un petit rappel de quelques conseils d'hygiène de bases pour réduire le risque d’infection et ses récidives : Boire suffisamment de liquides pour rester correctement hydraté Essayer d’éviter l’exposition prolongée de la peau avec le pipi (par ex. produits d’incontinence mouillés). Bien vider sa vessie à chaque miction S’essuyer de l’avant vers l’arrière aux toilettes, pour éviter de transférer les bactéries présentes dans les selles sur l’appareil urinaire. (Surtout pour les femmes) Éviter tout savon irritant sur la zone génitale sensible Sécher la peau délicatement après la toilette Les vertus de votre urine Antifatigue Certaines études ont montré qu'elle agirait comme un fortifiant . C’est cette théorie qui a donné naissance à une science : l’urinothérapie. Pour la peau Notre urine contient de nombreux nutriments et sels minéraux. Appliquée sur un coton, et en traitement local, elle ferait des merveilles contre les boutons et pour purifier la peau . Un de ses bienfaits les plus connus c’est sa capacité d’assainir une plaie et d'aider à la cicatrisation. Pour votre cœur Une enzyme présente dans l'urine, l'urikonase, est employée par l'industrie pharmaceutique pour combattre principalement les thromboses artérielles, des maladies susceptibles de provoquer des infarctus ou des AVC. Pour vos dents En raison de sa forte concentration en ammoniaque, l’urine à un fort pouvoir blanchissant . Les romains avaient coutume d’utiliser cette technique. Pour votre potager Il faudrait entre 1L et 3L d’urine par m² de jardin pour assurer un bon rendement. L’urinothérapie ou « amaroli » Beurk. Oui, là comme ça, on est tous d’accord, boire son pipi tout chaud du matin, ça peut paraître dégoûtant. Est-ce toxique ? Probablement pas, d’autant que l’urine est stérile (sauf en cas d’infection). Plusieurs personnes ont survécu à des situations dramatiques (naufrage, enfermement, etc) en la buvant, ne pouvant avoir accès à l’eau. Pour ses partisans, cette pratique permettrait de soulager voire de soigner certains maux comme l’asthme, les calculs rénaux, la constipation, la déprime, la diarrhée, la fatigue passagère, les maux d’estomac, les symptômes dus à la ménopause, la migraine… Le docteur Christian Tal Schaller met en garde les personnes suivant un traitement médical ou certaines drogues à élimination rénale : " Quand quelqu'un prend des médicaments chimiques, il ne faut pas qu'il consomme toute son urine, autrement il va augmenter sa dose de médicaments. Il doit donc commencer par de petites quantités ". Aujourd'hui, il n'existe aucune preuve médicale de l'efficacité thérapeutique de cette pratique ou d'effets néfastes pour l'être humain. Pour résumer L’odeur et la couleur de l’urine peuvent changer, cela peut être un indicateur important de nombreuses choses. La cause peut être anodine ou être le signe d’une déshydratation ou d’une infection. Fiez-vous à votre odorat et à votre vue pour déceler tout symptôme susceptible de vous éclairer – et au besoin, consulter un médecin. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Juillet : des recettes naturopathiques simples et savoureuses
« Souvent juillet orageux, annonce hiver rigoureux. » « Petite pluie de juillet ensoleillé, emplit caves et greniers. » « En juillet, mois d'abondance, le pauvre a toujours sa pitance. » Salade froide d’aubergines au cumin Ingrédients : 1 kg d’aubergines 5 gousses d’ail 2 cuil. à café de cumin en poudre 1 cuil. à dessert de paprika 3 cuil. à soupe de vinaigre 1 petit verre d’huile d’olive Sel Piment de Cayenne Huile pour friture Préparation : Épluchez les aubergines dans le sens de la longueur en enlevant seulement 3 ou 4 bandes de peau violette (pour éviter qu’elles ne se défassent à la cuisson). Faites-les cuire 15 minutes à la vapeur dans le haut d’un couscoussier ou dans un ustensile spécial pour la cuisson à la vapeur. Retirez-les encore fermes et égouttez-les. Coupez chaque aubergine en trois ou en quatre dans le sens de la longueur. Dans une sauteuse, faites frire les tranches d’aubergine dans l’huile de friture chaude. Égouttez sur du papier absorbant. Installez-les dans un plat creux. Dans une poêle, faites chauffer l’huile d’olive ; mettez l’ail haché à revenir quelques instants, ajoutez le paprika, le cumin, le sel et le Cayenne en poudre. Versez le vinaigre, laissez évaporer sur le feu 2 minutes puis verser cette sauce sur les aubergines. Laissez refroidir. Ce plat peut se conserver plusieurs jours au réfrigérateur ; vous pouvez donc le préparer à l’avance. Le + naturo L’aubergine : L'aubergine est laxative et diurétique, indiquée en cas de maladies cardiovasculaires, rénales, rhumatismales, gastro-intestinales. Elle est digestive et favorise la diminution du taux de cholestérol. Elle fait partie des légumes recommandés en cas de syndrome de l'intestin irritable, Le cumin : Il permet de lutter contre les flatulences, et assainit de manière globale et générale tout le système digestif. Il possède des vertus anti-inflammatoires. Il aide à réguler l'appétit, à stimuler le métabolisme et à brûler les graisses. Mijoté de bœuf léger aux petits pois et aux carottes Ingrédients : 600 g de bœuf maigre 10 carottes 200 g de petits pois écossés 1 oignon 2 c. à soupe de concentré de tomate 2 L d'eau 2 c. à soupe d'huile d'olive Sel, poivre Préparation : Pelez et émincez l'oignon. Pelez et coupez les carottes en rondelles. Coupez la viande de bœuf en morceaux. Faites chauffer l'huile d'olive dans une grande cocotte. Ajoutez les oignons, le bœuf, les carottes, les petits pois, du sel et du poivre puis laissez revenir pendant 10 minutes. Incorporez le concentré de tomate puis l'eau et laissez cuire à couvert à feu moyen, pendant 35 minutes. Mélangez bien en fin de cuisson puis servez sans attendre. Le + naturo : Les petits pois : Grâce à son apport en fibres, les petits pois permettent d'améliorer la satiété de vos repas, mais va aussi influer sur l'amélioration du transit intestinal. C’est une bonne source de protéines végétales. Riches en manganèse et en cuivre, ils nous protègent contre les attaques des radicaux libres, responsables du développement de cancers, de maladies cardiovasculaires et du vieillissement cutané. Le bœuf : Elle regorge particulièrement de vitamines B1, B2, B3 (PP), B5, B6, B9 et B12. La viande rouge en particulier est une bonne source de fer bien absorbable (fer héminique). Cake aux figues et aux abricots Ingrédients : 2 œufs 35g de sirop d’agave ou de coco 30ml d’huile de noisettes 200g de fromage blanc 0% MG 100ml de lait 100g d’amandes en poudre 100g de farine type 65 70g de farine complète bio 1/2 sachet de levure chimique 1 cuil à café d’extrait liquide de vanille 350g de figues 300g d’abricots Pignons de pin Préparation : Dans un récipient, fouettez les œufs avec le sirop d’agave puis ajoutez l’huile de noisette, le fromage blanc, le lait, fouettez. Incorporez les amandes en poudre, les farines, la levure, l’extrait de vanille. Préchauffez le four TH.6 (180°). Versez la pâte à cake dans un moule à tarte de 20cm de diamètre. Coupez les fruits en deux et disposez-les sur la pâte. Parsemez les pignons de pin. Enfournez et laissez cuire environ 35 à 40 minutes. Quand le gâteau est cuit, sortez-le du four et laissez-le bien refroidir avant de le démouler. Le + naturo : Les figues : Elle lutte contre le stress oxydant, contre les dysménorrhées, contre les troubles musculaires. Elles sont tonifiantes et reminéralisantes. On y retrouve un grand nombre de vitamines du groupe B. Les abricots : La chair de l'abricot est riche en vitamine A, C et E, mais aussi en oligo-éléments tels que le zinc, le potassium, le phosphore, le magnésium, le fer et le cuivre. Il aide à éliminer les toxines et à réguler le transit intestinal grâce à sa forte teneur en fibre. Sa consommation régulière permettrait de préserver une bonne vue le plus longtemps possible et de favoriser le teint clair. Bon appétit Ses recettes ont été reprises sur internet. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Conseils de naturopathe pour vivre votre été pleinement
Les jours et les mois défilent et nous sommes déjà en été. Les yeux rivés sur son téléphone, tante Simone recherche où elle pourrait passer ses prochaines vacances. Son critère principal : le soleil. Pourquoi pas la Bretagne, après tout il n’y pleut pas toute l’année. La Tunisie à plus de chance d’être ensoleillée en cette saison, mais tante Simone à peur de monter dans un avion. Elle s’est même déjà acheter un super maillot de bain pour cette occasion. Vous aussi vos billets sont réservés ainsi que votre location estivale, Monsieur à de nouveaux bermudas et Madame trois nouvelles petites robes fleuries. Les enfants ne veulent pas mettre leurs cahiers de devoirs d'été dans leurs valises, si avec un peu de chance, on pouvait les oublier. (Les cahiers... Pas les enfants…) Mes 10 indispensables, qui iront dans votre trousse naturo 100% naturelle. De l’arnica En gel, en macérat huileux ou en baume l’Arnica soulagera en un rien de temps les bosses, contusions, hématomes, œdèmes ou foulures grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques puissantes. Privilégier l’utilisation de l’arnica par voie externe. Il est toutefois déconseillé de l’appliquer sur une plaie ouverte. Du baume du tigre Le baume du tigre (rouge) est un remède chinois qui soulagera vos douleurs ou raideurs musculaires ou articulaires (contractures, torticolis, courbatures…) grâce à son action anti-inflammatoire, antalgique, mais aussi décontractant musculaire. En application externe uniquement et jamais sur les muqueuses. De l’argile verte L’argile verte vous rendra service en cas d’entorse, de tendinite, de petites plaies (bien nettoyées) ou pour calmer les inflammations cutanées. Privilégier la version en tube (plus pratique à transporter partout) qui s’applique en cataplasme. Laisser poser sur la zone pendant de 20min à 1h (selon la zone) entouré d’un linge humide. L’aloe vera L’aloe vera hydrate intensément, apaise et protège la peau. Elle permettra d’apaiser les coups de soleil, les brûlures et facilitera la cicatrisation des petites plaies. Elle pourra également faire office de crème hydratante pour le visage et le corps. Privilégiez la forme en baume ou en tube. Du charbon végétal Votre meilleur remède contre les indigestions, intoxications alimentaires, ballonnements… Il absorbe toutes les toxines sur son passage afin de retrouver votre confort digestif. À prendre sous forme de poudre (plus efficace) en gélule (plus pratique) à distance des repas et prise de médicament. Du romarin Une infusion de romarin à de multiples propriétés. Elle sera efficace en cas de digestion difficile, de fatigue du foie, d’abus d’aliment trop gras ou trop riche. Le romarin vous redonnera vigueur et vitalité, et remplace à merveille le café du matin. Vous pourrez continuer à profiter des apéros entre amis (L’abus d’alcool reste quand même dangereux pour la santé). De la propolis Un des meilleurs antibiotiques naturels, la propolis sera votre alliée contre tous types d’infections en stimulant et en renforçant votre système immunitaire tout en combattant les bactéries, virus et autres champignons. À utiliser dès les premiers signes de faiblesse (rhume, maux de gorge, fièvre…) sous forme de gomme à mâcher ou compte-goutte. De la menthe poivrée Cette huile essentielle soulagera vos troubles digestifs (Ne pas dépasser 3 gouttes d’HE par jour). Elle chasse les maux de tête (une goutte pure sur les tempes) ou le mal des transports (en olfaction ou 4 à 6 gouttes pour une voiture entière à répartir sur les tapis de sol). Elle soulage également les jambes lourdes (diluer 1 goutte d’HE de Menthe Poivrée dans 9 gouttes d’huile végétale, et masser vos jambes de bas en haut. Maximum 3 fois par jour). De la lavande aspic En huile essentielle, elle sera très efficace contre les piqûres ou les démangeaisons grâce à ses propriétés antiprurigineuses, anti-inflammatoire, cicatrisante et régénérante. Appliquez 1 goutte pure sur les piqûres plusieurs fois par jour. Comme elle a également des propriétés relaxantes, elle vous aidera à vous endormir sereinement en mettant quelques gouttes sur votre taie d’oreiller ! Du tea tree L’huile essentielle de tea tree ou d’arbre à thé est très polyvalente et ultra-efficace. Il est antiseptique, désinfectant, bactéricide, fongicide et antiviral. Appliquez 1 goutte pure en application locale (ex : bouton) ou diluer 2 à 3 gouttes 3 fois par jour dans 6 gouttes d'huile végétale neutre pour une zone plus étendue (ex : le torse). Votre trousse de secours naturelle est prête, voici maintenant quelques astuces pour votre bien-être Comment bien profiter de ses congés d'été Ce merveilleux soleil et ses bienfaits L’exposition au soleil est indispensable à l’assimilation de la vitamine D par l’organisme. 75% des Français présentent des carences en Vit. D. Cette vitamine est bénéfique pour notre organisme et principalement pour les os, les muscles et le cœur. L’insuffisance de Vit. D entraîne des risques d’ostéoporose, de chutes (chez la personne âgée) et des syndromes douloureux chroniques. Évidemment, il ne s’agit pas de vous faire griller le corps des heures durant. Une dizaine de minutes d’exposition (jusqu’à 30 minutes pour les peaux foncées) par jour cet été sans écran solaire (afin que les rayons UV pénètrent dans votre peau) suffisent à votre organisme pour faire le plein de vitamine D pour tout le reste de l’année. Avant et après, c’est ombre ou protection, sans exception. Limiter votre exposition au soleil le matin avant 11h ou le soir, quand les rayons sont moins puissants. Le soleil influence aussi notre humeur. Il y a en effet une corrélation entre le manque de vitamine D et la dépression. La lumière naturelle freine la sécrétion de mélatonine, qui en trop grosse quantité, est responsable de la dépression saisonnière. Se protéger naturellement On vient de voir que d'un côté le soleil est bon pour vous. Cependant, en excès, il est extrêmement néfaste et augmente le risque de cancer de la peau. Certaines substances chimiques présentent dans les écrans solaires sont déjà interdites dans certains endroits du monde. D’autres sont sous haute surveillance. C’est le cas de l'octocrylène qui est connu pour ses effets néfastes pour l'environnement et l’écosystème marin mais en plus il est fortement soupçonné par l’anses d’être en perturbateur endocrinien. Pour que protection solaire rythme avec protection de votre santé globale, je vous propose une recette d'écran solaire. Ingrédients pour une crème solaire à indice SPF25 30 g d’huile végétale de votre choix (olive, coco, sésame…) 30 g de beurre végétal de votre choix (karité, prune…) 1 cuillère à soupe et demie de poudre d’oxyde de zinc sans nanoparticules (protection contre les rayons) 30 g de cire d’abeille (conservation & action waterproof) 1/2 cuillère à café de vitamine E (conservation) Ustensiles à prévoir Une casserole Un récipient résistant à la chaleur pour le bain-marie Un petit pot en verre ou un ancien stick de déo vide (bien nettoyer et désinfecter) Préparation Placez l’huile, le beurre végétal et la cire d’abeille dans un récipient résistant à la chaleur et faites fondre au bain-marie. Coupez le feu et retirez la casserole, puis ajoutez l’oxyde de zinc et la vitamine E. Mélangez bien pour éviter les grumeaux (l’oxyde de zinc est un peu récalcitrant). Transvasez le mélange dans le récipient de votre choix. Laissez poser au moins 7 heures (ou toute une nuit) à température ambiante afin que le mélange se solidifie. Plus vous mettrez d’oxyde de zinc, plus votre indice de protection sera élevé. Toutefois, vous ne sauriez obtenir un écran total haute protection à l’image des 50 + du commerce… Prenez vos précautions et appliquez cette crème toutes les heures et après chaque baignade. Les peaux claires y attacheront un soin tout particulier. En plus des conseils vus précédemment, portez de bonnes lunettes suffisamment couvrantes et un chapeau qui protège la nuque. Astuce si, de mésaventure, vous aviez un coup de soleil 1 ou 2 gouttes d’HE de lavande vraie dans du gel d’aloe vera, à étaler généreusement. Nourrissez ensuite votre peau avec une huile végétale (coco, monoï, par exemple). Le macérât huileux de millepertuis fonctionne aussi, mais utilisez le soir car il est photo sensibilisant. Et les moustiques ? C’est un peu la plaie de l’été, et l’on a tendance à se réfugier vers des antimoustiques en spray. Erreur. La toxicité de ces produits est énorme. Sachez que les moustiques sont attirés par le dioxyde de carbone dégagé par l’expiration et par la sueur. Vous ne pourrez donc a priori jamais (sans vous en remettre à des produits chimiques néfastes) les éviter totalement. Comme la citronnelle fait débat, testez plutôt l’HE d’eucalyptus citronné. Vous pouvez en mettre au creux du poignet, en imbiber un mouchoir ou mélanger deux gouttes à votre crème hydratante corporelle. BAUME ANTI MOUSTIQUE NATUREL Pour 100g : 30g de beurre de karité 20ml d’huile végétale de noyaux d’abricot 15 gouttes d’HE d’eucalyptus citronné 15 gouttes d’HE de lavande vraie Une casserole Un petit pot /contenant pour le baume Une cuillère Une balance ultra-précise Réservé aux plus de 3 ans. Pas les femmes enceintes. À conserver au frais et utiliser rapidement après fabrication. Fais fondre doucement au bain-marie, le beurre de karité (entre 35 et 40 degrés) durant 2 à 5mn. Le sortir du bain-marie et ajouter 15 gouttes d’HE de lavande vraie. Ajoutez ensuite 15 gouttes d’HE de citronnelle de Java. Ajoutez ensuite les 20ml d’HV de noyaux d’abricot. Remuez légèrement. Faire ensuite refroidir le tout au réfrigérateur pendant au moins 1h. Une fois solidifié, fouettez-le avec une fourchette jusqu’à obtenir une texture crémeuse. Prélevez une noisette et appliquez en massage circulaire sur la peau. Faites la sieste Dans le triptyque santé magique, on trouve l’alimentation, l’exercice physique et le sommeil. Si vous dormez mal le reste de l’année, les congés d’été peuvent permettre de récupérer. Normalement ne pas avoir le réveil le matin, vous permet de mieux récupérer. Mais vous pouvez aussi vous octroyer une sieste. Après le repas, reposez-vous. Cinq minutes ou deux heures, peu importe. Je préfère conseiller la sieste à la grasse mat’ car elle respecte davantage la chronobiologie. Et n’oubliez pas que si vous dormez, c’est que vous en avez besoin. « L’Être humain est programmé pour s’endormir vers 14 heures » Michel Tiberge, neurologue au centre du sommeil de Toulouse. Si vous avez du mal à vous laisser aller dans les bras de Morphée, optez pour un instant de relaxation. La méthode la plus simple pour recharger vos batteries : installez-vous confortablement assis ou allongé, fermez les yeux, respirez profondément et concentrez-vous sur votre respiration pour ne penser à rien. Préférez la mer à la piscine Les piscines privées ou publiques sont dans leur immense majorité entretenues au chlore et même bien dosé, il est nocif pour l’organisme. En plus de l’irritation des yeux et du dessèchement de la peau qu’il provoque, des chercheurs ont prouvé la prévalence de trouble respiratoire chez les personnes travaillant au bord des piscines. À l’inverse, l’eau de mer a tout bon : Effet astringent du sel, Cure d’oligo-éléments, (calcium, magnésium, phosphore, potassium, fer...) L’eau fraîche redonne tonicité à la peau, soulage les jambes lourdes et autres troubles circulatoires. Détente musculaire grâce au brome. Évitez de préférence les plages bondées ou les baignades après une averse et vérifiez la qualité de l’eau de la zone. Un petit conseil pour vous permettre de bien assimilés les minéraux : ne pas prendre de douche immédiatement après la baignade ! L’idéal est de patienter trois ou quatre heures. L’eau de boisson Prendre soin de soi en été, c’est aussi bien s’hydrater en buvant environ1,5L par jour. Si vous n’aimez pas le goût de l’eau, vous pouvez y ajouter : un peu de jus de citron ou d’orange, des feuilles de menthe, des rondelles de concombre, des fruits rouges… Vous pouvez aussi consommer des infusions. Il vaut mieux boire avant les repas que pendant, pour ne pas ralentir la digestion en diluant le bol alimentaire. Vivre de fruits Privilégier les fruits et les légumes de saison pour faire le plein de vitamines, de minéraux et d'antioxydants. - Légumes : concombres, tomates, aubergines, courgettes, poivrons, haricots verts, épinards, salades, radis… - Fruits : petits fruits rouges (cerises, fraises, framboises, mûres, etc.), abricots, pêches, nectarines, pastèques, melons, prunes, raisins, kiwis, figues… L’été étant propice aux crudités et salades variées (riches en micronutriments) vous augmenterez naturellement votre consommation d’oméga 9 et oméga 3, en assaisonnant vos plats avec de l’huile d’olive, de lin ou de noix. Profiter du contact avec la nature Maximiser vos contacts avec les éléments vitalogènes : marcher pieds nus sur le sable, dans la mer et dans la rosée matinale, se balader en forêt, prendre des bains de soleil (aux heures recommandées !). Profitez de ce moment en pleine conscience, en respirant calmement et en appréciant les sensations sur vos pieds. La marche en forêt et le contact avec les arbres sont eux aussi prouvés comme favorisant la détente et la relaxation. En montagne ou dans les Landes, les aiguilles des pins (le terpène) aident à mieux assimiler l’oxygène au cœur de nos cellules. Des vêtements naturels qui libèrent votre corps. Il est souvent impossible de venir travailler en tong-bermuda, pourtant si confortable par grande chaleur. Les vacances c’est aussi l’occasion de ne plus réfléchir à la tenue parfaite pour la prochaine réunion avec la DRH. L’été, votre corps a besoin de respirer et de libérer naturellement sa transpiration... Les tenues décontractées et un peu amples permettent de mieux vivre la chaleur ! Les matières naturelles ont un effet thermorégulateur très efficace, comme le lin et le chanvre. Brume aromatique pour rafraîchir votre corps Concoctez votre propre brumisateur parfumé. Dans un flacon vide d’eau florale (200 ml), mélangez : 100 ml d’eau peu minéralisée (pas d’eau du robinet, chargée en calcaire et métaux lourds), 100 ml d’eaux florales. Vous pouvez utiliser 40 ml d’hydrolat bio de fleur d’oranger (pour l’odeur calmante et l’effet apaisant sur les peaux enflammées), 30 ml d’hydrolat bio de rose de Damas (adoucissant pour les rougeurs et les irritations) et 30 ml d’hydrolat bio de tilleul (vertus calmantes pour les peaux sensibles et pour illuminer le teint). Un mélange à conserver bien au frais pendant deux semaines maximum et à vaporiser sur le visage et le corps aussi souvent que nécessaire ! J’espère que vous passerez de bonnes vacances grâce aux conseils dans cet article. Encore un dernier pour le retour au travail. Un gommage pour prolonger votre joli bronzage Effectuez ce soin deux à trois fois par semaine avec un gant de kessa (en boutiques bio), à sec avant la douche. Une bonne astuce pour garder la peau très douce, stimuler ses défenses et obtenir un bronzage plus homogène, plus durable. Histoire de prolonger encore de quelques jours votre teint estival. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Insomnie : les solutions naturelles de la naturopathie à la rescousse de votre nuit
Cela fait 3 semaines que tante Simone ne dort pas bien la nuit. Une fois dans son lit, elle pense et repense à ce que son patron lui à dit. Au milieu de la nuit, elle se réveille avec une impression d’angoisse au creux du ventre. Alors forcément, tante Simone n’est pas d’humeur joviale dans la journée, ce qui n’arrange rien à ses soucis. Elle refuse de prendre des somnifères, mais elle souhaite ardemment retrouver une qualité optimale de sommeil. Voici les explications et conseils que je pourrais lui donner pour passer une meilleure nuit. Tout d’abord, Qu’est-ce que c'est que "mal dormir"? L’insomnie est le manque de sommeil. Nous n’avons pas tous et toutes les mêmes besoins de sommeil, mais il y a insomnies quand cela provoque des altérations dans le quotidien : la fatigue et l’irritabilité. L’insomnie n’est pas une cause, mais une conséquence. Les troubles du sommeil les plus fréquents sont : L’insomnie occasionnelle ou transitoire : 1 Français sur 5 en souffre. Les signes sont des difficultés pour s’endormir qui s’accompagnent de réveils nocturnes et de difficultés pour se rendormir. Elle ne dure que quelques nuits et peut être causée par un événement stressant, un environnement qui n’est pas propice au sommeil, une maladie ou à la consommation de nourriture et de boissons déconseillées le soir. L'insomnie chronique : elle devient chronique lorsqu’elle dure depuis au moins trois mois et que la personne présente trois épisodes d’insomnie par semaine. Ce phénomène concernerait environ 10 % des Français. Les conséquences Un mauvais sommeil de 3 jours dû à un stress lié à un examen n’aura pas les mêmes conséquences qu’une insomnie chronique qui dure depuis 3 semaines. La première conséquence est une grande fatigue. Cet épuisement à des conséquences sur votre vie sociale, familiale et professionnelle. Elle peut aussi causer : Une réduction de vos défenses immunitaires. Vous étés donc plus vulnérables aux virus. Des difficultés cardiaques, de l’hypertension, des inflammations cardiaques. Des sautes de l’humeur, une mauvaise gestion des émotions. Des troubles alimentaires. Un dérèglement de la concentration, de la mémoire, de la vigilance et de l’apprentissage… Les causes : Elles sont nombreuses, elles peuvent être : Environnemental (bruits, lumière), Le stress et les inquiétudes, Les perturbations digestives, hormonaux, neurologiques, respiratoires (toux, rhumes), Certaines maladies, L’apnée du sommeil, Des douleurs, Le syndrome des jambes sans repos, Les troubles menstruels, La dépression. Les différents types d’insomnies : L’insomnie d’endormissement : La raison est principalement liée à des facteurs psychologiques et émotionnels : L'activité cérébrale est plus intense au moment de s'endormir en cas de préoccupations, de stress, ou de journées agitées. En médecine chinoise, l'incapacité à s'endormir est associée à des problèmes rénaux. Non pas qu’il soit malade (ça seulement votre médecin peut le diagnostiquer) mais qu’il a besoin d’un petit coup de pouce ! Le sommeil hachuré : On s’endort plutôt facilement et on se réveille sans aucune raison puis on se rendort puis on se reréveille et ainsi de suite. La cause ici c’est l’estomac, c’est le signe d’aliments qui fermentent dans l’estomac, il n’arrive pas à digérer. Réveil nocturne à la même heure : En médecine chinoise, la plage horaire à laquelle nous nous réveillons correspond à un organe particulier, à un trouble particulier… – 23h à 1 h du matin : cette tranche horaire est consacrée au stockage d’énergie, la vésicule biliaire est en cause ! Celle-ci fonctionne mal et aurait tendance à stocker les mauvaises graisses. – De 1h à 3 h, c’est l’étape de la détox de l’organisme. Se réveiller à cette heure est signe que le foie est hyperactif à besoin d’être soulagé. – De 3h à 5h du matin, c’est les poumons qui sont mis en questions. Se réveiller pendant cette étape est signe de poids sur l’organisme : Soit dû à des difficultés respiratoires, Soit dû à une cause psychique, des soucis liés à l’affectif, une émotion oppressante, de la tristesse. – Après 5h : c’est un signe de perturbations digestives, d’une mauvaise élimination des toxines par le gros intestin. Que faire en cas d’insomnie ? Voici quelques conseils élémentaires. Il est intéressant de chercher les causes, avant de prendre des compléments alimentaires. En effet, certains éléments, parfois insoupçonnés, de votre hygiène de vie peuvent être en cause et vous empêchent de profiter d'une bonne nuit de sommeil : Les ondes électromagnétiques (appareils connectés) dans votre chambre ; Vos écrans et les lumières bleues ; Votre stress à l’approche de l’heure du coucher ; Un rythme irrégulier de coucher et de lever ; La consommation de protéine le soir, car elles sont énergisantes ; Le café après 15 heures ; L’alcool en fin de soirée ; Votre consommation de tabac (si vous êtes fumeur). Et la sieste dans tout ça ? Il est recommandé de faire une sieste de 20 minutes maximum par jour. La sieste normalise les rythmes biologiques du corps, permet de recharger les batteries, de faire redescendre la pression. Le simple fait de fermer les yeux pendant ce laps de temps peut suffire : au travail, dans sa voiture, sur l’herbe… L’alimentation et la qualité du sommeil Les aliments à privilégier pour un sommeil de qualité En naturopathie, l’alimentation est centrale. Pour bien dormir, un acide aminé vous accompagne : c’est le tryptophane. Il vous aide à produire l’hormone du sommeil. Afin d’assimiler correctement le tryptophane il est indispensable de l’associer : À du magnésium (effets décontractant) À de la vitamine B6 (stimule la production de certains neurotransmetteurs) À de la vitamine B9 (participe à la fabrication de la sérotonine) Avec du fer (pour éviter l’anémie ennemie de votre sommeil) Avec des oméga3 (facilitent la production de sérotonine) Les aliments à éviter pour favoriser le sommeil Pour aider au bon fonctionnement du foie et des reins et donc avoir un bon sommeil, évitez le soir : Les plats riches en graisses et industriels Les protéines animales, les sucreries et les excitants Privilégier la dissociation alimentaire Préférez les légumes cuits, les protéines végétales Les bienfaits des plantes sur le sommeil Phytothérapie : Vous pouvez les boire en tisane, ou en teinture mère (que vous trouverez en pharmacie). Ne plus boire de tisane, du moins après 17h et surtout en cas de réveils nocturnes. Les grandes plantes du sommeil sont : La valériane : Elle vous aide à trouver le sommeil. Si vous êtes une personne anxieuse, cette plante saura vous calmer ; La passiflore : anxiolytique naturel puissant, elle vous permet de lutter contre l’agitation, l’anxiété. Si vous êtes souvent stressé, il s’agit là d’une alliée indispensable ; Le tilleul : cette plante peut être consommée sous forme de bourgeons ou de tisane. Le tilleul permet de faciliter l’endormissement et d’améliorer la qualité de votre sommeil ; La mélisse : c’est un antistress efficace, qui vous aide également à digérer ; L’escholtzia : La fleur idéale pour apaiser les tensions. Elle vous accompagne vers un état de détente et de sommeil ; La mélisse : très intéressante pour les problèmes de sommeil accompagnés de problèmes digestifs. Griffonia : aide pour les taux trop bas de sérotonine ; La camomille allemande ; elle à un effet sédatif pour un endormissement rapide ; La gemmothérapie : Macération de bourgeons de tilleul : Il apaise le système nerveux en plus d’être antispasmodique. Il est aussi possible de le donner aux enfants sur qui il est très efficace contre les angoisses nocturnes par exemple. À associer avec le figuier pour un travail complet sur la nervosité. Les fleurs de Bach pour arrêter « le petit vélo dans la tête » Dans la méthode originale des Fleurs de Bach, deux en particulier se révèlent utiles pour les troubles du sommeil : le Marronnier Blanc (White Chestnut) et le Marronnier Rouge (Red Chestnut). Le Marronnier Blanc (White Chestnut) Il est particulièrement bénéfique pour calmer les pensées obsessionnelles et les préoccupations incessantes. Cette fleur est souvent recommandée lorsque l'esprit est envahi par un flux incessant de pensées. L'élixir floral de Marronnier Blanc est conçu pour apaiser l'esprit agité et induire une tranquillité mentale. Il aide à libérer les pensées obsessionnelles et à instaurer un calme intérieur. Le Marronnier Rouge (Red Chestnut) Il est bénéfique pour les troubles du sommeil, notamment ceux liés à l'anxiété et aux inquiétudes excessives pour les autres, il peut aider à apaiser ces craintes. Le peuplier tremble (aspen) Il agit contre les peurs qui ne s’expliquent pas et qui vous rongent. Il convient également aux enfants et adultes qui font des cauchemars ou qui souffrent de terreurs nocturnes. Les huiles essentielles : comment prennent-elles soin de votre sommeil ? L’huile essentielle (HE) de lavande fine est incontournable. Vous pouvez la diffuser ou placer quelques gouttes sur l’oreiller. L’HE de marjolaine coquille : elle calme le système nerveux, et apaise les états d’agitation, l’anxiété. Vous pouvez placer 10 gouttes dans un savon liquide que vous verserez dans votre bain avant d’aller vous mettre au lit. L’HE de petit grain bigaradier : elle est connue pour calmer le système nerveux, et le rythme cardiaque. De ce fait, elle vous aide à calmer vos angoisses, détendre vos muscles, et à favoriser votre sommeil. L’HE de bergamote : anti-stress puissant qui vous aide à vous apaiser. L’HE de camomille Romaine : elle est appréciée pour ses puissantes propriétés calmantes et anxiolytiques. En synergie pour calmer vos angoisses : utiliser de la marjolaine + de la camomille romaine + de la lavande vraie, en diffusion pendant 15 mn toutes les heures. En bonus, des astuces complémentaires pour dormir comme un bébé Le linge de lit : Il peut jouer un rôle essentiel sur la qualité de votre sommeil. Évitez les matières synthétiques, qui ne laissent pas circuler l’air, et qui favoriseront la transpiration nocturne et privilégiez les matières naturelles comme le coton ou le lin. L’oreiller : Le coussin sur lequel vous posez votre tête vous aide à aligner votre corps tout entier. Plusieurs critères comptent : la hauteur de l’oreiller, son garnissage, et son niveau de souplesse / fermeté. Pour des douleurs aux cervicales, au dos, à la tête ou aux épaules, les oreillers à mémoire de forme sont les plus appropriés. Le garnissage doit dépendre de vos éventuels problèmes de santé comme par exemple les allergies aux acariens, La couverture lestée : Une couverture lestée pour adulte, enfant ou personne âgée exerce une légère pression sur le corps, car le poids est réparti sur toute la surface. Il a été observé au cours d’études scientifiques que cette pression fait baisser la tension chez la plupart des utilisateurs. Ce type de pression est d’ailleurs utilisée dans le milieu médical, pour réduire le stress de certains patients. Le rituel du soir : Il vous aidera à lutter contre les problèmes d’endormissement. Pendant l’heure qui précède votre coucher, place aux activités apaisantes, comme la lecture, le dessin, la musique, la couture. Éloignez les écrans, qui génèrent de la lumière bleue : elle perturbe la production de l’hormone du sommeil. Tamisez les lumières, afin d’envoyer à votre cerveau des signaux indiquant que l’heure du coucher approche. Pendant les 5- 10 minutes qui précèdent votre sommeil, tournez-vous vers la méditation, les exercices de cohérence cardiaque, la sophrologie, les étirements doux de vos muscles, les automassages. L’objectif ? Vous aidez à vous apaiser, à entrer dans un état de calme pour favoriser l’arrivée du sommeil. Quelles sont les contre-indications : Pour la phytothérapie, les huiles essentielles et les bourgeons dont les effets sont plus puissants, l’avis d’un professionnel de la santé est requis. Les huiles essentielles et les macérats de bourgeons sont déconseillés aux femmes enceintes et allaitantes. Certains principes actifs interagissent également avec certains médicaments. Les fleurs de Bach, par contre, ne présentent pas actuellement de contre-indication. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Juin : des recettes naturopathiques simples et savoureuses
Juin (La ronde des mois) Ce sacré petit mois de Juin Couvert des couleurs d'arlequin, Nous conduit vers l'été, doucement, Allongeant les jours discrètement. Les averses, fréquentes, nettoient la nature Et laissent, derrière elles, un ciel d'azur. Exaltant, des parfums enivrants Dans un univers transparent. Et, pourtant l'on sait sans aucun doute Que, quand Saint Barnabé, sous la céleste voûte Coupe le pied de ce pauvre Saint Médard L'été somnolent n'est jamais en retard. Et sous un soleil chaud et éclatant En ce dernier mois du printemps S'épanouie, la fête de la musique Nous entraînant, dans une ronde magnifique. Dominique SAGNE Gaspacho tomate, poivron et concombre Ingrédients : Un demi concombre 1 poivron rouge 5 tomates 50 g de pain de mie Un demi oignon 2 gousses d’ail 10 cl d’huile d’olive 3 cl de vinaigre de Xérès 1 branche de menthe fraîche Un demi piment des oiseaux 10 g de sucre en poudre Sel et poivre Préparation : Éplucher et laver le concombre et l'oignon. Tailler le concombre, l'oignon et les tomates en gros morceaux. Émincer l'ail après l'avoir épluché et retiré le germe central. Épépiner le poivron et le piment, puis les couper en lamelles. Hacher la menthe. Émietter le pain de mie dans un bol, puis le mélanger avec l'huile d'olive et le vinaigre. Verser dans le bol d'un mixeur tous les légumes et les herbes. Ajouter le concombre, la mie de pain avec l'huile, le vinaigre et le sucre. Rectifier l'assaisonnement, mixer finement puis placer au réfrigérateur. Servir très frais dans des assiettes froides Le + naturo : Le poivron : Le poivron est très riche en vitamine C, quelle que soit sa couleur. Il continue à fournir des quantités très importantes de vitamine C même une fois cuit. Cette vitamine intervient dans le système immunitaire, la formation du collagène, le système nerveux, est antifatigue et améliore l'absorption du fer. Le concombre : Le concombre est source de vitamine K qui joue un rôle important dans la coagulation sanguine et la minéralisation des os. Il permet une hydratation immédiate de la peau, ce qui lui donne un coup d'éclat. Tarte aux blettes, poulet, jambon et mozzarella Ingrédients : 1 Pâte feuilletée 1 kg de blettes 200g de mozzarella 160 g de blanc de poulet 75 g de jambon 1 oignon 2 œufs 1 tomate Crème épaisse Farine Parmesan Basilic Huile d’olive Sel et poivre Préparation : Préchauffez votre four à th.6-7 (200°C). Lavez, épluchez puis découpez en petits morceaux les blettes (aussi bien le blanc que le vert). Épluchez, lavez puis émincez votre oignon. Mettez ensuite une sauteuse au feu et faites-y chauffer 1 filet d’huile d’olive. Laissez revenir le blanc des blettes avec l'oignon durant 10 min. Incorporez ensuite le vert, puis poivrez et salez. Laissez de nouveau cuire pendant 10 min. Au terme de cette cuisson, retirez-les du feu et égouttez-les. Sur votre plan de travail, découpez le jambon en dés et le blanc de poulet en petits morceaux. Prenez ensuite un saladier. Versez-y la crème épaisse, ajoutez les œufs et, fouettez. Incorporez ensuite la farine que vous aurez préalablement tamisée, puis le parmesan, le basilic, le jambon et enfin le blanc de poulet. Découpez la mozzarella en 5 rondelles et mettez-les de côté. Découpez ensuite le reste sous formes de petits cubes puis ajoutez-les à la préparation et mélangez. Vérifiez que vos blettes ont tiédi, et incorporez-les. Étalez votre pâte dans le moule et versez la préparation dessus. Lavez, et découpez la tomate en fines tranches (10 environ), puis tranchez en 2 les rondelles de mozzarella. Ensuite, disposez les tranches de tomates sur la tarte et poivrez. Recouvrez de mozzarella. Enfournez pendant 50 min. Le + naturo : Les blettes : La blette pourrait être largement mise sur le plan des superaliments. Elle regorge de vitamine K qui participe au fonctionnement de la coagulation, de vitamine A (santé des yeux et des os, bon fonctionnement immunitaire) et de vitamine C (antioxydant, bonne santé osseuse et musculaire). C’est un antidiabétique reconnu, car elle augmente la sécrétion d'insuline tout en améliorant le contrôle de la glycémie. La mozzarella : C’est une bonne source de zinc, de vitamine E, de protéines, de calcium, de phosphore et en vitamines hydrosolubles (B1, B2, B6 et la niacine). La mozzarella contient également des bactéries qui agissent comme des probiotiques, notamment des souches de Lactobacillus casei et de Lactobacillus fermentum. Crumble fraises groseille cassis Ingrédients : 100 g de framboises 100 g de Cassis 100 g de groseilles Glace à la vanille 100 g de fraises 1 jaune d’œuf 50 g de poudre d'amandes 50 g de sucre en poudre ou sucre semoule 50 g de farine 50 g de beurre Préparation : Dans un saladier, mélanger le sucre, la poudre d'amande, 40g beurre, la farine et le jaune d'œuf. Écraser la pâte entre vos doigts pour obtenir des "miettes". Étaler les sur une plaque allant au four. Faire cuire au four 10 minutes (th. 6). Pendant ce temps, laver et équeuter les fruits. Dans une poêle, faire revenir les fruits 4 ou 5 minutes dans le restant de beurre. Dans des coupes individuelles, déposez une boule de glace à la vanille, répartir les fruits et recouvrez les de pâte à crumble Servir immédiatement Le + naturo : Le cassis : Le cassis est réputé pour ses effets antioxydants et diurétiques lorsqu’il est ingéré, et son effet cicatrisant en application cutanée. Peu calorique, ce super-fruit se distingue par sa teneur exceptionnelle en vitamine C mais également pour ses apports en vitamine E, en fibres et en minéraux. La phytothérapie utilise ses baies, mais aussi ses feuilles et ses bourgeons. La groseille : La groseille fait partie des fruits les plus riches en fibres. Elle est source de vitamine C et de bétacarotène ainsi qu’en vitamine B1 et B3. Elle contient aussi des minéraux, notamment du fer et du potassium. Bon appétit Ses recettes ont étaient reprise sur internet. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Les secrets des probiotiques et prébiotiques en naturopathie
Nous sommes fin mai, les jardins et balcons débordent de couleurs et de parfum. Sauf chez tante Simone, sa pivoine fait grise mine sans parler de ses dahlias nains qui peinent à s’étoffer. Deux solutions : investir dans de nouvelles plantes et/ou les rebooster. C’est un peu la même chose avec notre flore intestinale. Quand elle va mal on peut la booster avec des prébiotiqies et des probiotiques. Ils n’ont pas seulement une lettre de différence car il s’agit bien de deux choses bien différentes. Combinés ensemble ce sont les meilleurs alliés pour la santé de notre microbiote intestinale. Qu’est-ce que le microbiote intestinal ? Petit rappel succinct pour comprendre ce qu'est le microbiote. Pour plus d’information, je vous invite à lire mon article Le rôle du microbiote intestinal dans la pratique de la naturopathie. Microbiote intestinal : ensemble des micro-organismes qui forment la flore intestinale. On y retrouve toutes les bactéries, les parasites, les champignons et même les virus qui vivent dans notre intestin. Tous ces organismes apportent de réels bienfaits à corps. Il existe d’autres microbiotes : Le microbiote cutané Le microbiote buccal. Le microbiote vaginal. Le microbiote pulmonaire. Le microbiote d’une personne est spécifique à lui-même, cela dépend de facteurs dès la naissance (si elle est née par césarienne ou par voie basse, si elle a été allaitée ou non…), son alimentation, son lieu de vie, son niveau de stress, son activité physique, si elle a pris des antibiotiques… En cas de déséquilibre, on parlera de dysbiose intestinale. La dysbiose est à l’origine de nombreuses maladies. Il est désormais établi que la qualité de notre microbiote est importante pour notre santé digestive, mais aussi métabolique, immunitaire et neurologique. Nous allons voir, ensemble, dans cet article, comment prendre soin de nos hôtes intestinaux. Car en réalité lorsque nous mangeons, nous mangeons en réalité pour deux, pour nous et notre microbiote. Quels sont les avantages des probiotiques et des prébiotiques ? Selon des découvertes récentes, elles envoient également des signaux au système immunitaire et aident à réguler l'inflammation. Certaines bactéries intestinales sont impliquées dans la formation de vitamine K et d'acides gras à chaîne courte, qui protègent notre côlon contre les attaques des virus et des "mauvaises" bactéries. Probiotiques et prébiotiques peuvent être particulièrement utiles en cas de déséquilibre de votre flore intestinale : ils vont vous permettre d’augmenter le nombre de micro-organismes bénéfiques et de diminuer la population de ceux potentiellement néfastes. Les probiotiques Les probiotiques sont parmi les compléments alimentaires les plus sûrs et sont considérés sans risques. Il n'existe pas d'interaction médicamenteuse avec la prise de probiotiques. Les probiotiques sont des bactéries qui régulent l’ensemble de notre corps. On parle même d’une intelligence naturelle. On les classifie par classe/famille/genre/espèces et souches. Chaque souche possède des propriétés différentes. Il s’agit essentiellement de bactéries (bifidobactéries, lactobacilles, lactocoques…), mais aussi de levures (saccharomycètes). Généralement, les probiotiques se trouvent dans certains aliments naturels, fermentés ou compléments alimentaires. Ils procurent de nombreux bienfaits pour la santé et sont essentiels au bon équilibre de la flore bactérienne intestinale. Ces bactéries ont des effets reconnus pour : L’amélioration du transit intestinal Le renforcement du système immunitaire et de la muqueuse intestinale La diminution de l'intolérance au lactose Réduire certaines allergies alimentaires La protection contre les microbes et certains cancers La prévention de problèmes de peau comme l’eczéma La prévention de certaines infections (vaginales et urogénitales) Diminuer le taux de cholestérol sérique Lutter contre la vaginite bactérienne et la candidose Soulage l’anxiété et retrouver un bon équilibre émotionnel On retrouve les probiotiques dans: Yaourts et fromages blancs. Fromages frais et affinés. Boissons fermentées (kéfir, kombucha, lait Ribot, lassi, bière artisanale, etc.) Légumes lactofermentés (choucroute, kimchi) Spécialités de soja fermenté (miso, tempeh, tofu) Vinaigre de vin et de cidre La spiruline Les olives La recette du Kéfir de fruits Pour produire 1,5 litre de kéfir de fruits, vous aurez besoin des ingrédients suivants : Un bocal en verre de 2 L Des bouteilles en verre avec des bouchons mécaniques de type limonade ou bière Grains de kéfir (60 g) Sucre de canne blond (60 g) Citron jaune (3 tranches) Figues sèches (2/3) Préparation Dans votre bocal en verre versez 1,5 litre d’eau de source ou d’eau du robinet que vous avez laissé au préalable « respirer » une nuit, afin que le chlore s’en évapore. Ajoutez ensuite 60 g de sucre blond, et faites-le dissoudre à l’aide de votre cuillère en boid en mélangeant bien. Ajoutez 60 g de Grains de kéfir que vous aurez préalablement égouttés. il n’est pas nécessaire de les rincer. Ajoutez ensuite vos figues et les tranches de citron. Fermez votre bocal avec un gaz ou un linge fin et un élastique. Première fermentation Il suffit d’attendre 24 à 36h que les figues remontent à la surface. Cette étape va dépendre de plusieurs critères : la température, le pH de l’eau et l’oxygène présent dans l’eau. L’embouteillage Enlever les figues et le citron. Versez ensuite le liquide dans vos bouteilles à l’aide de votre entonnoir et de votre passoire (pour récupérer les grains de kéfir pour qu’ils ne soient pas dans la bouteille). Avec les grains de kéfir récupérés vous pouvez relancer une nouvelle production La seconde fermentation Elle se fait directement dans les bouteilles fermées, laissées à température ambiante. Vous n’avez rien de plus à faire que d’attendre entre 24 et 36h. La maturation Une fois les deux fermentations terminées, vous n’avez plus qu’à placer vos bouteilles de kéfir au frigo en attendant de les déguster ! C’est à ce moment que vous pouvez rajouter des ingrédients pour aromatiser comme de la menthe, bâton de cannelle, pétale de roses… Quels probiotiques pour quels troubles ? Bifidobacterium bifidum : Stimule le système immunitaire et améliore la digestion et l’absorption des nutriments. Lactobacillus L. casei : Renforce le système immunitaire, diminue les diarrhées et accompagne les MICI (maladies inflammatoires chroniques de l'intestin). Saccharomyces Boulardii : Utile contre les diarrhées, l’acné, les infections urinaires et améliore les symptômes du syndrome du côlon irritable. Lactobacillus acidophilus : Efficace contre la diarrhée, les crampes abdominales, les gaz et ballonnements et améliore l’intolérance au lactose. Bifidobacterium lactis / longum : Efficace contre la constipation, diminue la durée des diarrhées, les allergies alimentaires, les affections ORL et favorise l’absorption du calcium. Streptococcus thermophilus : Diminue le taux de cholestérol et la tension. Lactobacillus rhamnosus GG : Diminue l’eczéma, les caries et préviens les récidives de mycoses vaginales. Bifidobacterium Breve : Lutte contre les bactéries pathogènes E. Coli / Candida Albicans et diminue les affections vaginales. Certaines souches de probiotiques sont productrices d’histamine et donc favorisent les inflammations. Il est important d’encadrer la prise de probiotiques par un naturopathe compétent. En combien de temps agissent les probiotiques ? Des études s’accordent à dire que les effets bénéfiques des probiotiques commencent à se manifester entre 10 à 14 jours de cure, et qu’il est important de faire au moins 1 mois de cure pour en tirer tous les bienfaits. Les prébiotiques Nous ne possédons pas d’enzymes pour digérer les fibres, appelées aussi sucres complexes. Par contre ces mêmes fibres régalent nos bactéries intestinales. Une alimentation riche en fibres est très importante pour favoriser la croissance de nos bactéries. Ces fibres augmentent les bactéries bénéfiques, favorisent le transit, acidifient le côlon et favorisent l’absorption des minéraux. Exemple d'aliments à consommer riches en fibres : La chicorée, Le poireau, Les tomates, L’ail, L’oignon, L’endive, L’artichaut, Les pruneaux, L’asperge, La coriandre, La cannelle, La banane, Les légumineuses, Les céréales complètes. Si vous n’avez pas l’habitude d’inclure des fibres dans votre alimentation, il faut les inclure très progressivement Pour éviter des maux de ventre. Le meilleur moyen d'intégrer les prébiotiques dans votre alimentation est de commencer par le petit-déjeuner avec : Une bouillie d'avoine, Un yaourt végétal riche en probiotiques, Une demi-banane, De petits fruits rouges frais. Quel est le meilleur moment pour prendre des probiotiques et des prébiotiques ? Il peut être utile d'établir une routine pour les prendre au même moment de la journée. Il est conseillé de les prendre à jeun ou juste avant un repas afin qu'ils ne soient pas submergés par le processus de digestion. Les symbiotiques Il existe des compléments alimentaires associant probiotiques et prébiotiques. On les appelle des symbiotiques. Ce sont des compléments alimentaires synthétiques que l’on trouve en pharmacie sous forme de gélules. Leur but est de restaurer et/ou maintenir le microbiote intestinal en bonne santé. Des travaux montrent leur intérêt dans des pathologies intestinales comme la maladie de Crohn, des colopathies ou dans l’obésité. Les postbiotiques Ce sont également des micro-organismes, plus particulièrement connus comme étant un produit issu de la fermentation qui survient quand les prébiotiques nourrissent les probiotiques dans l’intestin. Concrètement, les postbiotiques peuvent être de l’acide organique, des peptides, des protéines, des polysaccharides ou des enzymes. En conclusion Vous ne pensiez sûrement pas qu’il y avait dans notre ventre autant de vie et d’interactions. Autant de diversité de cellules présentes dans nos intestins. Notre corps est une machine remarquable qui a encore beaucoup à nous enseigner. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Le rôle du microbiote intestinal dans la pratique de la naturopathie
Savez-vous que les bactéries qui vivent dans nos intestins représentent entre 1 et 2 kilos du poids total d’un adulte ? En comparaison notre cerveau, à l’âge adulte pèse en moyenne 1,4 kg. Ce n’est pas pour rien que nos intestins sont considérés comme notre « deuxième cerveau » Le microbiote intestinal contient 1014 sortes de bactéries soit 10 fois plus que de cellules dans notre corps. 1g d’excrément contient plus de bactéries qu’il n’y a d’êtres humains sur terre. Mais loin de nous être hostile, le microbiote est notre indispensable allié. C’est quoi le microbiote Ce mot vient du grec micro et biote. On pourrait traduire en « petits êtres vivants » Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes ou microbes qui peuplent notre intestin. Il en existe des bénéfiques et des pathogènes. La plupart de ces bactéries sont bénéfiques. Cependant, un microbiote appauvri favorise la prolifération des pathogènes, entraînant des déséquilibres. Chaque personne possède sa propre flore, qui sera composée en fonction de différents paramètres comme son alimentation, son mode de naissance, sa zone géographique… Nos chers hôtes sont : Des bactéries, Des virus de bactérie ou bactériophages, Des virus humains, Des champignons, Des protozoaires (organismes unicellulaires approchant le millimètre pour les plus gros, exemple oxyures, amibes). Le microbiote comprend : Des espèces dominantes, acquises au moment de la naissance. Elles représentent environ 90 % de la flore. Des espèces sous-dominantes ou rares. Elles doivent rester en quantité mineure comme streptococcus. Des espèces transitoires ou fluctuantes. Elles comprennent différentes bactéries comme le Candida. L’allaitement maternel a une influence sur la composition du microbiote. Il se stabilise vers 2 ou 3 ans (parallèlement à la maturation du système immunitaire) mais il évolue au cours de notre vie : du nourrisson au jeune adulte puis au centenaire. Son équilibre reste fragile et peut être affecté par différents facteurs comme une alimentation inappropriée, du stress, une consommation excessive de médicaments, d’alcool, de tabac, de certaines maladies ou encore l’âge. Le déséquilibre, ou dysbiose, se manifeste par : ● Une augmentation du nombre de bactéries pathogènes ; ● Un déclin du nombre de bonnes bactéries ; ● Une diminution de la diversité du microbiote. Ce déséquilibre est favorable au cancer, à l’autisme, à l’obésité et à de nombreuses maladies chroniques. Les conséquences impactent également le cerveau car en cas de porosité les microbes ou germes passent la barrière hémato encéphalique. Cela explique qu’un certain nombre de dépressions pourraient être améliorées ou même soignées en s’occupant de l’intestin. La localisation Tous ces gentils petits organismes sont répartis sur l’ensemble du système digestif (de la bouche à l’anus). Leur concentration est maximale au niveau du côlon. Ils sont très peu présents dans l’estomac, car son acidité rend ce milieu hostile pour eux. L’axe cerveau intestin Il est constitué par le nerf vague qui assure la communication entre les deux. On trouve davantage de neurones dans notre ventre que dans le cerveau. Cela explique l’influence de notre intestin sur notre état émotionnel. La qualité de notre alimentation que nous fournissons à notre flore intestinale aura ainsi des conséquences sur notre bien-être. Selon les travaux de l’équipe de Gérard Eberl, un microbe nommé Lactobacillus plantarum améliore l’absorption par le microbiote de l’acide arachidonique provenant de l’alimentation, et pourrait en conséquence atténuer des symptômes dépressifs. C’est ce qu’on appelle un « psychobiotique » Les nombreux bienfaits du microbiote Il influence le développement du cerveau et améliore la gestion du stress. Il permet la maturation du système immunitaire et inhibe les réactions allergiques. C’est notre intestin qui abrite 80 % de notre système immunitaire. Il empêche la colonisation de l’intestin par des bactéries infectieuses grâce à un phénomène de compétition et en libérant des substances bactéricides ; Il participe à la synthèse de vitamines et produit des acides gras à chaînes courtes qui sont une source d’énergie pour les cellules du colon, les reins et les muscles. Il inhibe la prolifération des cellules cancéreuses du colon, améliore l’étanchéité de la paroi intestinale ainsi qu’une bonne épaisseur de la muqueuse, diminue l’inflammation intestinale etc. Il facilite l’assimilation des nutriments grâce à un ensemble d’enzymes ; Il détruit des toxines et certains médicaments. Il a un rôle de détoxication au même titre que le foie ; Il augmente la solidité des os. C’est donc tout un système de reconnaissance, de contrôle, d’équilibre et de cohabitation qui est mis en place. La muqueuse intestinale est par conséquent en grande partie responsable de notre bonne santé. Les chercheurs pensent que 90% des maladies sont liées à une perturbation du microbiote intestinal. Le tryptophane ou « l’hormone du bonheur » Le tryptophane est un acide aminé essentiel, précurseur de la sérotonine, provenant des protéines qui proviennent de notre alimentation. Il régule l’humeur, le sommeil et l’appétit entre autres. Une flore intestinale pauvre produit que peu de tryptophane. Les ennemis du microbiote Une alimentation pauvre en fibres Les protéines du lait Les médicaments (antibiotiques, antiacides, antifongique, corticostéroïdes…) Le sucre et les édulcorants nourrissent les mauvais micro-organismes intestinaux et perturbent l’équilibre microbien Le tabac, La fatigue, Le stress, Une hygiène excessive ou inadaptée : L’usage intensif de savon et du gel hydroalcoolique provoque une hécatombe dans notre microbiote, favorisant ainsi la prolifération des levures et des champignons genre candida. Le problème des antibiotiques L’usage répété et inapproprié d’antibiotiques perturbe notre microbiote. Bien qu’essentiels dans le traitement de certaines infections, ils ont un impact destructeur car ils éliminent indistinctement les bonnes bactéries et celles pathogènes. Après une prise d’antibiotiques, il y a ce qu’on appelle une résilience du tube digestif. C’est un problème, surtout pour les enfants qui ont un tube digestif qui n’est pas encore mature. L’enfant risque fort d’avoir une dysbiose à vie. Une étude publiée dans la revue « Nature Communications » souligne que l’usage d’antibiotiques peut altérer le microbiote pendant plusieurs mois, voire des années. Cette perturbation peut avoir des répercussions notables sur l’immunité, augmentant le risque de certaines affections comme les allergies ou les maladies auto-immunes. Refaire sa flore après une antibiothérapie Prendre des probiotiques pendant 10 à 12 jours à distance de deux heures avec la prise d'antibiotique. Les souches Lactobacillus helveticus candisis et Lactobacillus gasseri jouent un rôle préventif sur les infections urinaires récidivantes, les candidoses ou encore les infections à Helicobacter pylori. À faire juste après la fin du traitement. HE de thym à thujanol Thymus vulgaris L. Thujanoliferum 1 goutte HE de menthe poivrée Mentha piperita L. var. piperita 1 goutte Essence de citron Citrus limonum 1 goutte Huile végétale d’olive ou de pépins de raisin 1 c. à soupe Posologie : Déposer sur une boulette de pain ou un cachet neutre et avaler matin et soir à la fin du repas pendant trois semaines. Contre-indiqué chez la femme enceinte et allaitante, les enfants de moins 6 ans, les personnes épileptiques, en cas d’insuffisance hépatique. Le stress et les émotions Le stress chronique libère du cortisol. Il modifie la motilité intestinale et la composition bactérienne de l'appareil digestif. Cela entraîne une inflammation qui peut aboutir à : Des reflux gastriques, Un syndrome du côlon irritable, Des pathologies auto-immunes Une baisse du système immunitaire. Comment la naturopathie peut-elle prendre soin de notre microbiote ? En naturopathie, il existe plusieurs méthodes pouvant être utilisées pour optimiser la santé de notre microbiote. Parmi celles-ci, un rééquilibrage alimentaire, la phytothérapie, l’aromathérapie, la gemmothérapie et l’activité physique. Ainsi que quelques habitudes de vie à prendre pour notre confort intestinal. L’alimentation : Elle a un rôle primordial pour l’équilibre de notre flore. Nos anciens avaient des microbiotes plus diversifiés que les nôtres. En cause notre alimentation trop riche en sucre et en graisse, trop raffinée et pauvre en fibre. La révolution alimentaire a été si rapide que notre flore n’a pas eu le temps de s’adapter et ne sait pas reconnaître cette nourriture. Alors comment aider notre flore intestinale ? Il faut consommer : Des amidons résistants (châtaignes, haricots blancs, banane…) Des glucides complexes (pain complet, pâtes complètes, riz complet...). Des fructanes (ail, chicorée, pissenlit…) Des béta-glucanes (orge, avoine, shiitaké…) Des fibres aussi appelées prébiotiques (légumes et fruits frais, les céréales complètes et les légumineuses). Ils agissent comme nourriture pour les bactéries bénéfiques de notre microbiote, favorisant leur développement. Des probiotiques, qui sont des micro-organismes vivants, qui aide à rétablir la diversité et l’équilibre du microbiote après une perturbation. (Le yaourt, les fromages à pâte persillée tels que le roquefort ou le bleu.) Des aliments fermentés, riche aussi en probiotiques. (La choucroute, le kéfir, le kombucha, le tempeh, le miso). Des antioxydants de la famille des polyphénols (les fruits rouges, le chocolat noir, l’huile l’olive, le thé vert). Des oméga 3, un acide gras essentiels (huile de colza, les noix, les graines de chia ou de lin, ainsi que dans les petits poissons comme les sardines). Des épices qui aident à réduire les bactéries néfastes (curcuma, gingembre, cannelle) Cas particuliers : régime végétarien, végane ou sans gluten Ces types de régimes alimentaires peuvent influencer notre microbiote. Cela n’est pas nécessairement mauvais. Il est capital de consulter un professionnel de la nutrition pour vous conseiller sur la gestion de ces régimes particuliers. Pour les personnes suivant un régime sans gluten, le défi sera de conserver un apport suffisant en fibres alimentaires. Les régimes végétariens et véganes peuvent avoir un impact positif sur le microbiote grâce à leurs apports élevés en fibres. Cependant, il est essentiel que ces régimes soient bien équilibrés et diversifiés. La phytothérapie L’aloe vera Stabilise et stimule la sécrétion de mucus protecteur de notre intestin, jouant ainsi un rôle dans le traitement de la dysbiose intestinale, notamment dans les protocoles contre le Candida albicans. L’argile verte Très efficace pour calmer les douleurs dues aux excès d’acidité, crampes et ballonnements, l’argile verte agit sur la cicatrisation. Le pollen frais de ciste Constitué de caroténoïdes reconnus pour leurs effets anti-inflammatoires et réparateurs sur les muqueuses enflammées. Le thé vert Il protège nos entérocytes contre les oxydants. Les graines de psyllium Elles contiennent des fibres alimentaires qui, lorsqu'elles sont mélangées avec de l'eau, forment une masse gélatineuse qui fonctionne comme un laxatif doux et stimule le transit intestinal. La fumeterre Favorise la production de bile afin de soulager les symptômes de l’indigestion. La Mélisse Favorise le bien-être digestif et l’équilibre du transit. Le bouillon-blanc Apaise les maux de ventre de type irritatif (colite). L’aromathérapie Les huiles essentielles riches en phénols exercent une action rééquilibrant de la flore. La cannelle de Ceylan Elle est anti-infectieuse et as des propriétés spasmolytiques, antalgiques et toniques. L’origan vulgaire Cette huile contient un puissant phénol qui s’attaque aux biofilms formés par la famille candida par exemple. Le thym à thymol C’est un tireur d’élite contre les bactéries pathogènes. Il est aussi antiviral, antifongique et antiparasitaire. La menthe poivrée Facilite la digestion et le confort intestinal. Orange douce Elle limite le développement des “mauvaises bactéries”, mais favorise celui des “bonnes bactéries”. Patchouli Elle a une fonction de prébiotique, c’est-à-dire qu’elle favorise la croissance des “bonnes bactéries”. À ne pas les utiliser plus de trois semaines consécutives. Faire une pause d’au moins une semaine entre deux cures. Si les symptômes persistent prenez conseil auprès d’un professionnel. Gemmothérapie Le bourgeon de noyer En cas de dysbiose ou suite à un traitement antibiotique, prendre 5 à 10 gouttes (suivant les laboratoires) matin et soir pendant 21 jours. Le bourgeon de noyer apparaît comme un grand protecteur de la muqueuse intestinale en exerçant une action anti-inflammatoire. L’activité physique En 2020, une étude de l’Université de l’Illinois, a démontré que le sport à un impact positif sur le microbiote intestinal. L'analyse a montré que les personnes ayant une meilleure condition cardiovasculaire avaient aussi une plus grande diversité du microbiote intestinal. La pratique d’une activité sollicitant le cardio et les muscles favorise l’absorption des nutriments. De plus, un renfort de la zone abdominale peut vous aider à préserver un bon transit intestinal. Vous pouvez donc pratiquer au choix : La course à pied La marche La randonnée Le vélo La natation … Les habitudes de vie Éviter de sur laver les légumes ; L’été, faire un jardin (la terre contient des milliards de bactéries bonnes pour notre microbiote) ; Permettre aux enfants de se salir en jouant dans la terre ; Marcher pieds nus dans l’herbe ; Se rendre souvent dans la nature et dans des parcs. En conclusion Il nous est donc impossible de vivre sans nos bactéries. Nous leur offrons le gîte et le couvert, de la meilleure qualité possible, et ils nous offrent en contrepartie leur protection. Il est dans notre intérêt de maintenir ce fragile équilibre pour notre santé physique et psychique. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Gérer le stress : les bienfaits de la naturopathie
« Tu ne te rends pas compte !!! Mais si Germaine change de service, qui va s’occuper des dossiers urgents avec moi ? » « Mais tante Simone, ton patron à sûrement prévu une remplaçante. » « Je ne pense pas. Avec lui, il faut toujours faire plus en moins de temps. Et pour couronner le tout mon ballon d’eau chaude à lâcher cette nuit. Je me suis réveillée les pieds dans l’eau » « Appelle le plombier, ça va s’arranger, tu n’as… » « Avec toi tout s’arrange toujours, tu ne peux pas comprendre » Tut, tut, tut… Apparemment tante Simone, m’a l’air énervée et stressée. Les différences entre stress et anxiété Le stress s'apparente à une relation de cause à effet : quelque chose se produit dans notre environnement et cela génère du stress dans notre vie. Le stress est vécu dans l'instant présent. L'anxiété est une vague et parfois intense sensation de danger et de malaise. Elle fait davantage référence à une réaction psychique. La personne anticipe de façon négative un évènement qui pourrait survenir dans le futur. Le stress devient de l'anxiété lorsqu’elle se transforme en une crainte permanente, on est alors face à une pathologie appelée « troubles anxieux ». Quels sont les symptômes du stress Les symptômes seront très différents d’une personne à l’autre. Les effets ont des conséquences sur : Le sommeil La digestion L’immunité La consommation d’excitant L’humeur Il occasionne un nombre impressionnant de dérèglements au sein de notre corps favorisant de nombreuses pathologies, comme le stress oxydatif, la prise de poids, les tensions musculaires, des difficultés de concentration etc. Les conséquences du stress sur l’organisme sont donc potentiellement lourdes. Que se passe-t-il dans votre organisme en cas de stress ? Face à un stress, l’organisme réagit. Il se met en place 3 phases : Phase d’alarme Phase de résistance Phase d’épuisement Ce sont des réactions d’adaptation. La fatigue s’installera et les réserves énergétiques diminueront. Le docteur Hans Seyle, médecin et professeur en médecine décrit ce mécanisme d’adaptation dans ses termes. La phase d'alarme C’est la première étape de la réponse au stress. Lorsque l’agression est juste ponctuelle, on parle de stress aigu. Le système nerveux libère de l’adrénaline et de la noradrénaline qui à pour effet d’augmenter l’afflux de sang et d’oxygène. Le rythme cardiaque et la respiration accélèrent, les pupilles se dilatent, les poils se redressent, la vigilance est optimisée face à l’agresseur. Ces réactions ont pour but d’être au maximum de ses capacités physiques pour pouvoir "fuir ou combattre". Cette réaction physiologique est un réflexe archaïque de notre organisme, fait pour fonctionner de façon très temporaire sur des évènements ponctuels. Le système immunitaire et celui de la régénération cellulaire sont en veille La phase de résistance Si la situation de stress perdure, les surrénales sécrètent alors beaucoup de cortisol, aussi appeler « l’hormone du stress », afin d’augmenter le taux de sucre dans le sang. L’organisme s’adapte pour maintenir un équilibre et lutter contre l’agent qui cause le stress. Si la situation dure longtemps elle contribue à diminuer l’activité immunitaire. La phase d'épuisement Lorsque le stress devient chronique, notre organisme s’épuise et ses capacités de défenses immunitaires s’effondrent. Il est submergé par un trop-plein de cortisol. L’équilibre du corps est perturbé, ce qui favorise sur le long terme l’apparition de maladies. Naturopathie et Stress : on cherche la cause Le principe de base, en naturopathie, est de rechercher systématiquement la cause du trouble pour agir dessus, en l’occurrence ici, l'origine du stress. Voici quelques questions que je serais amenée à vous poser : Êtes-vous une personne de nature stresser ? Angoissez-vous souvent ? Quel est votre état d’esprit actuel ? Nostalgique, déprimé, en colère, dégoûté, triste… ? Qu‘est ce qui vous stresse selon vous ? Travail, famille, évènement particulier, charge mentale, autre chose ? Vos réponses m’aideront à mieux ciblé les causes de votre stress, et de ce fait à vous proposer un accompagnement le plus enclin à vous aider. Comment bien gérer son stress ? Il est important d’apprendre à gérer son stress. Que ce soit pour votre santé mentale mais aussi physique. La naturopathie à pour premier objectif de faire de la prévention. Vous aidez pendant vos périodes de stress c’est très bien, vous donnez les clefs pour ne plus être stressé, c’est encore mieux. Les événements marquants de notre vie, les préoccupations constantes en ce qui concerne nos finances ou l'avenir de nos enfants, ou encore les désagréments quotidiens provoque du stress. Vous pouvez apprendre à les voir d’une autre façon, afin d’en limiter l’impact qu’ils ont sur vous. Créez un équilibre entre le travail et les loisirs. Organisez votre vie de façon à ne pas vous sentir coupable lorsque vous vous reposez ou vous amusez. Prenez un moment pour rire. Non, prenez en plusieurs. Apprenez à déléguer. Utilisez des techniques de relaxation comme le yoga ou la méditation. Élargissez votre horizon spirituel. Faites beaucoup de l'exercice. Apprenez à gérer votre temps. Dressez des listes de priorité. Mangez sainement. Prenez du repos et obtenez le sommeil dont votre corps a besoin. Discutez ouvertement de vos problèmes avec vos amis, vos proches ou un conseiller. Prenez des vacances de temps à autre. Ralentissez un peu. Soyez moins compétitifs. N'essayez pas d'être parfait et ne vous attendez pas à ce que les autres le soient. Voici quelques pistes, celles-ci ne sont données qu’à titre indicatif. Nous sommes tous et toutes différents et notre stress aussi. Le mieux pour être bien accompagné : votre naturo préférée. Première piste : l’alimentation L’alimentation saine et équilibrée est le pilier le plus important en naturopathie que ce soit pour apporter les nutriments nécessaires ou combler les carences. On favorise les légumes et les fruits locaux et de préférence de saison afin de faire le plein de vitamines et de minéraux. Les protéines aident à la fabrication des neurotransmetteurs entre autres. Attention à ne pas en abuser malgré tout. Le sucre doit être régulé et de bonne qualité. Il faut aussi éviter de manger trop de féculents. Le magnésium est l’antistress par excellence, on le retrouve dans céréales complètes, oléagineux, crustacés, petits poissons gras (sardines, maquereaux, etc.). Plusieurs nutriments comme vitamines B, magnésium, oméga 3 sont indispensables pour notre système nerveux. Il est préférable de les apporter par l’alimentation. Les carences peuvent vite arriver, en plus du stress qui vide nos réserves. L’apport en antioxydants est aussi nécessaire. Cela permettra de lutter contre les radicaux libres., impliqués dans plusieurs problématiques dont le stress. Les aliments source de tryptophane permettront une meilleure synthèse de la sérotonine, l’hormone du bonheur. Il est aussi important : D’avoir un rythme régulier dans l’heure des repas. De bien mâcher. De ne pas regarder d’écran pendant le repas pour savourer en conscience vos bons petits plats. Deuxième piste : votre microbiote intestinal Le lien intestin / cerveau n'est plus à prouver et les étroites relations qu'entretiennent ces deux sphères sont une réalité. De nombreux neurotransmetteurs proviennent de nos intestins, que l’on appelle aussi notre « deuxième cerveau ». Vous retrouverez plus d’information dans mon article sur le microbiote. Troisième piste : l’exercice physique Si vous avez besoin de vous défouler, pratiquez le footing par exemple ! Pour vous relaxer, orientez-vous vers le yoga ou le qi gong ! Faites l’activité qui vous convient et vous fait plaisir. Le jardinage est aussi une très bonne activité. Faire des promenades en forêt est aussi recommandé. Elles réduisent la pression artérielle, le stress et les pensées négatives, améliore notre immunité, favorise la connexion au moment présent et aide à mieux dormir. Quatrième piste : la phytothérapie Vous pouvez les retrouver en parapharmacie sous forme de gélules ou comprimés ou sous forme sèche en herboristerie pour les consommées sous forme d’infusion. Généralement je conseille de les prendre pendant 3 semaines et de faire une pause d’une semaine si vous souhaitez continuer. Le ginseng : surnommé plante de la vitalité, il est idéal en cas de coup de pompe. La passiflore (parties aériennes) : plante idéale contre le stress. Le millepertuis : antidépresseur naturel. Attention, cette plante peut inhiber l’efficacité de plus de 70 substances ou familles de substances de certains médicaments et plantes. Il est recommandé de consulter un professionnel de santé. L’aubépine : c'est une plante reconnue pour ses vertus apaisantes. Le rhodiola : l’allié du tonus intellectuel et idéal pour lutter contre les phases de stress. L’aubépine (fleurs) : elle agit sur le stress qui a un impact sur le cœur (tachycardie, extrasystoles, souci de tension artérielle) Le camu camu : très réputé pour sa teneur en vitamine C. Il est aussi un puissant antioxydant idéal pour booster notre immunité. La valériane : Contribue à améliorer l’humeur et la concentration. La mélisse (feuilles) : elle agit sur le stress et sur la digestion, donc idéale pour les personnes pour qui le stress créé des désordres digestifs. Cinquième piste : l’aromathérapie Attention : L’aromathérapie est contre-indiquée chez les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes sensibles dont les troubles peuvent être aggravés par les huiles essentielles. La marjolaine : réputée pour ses vertus calmantes. Mettre 4 à 6 gouttes sur vos poignets en massant. La mélisse : permet de lutter contre le stress, le surmenage et les crises de nerfs. En massage ou 2 gouttes dans une cuillère à café de miel brut ou sur un comprimé neutre. La lavande : la plus connue notamment pour son effet calmant. 3 gouttes sur les poignets, le plexus ou la voûte plantaire. Le petit grain bigarade : diluer 1 goutte d’huile essentielle dans 20 gouttes d’huile végétale. Masser le plexus solaire, le dos, les trapèzes, les jambes, les pieds Vous pouvez tout simplement les utiliser en olfaction (sentir au flacon, sans toucher le flacon avec le bout du nez), dans l’eau de votre bain. En application cutanée ou en massage demander conseils à un professionnel. Sixième piste : les fleurs de Bach Le remède « urgence » / « rescue remedy » : 4 gouttes 4 fois par jour hors repas. En cas de stress ponctuel : 1 goutte (existe aussi en pastille, sans alcool, ou en goutte sans alcool), à prendre possiblement toutes les 5min sur un court laps de temps. Septième piste : la gemmothérapie Le figuier et la mélisse travaillent à la fois sur le système nerveux, apaisant les angoisses, et le système digestif. Utilisation : 5 gouttes dans un peu d’eau 3x / jour hors repas. Huitième piste : les techniques respiratoires et les autres Ces techniques respiratoires peuvent se pratiquer n’importe où et n’importe quand. La cohérence cardiaque : Cette technique s’appuie sur des exercices respiratoires pour mettre en phase le battement de votre cœur et celui de votre souffle. Pour la première fois, en 2023, une étude a démontré un concept qui semblait déjà acquis : un rythme cardiaque élevé a un effet anxiogène. La respiration étant contrôlée par le système nerveux autonome et par le système nerveux somatique, il est donc possible de contrôler le système nerveux autonome par cette voie. Cinq secondes à l’inspiration, cinq secondes à l’expiration, soit six mouvements respiratoires par minute. En pratique : 3 fois par jour, 6 respirations par minute pendant 5 minutes. Le fameux 365. Parfois une image vaut mille mots, voici quelques vidéos de cette technique : https://youtu.be/Q0JP_TV6sgY https://youtu.be/MepDpceB-28 https://youtu.be/PKopEuCzHNo Il vous suffit de suivre la bulle. La respiration ventrale La respiration ventrale permet de repousser ses angoisses, de faire le tri des frustrations ou contrariétés de la journée et surtout de se détendre. C’est notre respiration naturelle, trop souvent contrarier par des tensions nerveuses ou musculaires. Pourquoi et comment respirer avec le ventre : https://youtu.be/XeJWJrsf-ks Exercices pratiques : https://youtu.be/PuITHS7qUD4 Vous pouvez aussi pratiquer l’EFT, l’hypnose, l’art-thérapie, la méditation. En conclusion Comme indiqué précédemment, le stress est généralement causé par plusieurs facteurs. C’est une réaction réflexe de l’organisme face à une situation inhabituelle, qui est soit physiologique ou psychologique ou les deux. Bonne nouvelle : dans la plupart des situations, la gestion de votre stress est tout à fait possible. Tout dépend de la façon dont vous voyez votre vie : en positif ou en négatif et de la manière dont vous mettrez en place toutes les techniques abordées dans cet article. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Mai : des recettes naturopathiques simples et savoureuses
Le mois de mai est le cinquième mois du calendrier grégorien et le troisième du calendrier julien. Son nom viendrait du latin maius et fut donné par les Romains en l'honneur de la déesse Maïa, déesse de la fécondité. Dans le monde celtique, la date du 1er mai est celle de la fête de Beltaine, la grande fête celtique du dieu Bel, correspondant au dieu gaulois Belenos. C'est une fête du feu. Betterave rouge aux noisettes Ingrédients : 2 belles betteraves rouges cuites 1 c. à s. de vinaigre de vin 1 c. à c. de moutarde 2 c. à s. d' huile de noisette 1 c. à s. d' huile neutre (pépins de raisin, tournesol ou arachide) 1 pincée de sel 1 pincée de poivre 2 c. à s bombées de noisettes décortiquées Préparation : Peler les betteraves puis les tailler en petits dés (ou en bâtonnets). Préparer la sauce dans le fond du saladier en ajoutant successivement le vinaigre, le sel, le poivre, la moutarde et enfin les huiles. Bien mélanger puis assaisonner les betteraves. Concasser les noisettes dans un mortier avec un pilon (à défaut, placer les noisettes dans un sachet plastique emballé dans un torchon puis frapper – pas trop fort pour ne pas les réduire en poudre – avec un petit maillet ou appuyer énergiquement dessus avec le dos d'une cuillère en bois). Les faire dorer quelques instants dans une poêle sans matière grasse. Parsemer la salade de betteraves de noisettes encore chaudes, pour de savoureux contrastes chaud-froid et croquantes moelleux ! Le + naturo : La betterave : C’est une bonne source de béta-carotène (vitamine A), qui aide à la bonne santé de la peau, des os et des yeux. Riche en potassium, elle contribue à abaisser la pression artérielle. Ses fibres aident à réduire le cholestérol et les triglycérides. La noisette : Sa teneur particulièrement élevée en vitamine E lui permet de combattre le vieillissement cellulaire. Elle est aussi réputée pour sa teneur significative en cuivre et en manganèse, ainsi qu’en magnésium, vitamine B6, fer et vitamine B5. Les vitamines B6 et B5 associés au zinc boostent les fonctions intellectuelles. Cabillaud rôti au fenouil Ingrédients : 4 filets de cabillaud 6 bulbes de fenouil 1 branche de céleri 2 citrons bio 4 cuil à soupe d'huile d'olive 1 cuil à café d'herbes de Provence 1 grosse pincée de piment d'Espelette Sel et poivre Préparation : Préchauffez le four à 200°C. Lavez et coupez la base des bulbes de fenouil. Coupez-les en deux. Lavez et taillez le céleri en rondelles. Pressez le jus d'un citron et mélangez-le dans un plat à bords hauts allant au four avec l'huile d'olive, les herbes de Provence, le piment, un peu de sel et de poivre. Ajoutez les filets de cabillaud et les fenouils à cette préparation. Mélangez bien pour les enrober. Couvrez et laissez mariner 15 min. Au bout de ce temps, enfournez 20 min environ jusqu'à ce que le poisson soit cuit et le fenouil bien tendre. Servez aussitôt avec des rondelles de citron. Le + naturo : Le fenouil : Le fenouil est une bonne source de potassium et d'acide folique. Il protège le sang en régulant la tension artérielle. Il contient des nitrates qui relaxent et dilatent les vaisseaux sanguins, ce qui réduit l'hypertension. Il apaise les maux d'estomac et les problèmes de digestion, favorisant l'élimination des gaz intestinaux. Le cabillaud : Il fournit une bonne quantité de protéines, de sels minéraux et d'oligo-éléments : Phosphore, potassium, sélénium et iode sont particulièrement bien représentés. Le cabillaud est riche en acides gras poly-insaturés, oméga 3 notamment, dont l'effet protecteur sur la santé a largement été démontré. Recette de la Panna Cotta Pistache-Cerise Ingrédients : 500 g de crème entière 3 feuilles de gélatine 75 g de sucre Extrait de vanille liquide 1 c à soupe de pâte de pistaches 200 g de cerises dénoyautées ou de griottes surgelées 1 poignée de pistaches Préparation : Pour réaliser la Panna Cotta Pistache Griottes, commencer par faire fondre la gélatine dans l’eau froide. Ensuite, verser la crème dans une casserole avec le sucre et porter le tout à ébullition. Ajouter l’extrait de vanille et la pâte de pistache. Laisser dissoudre la pistache en fouettant légèrement le mélange. Essorer ensuite la gélatine et l’ajouter hors du feu dans la crème chaude à la pistache. Réserver pour laisser tiédir 15 minutes. Verser la crème pistache dans des verrines, puis ajouter les cerises encore surgelées ou les cerises fraîches. Placer les Panna Cotta pistache griotte au réfrigérateur toute une nuit. Avant de servir, décorer de quelques pistaches concassées. Le + naturo : Les cerises : La cerise renferme des quantités non négligeables de calcium, de fer et de cuivre. Certaines études ont mis en évidence que les cerises contiennent une forte concentration de mélatonine (l'hormone du sommeil). La consommation quotidienne de jus de cerises pourrait aider à réduire l'agitation nocturne et obtenir un sommeil de meilleure qualité. Les pistaches : Les Pistaches contribuent à la modulation du système endocrinien, car elles contiennent de la vitamine B6 qui régule l'activité hormonale. Elles contiennent du resvératrol, un antioxydant bénéfique dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Les nutritionnistes conseillent de prendre 5 portions de 30 g (une poignée) de ces oléagineux par semaine. Bon appétit Les recettes ont plusieurs sources trouvées sur internet. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Les différentes formes de jeûne et leurs processus
Suite à mon précédent article, je vous propose de faire un tour d’horizon des différentes façons de pratiquer le jeûne. Les différents types de jeûne La monodiéte Vous trouverez un article complet sur mon blog sur cette façon de soulager votre système digestif. Je vous fais quand même un cours rappel de ce qu’est une mono diète. Une mono diète consiste à ne manger qu’un seul aliment dans la journée (un fruit ou un légume) et à l'utiliser sous toutes ses formes sans limite de quantité. Cette alimentation doit être accompagnée de beaucoup d’eau et de boissons genre infusions afin de permettre un nettoyage doux et une mise au repos relatif de l'appareil digestif. Cette façon de « jeûner » peut parfaitement être répétée 3 jrs consécutives pour un nettoyage optimal ou 1 fois par semaine. La mono diète : De riz complet nettoie le sang. De sève de bouleau au printemps pour se reminéraliser, se tonifier et favoriser le nettoyage des reins, du foie et de la peau. De chou est bénéfique contre les ulcères d’estomac De raisin est purifiant et détoxifiant. De fraise pour lutter contre l’acide urique (goutte, rhumatismes) De pomme détoxifie et élimine en profondeur les métaux lourds. De carotte lutte contre les rhumatismes. D’ananas soigne les allergies, arthrite et les hémorroïdes. De poire pour le bon fonctionnement de la vésicule biliaire. Jeûne mixte C’est la combinaison d’un jeûne hydrique et d’un jeûne sec. La journée de jeûne sec est encadrée par 2 jrs de jeûne hydrique. Jeûne court Il va de 16h à 2-3 jours. Vu sa courte durée, ce jeûne peut-être inconfortable car les effets secondaires (maux de tête, sensation de faiblesse, crampes dans les intestins, fatigue, vertiges, frilosité, nausées) se font ressentir avant la cétose qui se produit seulement au bout de 72h de jeûne. Jeûne long On considère que l’on fait un jeûne long à partir de 5 jrs. Au-delà de la 5 ème journée de jeûne, l’esprit s’éclaircit, la créativité est exacerbée, les idées et les pensées sont plus claires et on vit même une espèce d’euphorie. Jeûne saisonnier Méthode très intéressante dans les maladies chroniques, c’est une pratique de nettoyage régulier qui consiste à renouveler les périodes de jeûne à chaque changement de saison. Cela prépare le corps à suivre les changements climatiques. Sa durée moyenne est de 3 à 10 jours à chaque cession. Les différentes techniques de jeûne Le plus connu : le jeûne intermittent Le jeûne repose sur le fait de s'alimenter de façon consciente. Le jeûne intermittent reprend les rituels alimentaires traditionnels de nos ancêtres qui n'avaient pas de nourriture en abondance. Il y avait des jours où aucune nourriture solide était disponible et c'est sur cela que repose le jeûne intermittent. Vous jeûnez pendant 24 heures et mangez normalement le reste de la semaine. Facile à intégrer dans le quotidien, ce type de jeûne devient vite une habitude, une nouvelle hygiène alimentaire qui devient souvent partie intégrante d’une nouvelle manière de vivre plus saine et plus consciente. Le jeûne 16/8 Il faut jeûner au moins 16 heures. Il permet de s’alimenter sur une fourchette de temps de 8 heures maximum. Le plus simple, pour moi, c’est de ne pas prendre de petit-déjeuner. En ayant mangé la veille vers 19h30 – 20h, la rupture du jeûne se fera alors avec le déjeuner vers 11h30 – 12h. Les jeûnes 18/6 et 20/4 Réduisent le temps de prise alimentaire sur 6 heures et la variante 20/4, à seulement 4 heures par jour. L’OMAD, pour one meal a day ou un seul repas par jour On ne s'alimente qu’une seule fois par jour et donc à jeûner pendant 24 heures. Le jeûne alterné 5 : 2 Il faut alterner des journées d’alimentation normale et des journées de réduction drastique des apports caloriques, à moins de 500 kcal/jour pour les femmes et 600 pour les hommes, les 2 autres jours. Ces deux jours ne sont pas consécutifs. Le jeûne partiel, comme le jeûne de Daniel Ce type de jeûne ressemble au jeûne de Daniel, mentionné dans la Bible, qui propose de supprimer les aliments ultratransformés, la caféine et les produits animaux. Il faut s'alimenter majoritairement de fruits, légumes, oléagineuses… Le régime du guerrier Vous jeûnez pendant 20 heures, puis vous mangez un énorme repas dans une fenêtre de quatre heures. Limitez vos calories à 500-1 000. Vous ne pouvez pas trop consommer d'aliment, mais vous devez vous sentir satisfait. Soyez prudent avec cette technique, car elle peut conduire à de l’hyperphagie alimentaire. Le jeûne à l'eau - la forme la plus traditionnelle du jeûne C’est la forme de jeûne la plus primitive. Pendant 3 à 5 jours, préparer votre corps au jeûne en mangeant uniquement de petites portions de légumes, de riz cuit et de fruits. Pendant les cinq jours suivants, vous devez de préférence boire de l'eau à température ambiante. Il faut être prudent lors de la rupture de ce jeûne. Votre système digestif doit s'habituer à nouveau aux aliments solides et il est donc conseillé de ne s'alimenter qu'avec de petites quantités au début. Quelle eau boire lors d’un jeûne ? Une eau de source Une eau filtrée par osmose ou par filtre En dernier recours, une eau en bouteille avec un faible résidu. La qualité de l’eau est capitale, en effet vos organes d’élimination en ont un besoin impérieux pour faire correctement leur travail d’élimination des déchets et des toxines. Le jeûne selon Buchinger Il ne faut consommer que des préparations et aliments liquides au cours du jeûne (il est également appelé "cure de jus"). Il s'agit donc de boire uniquement de l'eau, des bouillons végétaux, des jus et du thé, comme du thé noir, blanc ou encore du thé matcha. Cette méthode s’accompagne de lavements et/ou d’ingestion de sel d’Epsom ou de sel de Schüssler n°10 ou Chlorumagène afin de vider et nettoyer les intestins de ses résidus. Il existe tout de fois des "journées de secours". Ces jours-là, vous pouvez déguster des légumes, des pommes de terre, des fruits ou même du riz cuits à la vapeur, qui doivent être consommés avec beaucoup de liquide (environ trois litres). Ce jeûne est à compléter par une activité physique légère tels que la randonnée, le yoga, la marche ou du Pilate. Le jeûne alcalin Le jeûne alcalin vise à réduire l'acidité de votre corps, à lutter contre la paresse intestinale et cela en 14 jours environ. Cette manière de jeûner est très intéressante pour les personnes souffrantes d'allergies. Vous vous alimentez avec un régime végétalien de base car tous les végétaux vous sont permis. Vous pouvez perdre un à quatre kilos en une semaine grâce au jeûne alcalin et cela avec trois à cinq petits repas par jour. C'est pourquoi le jeûne alcalin est considéré comme une forme de jeûne très douce. L'exercice physique est plus que recommandé. Le jeûne sec Un jeûne sec consiste en une privation d’aliments solide et de liquides de quelque nature que ce soit. Il est recommandé d’avoir pratiqué quelques jeûnes à l’eau avant de se lancer dans ce type de jeûne. Contrairement aux autres méthodes, je n’ai jamais pratiqué ce jeûne. C’est une méthode qui me paraît bien trop difficile pour moi, mais si cela vous intéresser voici un lien pour en savoir plus. Les aides naturelles pendant le jeûne La détoxication peut conduire à différents symptômes. La naturopathie propose un certain nombre de techniques pour diminuer ou éviter ces effets secondaires. La purge Cela n’est pas forcément agréable. En revanche cela est fortement conseillé pour deux raisons. Rentrer en « état de jeûne ». Évitez des désagréments type fermentations ou bouchon intestinal. Jus de pruneaux, chlorure de magnésium, séné… Sont utilisés pour faire la purge. La bouillotte Le foie travaille encore plus que d’habitude durant un jeûne. La chaleur l’aide à mieux fonctionner. Poser dessus une bouillotte le soir est une excellente habitude d’autant que le jeûne refroidit l’organisme. Soulager le foie Un certain nombre de plantes le soulageront dans ses fonctions de détoxination. C’est le cas du chardon-marie, desmodium, chrysantellum, artichaut, romarin, pissenlit… Diminuer les maux de tête Avec la reine-des-prés qui contient de l’acide salicylique, principe actif de l’aspirine. L’huile essentielle de menthe poivrée en massage sur les tempes est également intéressante. Réduire les nausées Avec de la menthe poivrée en tisane. Limiter les palpitations Pendant un jeûne, il est possible d’avoir quelques palpitations. L’aubépine grâce à ses vertus apaisantes régulera les mouvements du cœur et apportera l’apaisement nécessaire. Apaiser le système digestif Grâce à l’anis étoilé ou autre plante anisée. Comme vous le savez sûrement, nous sommes toutes et tous unique. Ces conseils sont généraux, il est donc préférable de nous rencontrer afin d’adapter mes conseils à vos besoins. Quoi manger après le jeûne Après la période de jeûne il est recommandé de se réalimenter en petites quantités et lentement des aliments de digestion facile et de faible indice glycémique, évitant l’excès de graisses et sucres, pour pouvoir garantir les bénéfices du jeûne. Le plus important est de manger équilibré, comme une crudité, un féculent et une protéine végétale. Légumes verts crus ou cuits Légumes lactofermentés (choux, carottes, betteraves… Et tous les autres aussi) Graines germées : soja, lentilles vertes, cresson, moutarde, radis, seigle, blé, épeautre… Racines : céleri, carottes, betteraves, radis, navets… Tubercules : pomme de terre, patate douce, crosnes… Bulbes : oignon, ail, échalotes Toutes les herbes aromatiques : persil, cerfeuil, coriandre, laurier, estragon… Tous les fruits mais en petite quantité. Petit rappel Les professionnels de santé conseillent généralement à certaines catégories de personnes d’éviter le jeûne : Les personnes enceintes ou qui allaitent/allaitent Les jeunes enfants et adolescents Les personnes âgées Les personnes immunodéficientes Les personnes ayant des troubles alimentaires Le mot de la « faim » Le jeûne doit être anticipé ou accompagné initialement. L’enjeu est de parvenir à une alimentation réduite en sucre, à base de produits frais et de saison plus nutritive et qualitative que quantitative. Faire un jeûne permet de se reconnecter à son corps et à ses sensations. C'est une expérience à chaque fois unique et personnelle. Quel que soit le type de jeûne que vous choisissez, votre corps et votre santé vous remercieront toujours de leur avoir permis de prendre une petite pause. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- Le jeûne en naturopathie : des méthodes ancestrales
Qu'est-ce que le jeûne et quelles sont ses origines ? Le jeûne peut être vu comme une chose à la mode, une méthode mise en avant par les réseaux sociaux, une pratique mensongère… Ce n'est pas du tout ça. Il y a près de 2 500 ans, dans l'Antiquité, le célèbre médecin grec Hippocrate s'exprimait en faveur de la modération ou de l'abstinence alimentaire. Mais bien avant lui, les gens connaissaient la pratique du jeûne. Comme les preuves le suggèrent, le processus de jeûne était déjà pratiqué par les hindous il y a plus de 4 000 ans, lorsqu'ils renonçaient à la nourriture les jours de pleine lune ou de nouvelle lune. Le jeune est une privation de nourriture volontaire, qui ne consiste à consommer que des liquides. Il peut se pratiquer pour diverses raisons, qu’elles soient philosophiques, spirituelles, religieuses, pour la perte de poids ou des raisons thérapeutiques. Le concept de jeûne s'est élargi au fil des siècles et ce sont les bénéfices pour la santé qui ont été mis en avant. Le jeûne est très étudié par la communauté scientifique. Mentionnons l’International Association of Hygienic Physicians (IAHP), un regroupement international de médecins et professionnels de la santé spécialisée dans la supervision du jeûne thérapeutique ; l'International Natural Hygiene Society ; et la National Health Association qui, sous le nom de American Natural Hygiene Society, fut autrefois dirigée par Herbert M. Shelton. Notre corps supporte la pénurie. Nos ancêtres, qui vivaient de chasse et de cueillette, devaient faire face à des périodes de disette plus ou moins longues. Notre corps a ainsi mis en place des mécanismes d’adaptation afin d’assurer notre survie, même sans nourriture. Un adulte, peut en effet tenir sans manger, mais à condition de boire. Nos réserves de graisse sont conçues pour fournir à notre organisme de l'énergie vitale pendant 60 jours maximum. L’abondance et les excès répétés et réguliers nous tuent à petit feu. Les effets du jeûne sur le corps Notre corps, pour sa survie, est en effet capable de ralentir son métabolisme et d’utiliser nos graisses pour la production d'énergie, ce qui conduit à un état physiologique dit de « cétose ». En cas de cétose, l'hormone de la faim appelée la ghréline est bloquée ou sa libération est réduite. Nous ressentons souvent une perte d’appétit lorsque nous déclenchons une maladie aiguë, ce qui nous pousse à un moment, tous comme les animaux, à jeûner de manière instinctive. Le jeûne active un mécanisme de nettoyage et de recyclage cellulaire, appelé autophagie. Le jeûne modifie complètement le métabolisme suite à l’épuisement du glycogène. Le glycogène est utilisé pour produire de l’énergie et pour maintenir la glycémie. Il est majoritairement stocké dans le foie (aussi dans les muscles) et permet le maintien de la glycémie au cours des 24 premières heures de jeûne. Après environ 24 heures de jeûne, les réserves de glycogène s’épuisent. Le corps va alors produire l’énergie qui lui est nécessaire à partir des réserves de tissu adipeux et de protéines. Les principaux bienfaits du jeûne pour la santé Favorise la gestion de la glycémie Plusieurs études soutiennent l'utilisation du jeûne comme moyen d'améliorer le contrôle du taux de glucose et de réduire le risque de diabète. Régule le cholestérol et les triglycérides La raison : l’alimentation réalisée avant et après le jeûne doit être faible en sucre et graisse, et aussi riche en fibres. Contribue au traitement de l’hypertension En plus d’aider à réduire les taux de cholestérol et des triglycérides, le jeûne intermittent baisse le taux du mauvais cholestérol (LDL) et augmente le taux du bon cholestérol (HDL), favorisant la circulation sanguine, ce qui diminue la probabilité d’hypertension. Contribue à la prévention des maladies L'allègement des habitudes alimentaires semble donner à l'organisme le temps de se concentrer sur d'autres fonctions importantes, notamment la prévention des maladies. Il peut également améliorer la capacité de l'organisme à gérer l'inflammation chronique et, de ce fait, réduire le risque de maladies cardiaques, la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde. Une synthèse systématique parue en 2001 a relevé 4 études contrôlées, incluant au total 143 sujets souffrant de polyarthrite rhumatoïde, qui a évalué l'effet d'un jeûne de 7 à 23 jours suivi d'une diète végétarienne. Des améliorations à long terme furent observées chez les sujets des groupes de jeûneurs (diminution de la douleur, augmentation de la capacité fonctionnelle) comparativement aux groupes témoins. Contribue au traitement de la pancréatite aiguë En cas de pancréatite aiguë, le jeûne est souvent de mise en raison des douleurs et de l'intolérance digestive du patient. Un essai clinique a comparé les effets de 3 traitements : le jeûne complet seul, une combinaison jeûne complet et cimétidine (un médicament visant à réduire la quantité d’acide produit par l’estomac), et la succion nasogastrique (aspiration des liquides de l’estomac à l’aide d’un tube inséré par le nez). Il n’y a que le jeûne seul qui a permis de diminuer de façon significative la durée de la douleur abdominale. Détoxifier l’organisme Le jeûne contribue à l’équilibre de la flore intestinale et à détoxifier l’organisme. Cela peut permettre d’éviter certaines maladies comme l’asthme, l’arthrite, le cancer et la stéatose hépatique. Renforcer le système immunitaire Jeûner entraîne la régénération et la reconstruction du système immunitaire. C’est le grand nettoyage des cellules qui se met en route, éliminant ainsi produits toxiques, fermentations et autres putrescences organiques. Toutes les fonctions organiques sont ainsi facilitées, les organes émonctoires sont nettoyés et par voie de conséquence l’immunité est renforcée. Soutien les fonctions cérébrales Les équipes médicales de la Harvard Medical School ont démontré que les corps cétoniques synthétisés au niveau du foie nourrissent favorablement le cerveau. Cela permet d’accroître la concentration, de réguler l’humeur et de diminuer la fatigue mentale. Des études sur l'homme indiquent que le jeûne peut réduire les symptômes d'anxiété et de dépression et améliorer le lien social. Ces constatations permettent de penser que le jeûne aurait des actions bénéfiques sur les pathologies neurodégénératives comme Parkinson ou Alzheimer. D'autres études sont nécessaires pour évaluer ces effets, mais les résultats obtenus à ce jour sont encourageants. Améliorer la qualité du sommeil Une étude a démontré que le jeûne n’avait pas d’effet sur le temps total de sommeil, mais qu’il diminuait le nombre de réveils pendant la nuit. Augmenter votre vitalité La digestion est une des fonctions organiques qui demande le plus d’énergie au corps. Lorsque notre système digestif ne reçoit plus d'aliments solides, il se met au repos et se recharge en énergie. Peut retarder le vieillissement et favoriser la croissance et le métabolisme Le jeûne, et en particulier l'adoption d'un régime pauvre en protéines, a été associé dans des études animales à un allongement de l'espérance de vie. En outre, le jeûne semble favoriser les niveaux d'hormone de croissance humaine, une hormone qui joue un rôle important dans la croissance et la réparation, le métabolisme, la force musculaire et la performance physique. Les études actuelles sur la longévité se limitent en grande partie aux animaux. Favorise la perte de poids De nombreuses personnes se tournent vers le jeûne pour perdre du poids. À long terme cependant, le jeûne ne semble pas une manière efficace d’y parvenir. Il faut surtout modifier son style de vie, adopter de saines habitudes alimentaires et faire de l'exercice physique. La bonne attitude est par conséquent de considérer cette période de jeûne comme l’amorce d’un changement d’hygiène de vie. Des études ont montré que le jeûne augmentait la capacité du métabolisme à brûler les graisses, préservait la masse musculaire et améliorait la composition corporelle chez les personnes en surpoids. Revenir à soi, être à l’écoute de ses émotions Manger a parfois un lien avec nos émotions ? Il semble donc logique que jeûner en ait aussi. On parle de plus en plus de nos intestins comme de notre cerveau émotionnel. Nettoyer notre système digestif libère par voie de conséquence nos émotions. L’introspection induite par le jeûne permet de revenir à l’essentiel, à notre espace intime et à nos valeurs propres. Quelles sont les contre-indications au jeûne Un certain nombre de pathologies constituent une contre-indication à la pratique du jeûne : Les enfants, adolescents, femmes enceintes ou allaitantes et les personnes âgées. Les personnes qui souffrent de trouble du comportement alimentaire. Les personnes qui souffrent de diabète de type 1, troubles du rythme cardiaque, insuffisance rénale ou hépatique, hyperthyroïdie, hypotension artérielle, décollement de la rétine, infections en cours. Les personnes qui exercent un travail très physique. Jeûner correctement - quelques règles Le but du jeûne n'est pas de maltraiter ou de torturer votre corps, les extrêmes sont à éviter. Je vous conseille de suivre ces petites règles : Il faut l’adapter à la réalité de son quotidien car il peut représenter un stress physique. Vous pouvez choisir de commencer par un stage. Vous serez alors en dehors de vos obligations de travail ou familiales, et vous permettez d’être soutenue dans votre démarche par la dynamique du groupe. C’est aussi une occasion d’échanger et pourquoi pas de se faire de nouveaux amis. Évitez le jeûne en hiver. Notre corps à besoin d’énergie pour maintenir notre température corporelle, surtout si vous êtes beaucoup en extérieur. Ne vous abstenez en aucun cas de faire de l'exercice (de façon modérée et en fonction de vos capacités physiques, par exemple de la marche), sinon vous risquez de perdre de la masse musculaire. Si vous voulez jeûner correctement, il est important d'avoir un plan. Un élément important pendant le jeûne : la rupture de ce dernier. Au début, seule une petite quantité d'aliment est donnée à l'estomac… C'est très important, car une alimentation trop riche et trop volumineuse immédiatement après le jeûne peut provoquer des troubles de l'appareil digestif comme des crampes d'estomac. Les 3 étapes du jeûne La descente alimentaire Préparer votre corps avec deux ou trois journées de repos digestif. Ne consommer que des aliments faciles à digérer et riches en fibres. Le sucre, l’alcool, le café et le tabac sont à exclure. Le premier jour, on exclut les viandes, les poissons, les œufs et les produits laitiers, puis on élimine les céréales, les légumineuses et les féculents, pour ne conserver que les fruits et les légumes le dernier jour. Une cure type monodiéte peut aussi servir de modèle pour préparer le jeûne. Le jeûne en lui-même Démarrer le jeûne hydrique. Supprimer la nourriture solide et buvez beaucoup d’eau, des infusions non sucrées, des jus de fruits ou de légumes. Je vous explique toutes les façons de jeûner dans mon prochain article. La reprise alimentaire Rompez le jeûne en douceur. La reprise doit se faire progressivement, d’abord avec un fruit comme une pomme, en mâchant lentement. Ensuite on recommence à manger normalement avec de petites portions, les aliments gras en dernier. Il faut suivre le même protocole « descente alimentaire » à l’inverse. Après le jeûne, il est important de manger un repas de faible indice glycémique, pour garantir une bonne digestion et une sensation de bien-être, ce qui peut inclure : Champignons Patate douce Potiron Quinoa Pomme Fraises Framboises Myrtilles Blanc de poulet Sardine ou thon conserve Brocolis Épinards Tomate Chou Chou-fleur Bouillons En conclusion Le jeûne organisé n’est pas nuisible pour la santé, bien au contraire. Le jeûne est une expérience unique qui se prépare à l’avance avec l’aide d’un naturopathe. Votre motivation et votre envie sont déterminantes. C’est une expérience formidable qui peut vous servir de tremplin pour changer vos habitudes alimentaires. Si vous souhaitez tenter l’expérience avec un groupe, je vous partage ce lien de la Fédération Française du Jeûne et randonnée. Ne ratez pas, la semaine prochaine, mon article sur les différentes méthodes de jeûne. Nous verrons aussi dans cet article, l'impact du jeûne sur notre microbiote intestinal. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.
- La contraception naturelle : une approche respectueuse du corps
Nous allons voir dans cet article, les méthodes de contraceptions naturelles pour les femmes mais aussi pour les hommes. Elles sont fiables à des taux différents, mais plusieurs le sont autant que la contraception hormonale. La contraception masculine reste encore taboue. Pourtant ces méthodes contraceptives ne nuisent en rien à leur virilité et fertilité. Seuls les préservatifs (y compris les préservatifs féminins) protègent contre les infections sexuellement transmissibles. Je fais l’impasse volontairement sur le préservatif, que beaucoup connaissent, et sur la vasectomie ainsi que sur la ligature des trompes qui sont des méthodes définitives. Qu’est-ce qu’une contraception ? Définition du Larousse : Méthode visant à éviter, de façon réversible et temporaire, la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde ou, s'il y a fécondation, la nidation de l'œuf fécondé. Pourquoi choisir une contraception naturelle ? Le choix de la contraception naturelle est évident pour de nombreuses femmes souhaitant éviter les hormones de synthèse. Elles font le choix du naturel pour se sentir mieux dans leur corps et apprendre à connaître leurs rythmes naturels. Au fil de notre cycle menstruel, nous passons par différentes étapes impliquant chacune des niveaux d’énergie, des émotions, des envies et des capacités variées. Laisser son corps fonctionner naturellement au fil de ses menstruations est un facteur de bien-être pour beaucoup d’entre nous. On se sent à nouveau nous-mêmes grâce à la contraception naturelle. L’idéal ? Opter pour la méthode de la symptothermie, afin d'obtenir de bons résultats tout en respectant notre corps. Les autres raisons pour choisir une méthode de contraception naturelle : Une contraception qui ne convient pas ou ne convient plus : nausée, migraine, fatigue, baisse de la libido, sécheresse intime, menstrues douloureuses et/ou abondantes, kystes ovariens, infection urinaire, perte ou prise de poids, rétention d’eau, cholestérol, acné… Beaucoup de femmes se retrouvent confrontées à un moment de leurs vies aux effets secondaires liés à la contraception hormonal. La diminution des risques liés à la prise de contraceptifs hormonaux. Thrombose veineuse, thrombose artérielle, cancer de l’ovaire, du col de l’utérus ou encore du sein, etc. Font partie des maladies potentiellement causées par la prise d’une contraception. Quels sont les freins aux méthodes de contraception naturelle chez la femme ? Les méthodes naturelles demandent une attention de tous les instants et s’adressent plus particulièrement aux femmes ayant un cycle régulier qui ne prenne pas d’autres traitements. L'OMS affirme que 25 % des femmes utilisant une méthode naturelle tombent enceintes durant la première année d’expérimentation. Aussi, avant de vous lancer dans l’aventure, parlez-en avec un médecin et montrez-vous particulièrement vigilante dès le moindre retard de menstrues. Un prérequis essentiel : connaître sa période de fertilité Afin de pratiquer les méthodes de contraception naturelle avec aisance, il est préférable d’avoir un cycle menstruel régulier. Il sera alors possible d’identifier aisément le jour d’ovulation et d’y retirer 14 jours à partir du premier jour des règles. Pour les femmes ayant un cycle irrégulier, pas d’inquiétude ! Il existe une panoplie de méthodes de contraception entièrement naturelles permettant de déterminer ses phases fertiles avec précision. Les méthodes de contraception naturelle féminine. La cape cervicale De quoi s’agit-il ? C'est une méthode contraceptive sans hormones (en silicone), la cape cervicale se glisse dans le vagin et empêche le passage des gamètes mâles vers l’intérieur de l’utérus. Comment ça marche ? Elle doit être placée au moment du rapport sexuel ou jusqu’à deux heures avant le rapport sexuel. Pour une meilleure efficacité, elle doit être utilisée en association avec des spermicides. Elle doit également rester en place 8 heures après le rapport. Cette dernière présente 3 diamètres différents (22 millimètres, 26 ou 30). Le choix varie si vous êtes nullipare, primipare, multipare. Votre mode d’accouchement est aussi à considérer. Dans tous les cas, la première pose de la cape cervicale est effectuée par un professionnel de santé. Efficience : entre 74% et 91%. Atouts : Elle peut être utilisée plusieurs fois à condition d’être lavée après chaque utilisation. Réutilisable, elle est économique à long terme. Désagréments : Elle est déconseillée aux femmes qui souffrent d’infections urinaires ou qui ont déjà eu plusieurs grossesses. Il est aussi indispensable d’être à l’aise et de connaître votre corps. En effet, une fois passée l’étape de la première application en consultation, c’est à vous de la positionner dans le huis clos de votre intimité. Où se la procurer : Elle s’obtient sur prescription auprès d’un médecin, d’une sage-femme ou d’un gynécologue, ou encore dans un CPEF (centre de planification et d’éducation familiale). On la trouve en pharmacie, sur ordonnance uniquement. Remboursement : elle n’est pas remboursée par l’Assurance Maladie. Le diaphragme De quoi s’agit-il ? Le diaphragme (en latex ou en silicone) est une méthode contraceptive non hormonale. Il se glisse dans le vagin et empêche le passage des gamètes mâles vers l’intérieur de l’utérus. Comment ça marche ? Le diaphragme doit être placé au moment du rapport sexuel. Pour une meilleure efficacité, il doit être utilisé en association avec des spermicides. Efficience : jusqu’à 94%. Atouts : Le diaphragme peut être utilisé plusieurs fois à condition d’être lavé après chaque utilisation. La coupelle permet de récupérer un flux de règles léger, si vous avez un rapport durant vos menstrues et que cela vous gêne. Il est peu coûteux. Désagréments : Sa manipulation peut déplaire à certaines femmes. Il est aussi déconseillé aux femmes souffrant d'infections urinaires à répétition ou ayant un prolapsus (descente d'organes). Où se la procurer : En pharmacie après une consultation chez un médecin (généraliste ou gynécologue) ou une sage-femme. Remboursement : il est en partie remboursé par l’Assurance Maladie sur la base de 3,14 €. La méthode du calendrier, La méthode Ogino-Knaus Les Italiens on trouvait un joli jeu de mots : “Oggi, No”, que l’on peut traduire par “pas aujourd’hui, chéri” De quoi s’agit-il ? C’est une méthode qui consiste à établir une période d’abstinence en retranchant 18 jours au cycle menstruel le plus long des 12 dernières menstruations et en retranchant 11 jours au cycle menstruel le plus court des 12 derniers cycles. Comment ça marche ? Si le cycle le plus long des 12 derniers cycles est de 29 jours et le cycle le plus court de 26, l’abstinence doit être respectée entre le jour 8 (26-18) et le jour 18 (29-11) de chaque cycle. Le premier jour des règles correspond au premier jour du cycle. Il est nécessaire que les cycles soient réguliers. Efficience : jusqu’à 75 % Atouts : Cette méthode peut être associée aux méthodes barrières (préservatifs, spermicides, diaphragme). Désagréments : Cette méthode est contraignante car elle nécessite d'être très rigoureuse et d'avoir des cycles extrêmement réguliers. La méthode de la température De quoi s’agit-il ? Cette méthode consiste à prendre la température corporelle tous les matins et de suivre les changements. Comment ça marche ? La température corporelle d’une femme augmente d’environ 0,5 °C juste après l’ovulation. Cependant la mesure simple de la température à elle seule n’est pas suffisante car une augmentation de la température corporelle indique seulement que l’ovulation a eu lieu sans autre information. Efficience : jusqu’à 80 % Atouts : N’interfère pas sur le système hormonal, la durée du cycle ou sur le flux sanguin. Méthode qui ne coûte rien. Désagréments : Elle limite beaucoup les rapports sexuels. Votre température doit être prise tous les matins avant le lever, avec le même thermomètre. Elle doit être pratiquée durant plusieurs menstruations de suite, afin de repérer la régularité. Observation de la glaire cervicale La méthode Billings De quoi s’agit-il ? L’observation de la glaire cervicale consiste à consigner, quotidiennement et plusieurs fois par jour à partir du dernier jour des règles, les changements au niveau des sécrétions vaginales (glaire de plus en plus abondante, puis de plus en plus collante et ensuite de plus en plus filante, claire et liquide). Comment ça marche ? Les rapports sont autorisés uniquement lorsqu’aucune sécrétion n’est présente et sont limités à un jour sur deux car le sperme peut être confondu avec la glaire. Efficience : jusqu’à 73 % Atouts : Cette méthode peut être associée aux méthodes barrières (préservatifs, spermicides, diaphragme) Désagréments : Les femmes ayant recours à cette méthode ne doivent pas recourir à des douches vaginales ou à des sprays ou des crèmes d’hygiène intime car ils peuvent modifier la structure de la glaire. Méthode symptothermique De quoi s’agit-il ? La méthode symptothermique associe la mesure de la température corporelle avec les méthodes du calendrier et de la glaire. En conséquence, c’est la plus fiable des méthodes basées sur la connaissance des périodes de fertilité. Efficience : jusqu’à 98 % Atouts : C’est un de contraception naturel et gratuit Cette méthode peut aussi dans certains cas révéler une absence d’ovulation ou des irrégularités dans le cycle (à confirmer avec un médecin). Désagréments : Demande une mise en place assez longue pour avoir toutes les données nécessaires. Il existe de petits appareils électroniques qui permettent de vous aider dans le changement de votre contraception. Certains vous demandent juste de rentrer la date de votre début de cycle, à plus ou moins quatre jours, et vous indiquent quand vous êtes supposée être fertile. D’autres prennent aussi en compte votre température basale. C’est une petite capsule à insérer et à garder toutes les nuits. La méthode MAMA (Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée) De quoi s’agit-il ? Cette méthode repose sur l’idée que tant que la femme allaite régulièrement son enfant, elle est “protégée” par ses hormones de lactation. On parle de l’infertilité lactionnelle : une jeune maman allaitant exclusivement son nouveau-né pendant ses six premiers mois de vie et avant son retour de couches n’est pas considérée comme fertile. Comment ça marche ? Si cette méthode peut en tenter plus d'une, il est important de savoir que pour être fiable, elle doit être accompagnée de trois conditions essentielles : Le nourrisson doit être allaité au minimum 5 fois par jour pour maintenir les taux hormonaux nécessaires à la prévention du retour du cycle menstruel L’enfant doit avoir moins de six mois La jeune maman ne doit pas avoir eu son retour de couches Pour avoir de bons résultats avec cette méthode, il est important de bien respecter ces principes. À partir des 5 mois du bébé, on veille à additionner une seconde méthode de contraception afin d’éviter une nouvelle grossesse survenant avant le retour de couches. Efficience : jusqu’à 98 % Atouts : Aucune grossesse n'a été observée pendant les 3 premiers mois du post-partum des femmes qui allaitent et sont en aménorrhée. Contraception naturelle pour homme La plupart des ses méthodes de contraception naturelle s'adressent aux femmes. Ces contraceptions naturelles se basent en effet sur l’observation du cycle féminin et sur l’analyse de données fournies par le corps de la femme. Les hommes peuvent aussi jouer un rôle dans la non-conception d’un enfant. C’est ce que nous allons voir tout de suite. Si l’on peut considérer que la méthode du retrait s’adresse spécifiquement à l’homme, cette technique ne peut pas être considérée comme une méthode de contraception à part entière de par son manque d'efficacité et son taux d’échec élevé. La méthode Coso De quoi s’agit-il ? La plus prometteuse est actuellement la méthode “Coso”, autrement appelée “bain des testicules”. Inventée par l’ingénieure allemande Rebecca Weiss, la méthode Coso est bien réelle et a même valu à sa créatrice le premier prix des James Dyson Awards. Comment ça marche ? Le principe est d’utiliser la chaleur provenant d’ultrasons afin de stopper de manière temporaire et réversible la capacité des spermatozoïdes à se déplacer. L’appareil en question se présente sous forme de petite coupe permettant d’offrir aux testicules un “bain” d’ultrasons. Les effets de la méthode Coso sont actifs pendant une période allant jusqu’à six mois. Efficience : jusqu’à 98 % Atouts : Cette méthode est réversible, indolore, sans hormones, sans intervention physique et sans effets secondaires. Ce dispositif protégerait durant six mois à compter de la dernière utilisation. L'éjaculation reste la même. Où se la procurer : Le COSO n'en est qu’au stade de processus. Le projet doit désormais obtenir le financement nécessaire afin de réaliser des essais cliniques. Le slip thermique De quoi s’agit-il ? Autre méthode intéressante est celle du slip thermique. Aussi connue sous le nom de méthode thermique, cette technique de contraception naturelle consiste à augmenter la température des testicules à l’aide d’un sous-vêtement, ou “slip”, spécialisé. Comment ça marche ? Le concept est d’abaisser la concentration de gamètes mâles en augmentant la température des testicules. D’après les études réalisées et une spermatogenèse avant et après utilisation, la méthode thermique éliminerait la totalité des spermatozoïdes actifs. Ceux restants perdent leur mobilité et ne sont donc pas en mesure d’atteindre l’ovule. Pour qu’une fécondation puisse avoir lieu, la concentration en spermatozoïdes se doit d’être importante, d’où l’efficacité de cette méthode. Efficience : jusqu’à 99 % Avantages : La libido, ni les érections ne sont altérées. L'éjaculation reste la même. La méthode thermique ne perturbe pas le système hormonal. Inconvénients : Cette méthode ne peut être efficace que si les sous-vêtements sont portés 15 heures par jour minimum. Dès que l’homme cesse de porter le slip thermique, la production de gamètes mâles reprend son cours et la fertilité n’est en aucun cas perturbée. Cette méthode n’est pas recommandée chez les hommes qui ont des antécédents d’anomalies de la descente des testicules (cryptorchidie, ectopie) traitées ou non, de hernie inguinale traitée ou non, ou de cancer du testicule. Une grande obésité ou la présence d’une varicocèle de grade 3 sont pour le moment des contre-indications à cette méthode. Où se la procurer : sur internet Il existe d’autres méthodes de contraception, notamment grâce aux plantes qui contiennent du lupéol. Voici un lien pour en apprendre plus : https://www.femininbio.com/sante/actualites-et-nouveautes/pilule-contraceptive-bientot-une-solution-100-naturelle-56304 Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à : Naturoso76@gmail.com Ou consulter mon site : https://www.naturoso.fr/ Je me ferais un plaisir de vous répondre Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.