Lâcher la sévérité, se réconcilier avec ses parts passées
- NaturoSo

- 16 déc.
- 2 min de lecture
Quand le cœur se durcit contre soi
Se pardonner… Deux mots simples, mais si difficiles à habiter.
Parce qu’ils demandent de descendre dans les zones de soi qu’on préfère souvent oublier. Celles où la honte s’est installée, où la culpabilité murmure : « j’aurais dû faire mieux ».
Se pardonner, c’est cesser de se battre contre l’ancienne version de soi. Celle qui n’avait pas encore compris, pas encore osé, pas encore su faire autrement.
C’est reconnaître que, même cabossé·e, on a toujours fait du mieux qu’on pouvait, avec le degré de conscience, de force et d’amour disponible à ce moment-là.

Ce processus peut réveiller beaucoup d’émotions :
La peur d’être faible si l’on s’apaise, la résistance à “lâcher” ce qu’on croit mériter, ou encore cette voix intérieure qui dit que se pardonner, c’est excuser l’inexcusable.
Mais se pardonner, ce n’est pas nier : c’est embrasser l’humain que nous sommes, avec nos contradictions et nos maladresses.
Douceurs naturopathiques pour accompagner le pardon
1. Le bain libérateur
Ajoute dans ton bain chaud une poignée de sel d’Epsom et quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie.
Ce bain purifie, détend le système nerveux et symbolise la libération de ce que tu ne veux plus porter. Pendant que l’eau enveloppe ton corps, imagine qu’elle nettoie aussi tes pensées dures envers toi-même.
2. Le geste symbolique
Écris une lettre à ton “toi d’avant”. Celle ou celui que tu juges encore.
Dis-lui que tu reconnais sa douleur, sa peur, son courage.
Puis brûle doucement cette lettre, en posant l’intention de la transformer en lumière.

3. Les plantes alliées
Mélisse : elle apaise les ruminations mentales et allège les tensions du plexus solaire.
Aubépine : plante du cœur, elle réconcilie la tête et le cœur, le passé et le présent.
Rose (en infusion ou en élixir floral) : pour ouvrir la voie du pardon avec douceur et dignité.
Côté symbolique et émotionnel
Le pardon est une mort douce : celle d’un vieux récit qu’on portait en soi.
Il laisse derrière lui un vide, parfois inconfortable, mais c’est un vide fertile. Là où hier il y avait jugement, il y a aujourd’hui un peu plus d’amour.
Pardonner, c’est cesser d’attendre qu’un autre nous rende notre paix. C’est se la redonner soi-même. Et c’est aussi honorer toutes les parts de nous qui, même maladroitement, ont cherché à aimer, à vivre, à avancer.
Mantra de conclusion
“Je me rends à la douceur. Je dépose les armes du jugement. J’accueille l’amour, même pour mes ombres.”
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser à :
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Attention : Mes séances ne remplacent en aucun cas les consultations médicales et ne dispensent pas de traitements médicaux éventuellement suivis.






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